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[TERMINÉ] Douceur, peine et ivresse [PV MILAN]

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Dim 18 Nov - 21:11
Chandini Appachetty
Chandini Appachetty


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C'était dur. Vraiment trop dur à supporter. Il gardait le silence et tu avais l'impression que rien ne pourrait le faire changer d'avis et tu n'avais plus qu'une envie : rentrer chez toi pour pleurer sur ton sort. De toutes les manières, que pourrais-tu faire d'autres ? Mais voilà que Milan, contre toute attente, t'offrit un sourire sur des paroles…peu rassurantes. Zut. Il était fâché là. Pourtant, si ça avait été le cas, il ne t'aurait pas embrassé. À moins que ce ne soit sa manière de se venger. Tu aurais préféré qu'il le fasse autrement, que ce premier baiser se passe autrement. Si tu avais refusé de participer à ce stupide concours de baisers sur scène, ce n'était pas pour rien, comment se fait-il qu'il ne l'ait pas compris ?! À moins que c'était tout simplement parce que tu t'étais complètement trompée et qu'il avait également une attirance pour la gente féminine ? Pour toi ? Oh, ton petit cœur commençait à s'emballer bien trop vite quand finalement, Blondie décida d'éclaircir la situation.

« C'est quand même plus crédible comme ça ! Surtout si tu dois être mon alibi… Faudrait que tu sois capable de m'embrasser sans t'excuser en suivant ! En plus, j'ai bien aimé !
-  Oh d'a-d'accord…, dis-tu en replongeant ton regard vers le sol
- Allez, en route ! Tu vas finir complètement frigorifiée si on reste sans bouger ! »

Ah, c'était donc pour ça… Après ce court échange, tu eus l'impression qu'il venait de te prendre un peu de ton énergie. Tu restais là, à marcher à ses côtés sans rien dire. Oh bien sûr, s'il te parlait ou te posait des questions, tu y répondais, mais de toi-même, il n'y avait rien qui sortait. Bah alors Chandini, on est toute troublée pour un p'tit baiser ? C'était que pour toi, tout ça n'avait aucun sens. Cette soirée n'avait ni queue ni tête, rien ne tenait la route et plus tu y pensais, plus tu avais l'impression que ta tête allait exploser. Comme ton cœur. Bon, au moins, Blondie semblait plutôt content, c'était déjà ça. Mais tu sais ce qu'on dit : le bonheur des uns fait le malheur des autres. Non, c'est l'inverse bichette : le malheur des uns fait le bonheur des autres. Et puis, à quoi t'attendais-tu aussi ? Tu pensais que ça se passerait aussi bien que dans un film, une histoire ?

Tu t'arrêtais parfois pour te frotter doucement le visage. Si Milan était d'un côté, la fatigue elle, était de l'autre. C'était que tu étais bien entourée en cette fin de soirée. Finalement, tu t'arrêtas de nouveau pour lui réclamer ce qu'il t'avait proposé plus tôt : être sur son dos ou sur son épaule, ça t'importait peu. Le plus important était que tu n'ais plus à marcher mais surtout qu'il te porte. Où était le mal à réclamer ce qui nous est dû ?

En tout les cas, maintenant que vous étiez enfin de nouveau devant ta porte, tu n'avais plus d'excuses valables pour hésiter à lui ouvrir la porte. Alors comme une adulte, tu ouvris ta porte et allumas la lumière pour y découvrir que rien n’avait bougé, que personne n’était entrée. Tu laissais Milan rentrer à l’intérieur avant de verrouiller la porte de l’intérieur et y laisser les clés. Sait-on jamais. Tu eus un peu de mal à te déchausser par contre. Garder l’équilibre sur une jambe n’était pas vraiment pour toi, et encore moins de te baisser. Il n’y avait plus qu’une seule solution : laisser tes fesses tomber au sol et placer ton dos contre le mur. Ralala, tu étais vraiment fortiche toi ! Enfin, ça, c’était avant que tu ne réalises qu’il fallait te lever et mettre un pyjama. Crotte et zut ! Fermant les yeux un court instant avant de te redresser pour partir chercher de quoi vous habiller pour la nuit, tu n’avais même pas réalisé qu’en réalité, tu t’étais endormie par terre.

« AH !!! »

Ce qui provoqua ce réveil si brusque ? Tu avais fait une chute de plusieurs dizaines d’étages. Au moins, maintenant, tu allais lever ton postérieur de là. Tu proposais à Milan des hauts à manches longues ou à manches courtes, c’était comme il le souhaitait. Tu venais de te garder un t-shirt et tu sortis un petit short de pyjama, mais pour lui, tu ne voyais pas trop ce que tu pourrais lui prêter pour le bas.

« Oh attend ! Je vais aller te chercher une serviette ! »

Tu semblais plutôt guillerette et poussas brusquement Milan sur ce qui te servait de lit pour l’y faire tomber, partant gaiement prendre de quoi lui offrir son massage. Quand tu retournas près de lui avec tes trois serviettes, tu lui demandas de faire son choix : bougie ou huile ?

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Mar 20 Nov - 16:52
Milan Matsuda
M • Université - 3ième année
Milan Matsuda
Évidemment, Chandini a l'air un peu perdue face à ce geste. Mais c'est pas plus mal ! Parce qu'avec Milan, mieux vaut ne pas s'empresser d'interpréter trop loin un baiser ! Même si dans le cas présent, la jeune femme lui plait vraiment, il n'empêche que se lancer maintenant dans une discussion sérieuse sur ce qui vient de se passer est le meilleur moyen de finir cette soirée de la pire façon qui soit. Alors le sportif préfère largement continuer à jouer la si pratique carte "gay" dans ce genre de situation. Ouais, il aura bien le temps de rétablir la vérité à un moment ou un autre. Pour l'instant, il préfère largement avancer, la demoiselle qu'il garde contre lui suivant le pas tant bien que mal, manifestement épuisée. Ce qui se justifie peu de temps après, puisqu'il se retrouve avec Chandi sur le dos ! Pour son plus grand bonheur évidemment. Bah oui mais c'est qu'elle est trop mignonne comme ça ! Et puis ce n'est pas comme si elle était particulièrement lourde...

Mais une fois arrivés chez la miss - qui ne lui offre pas une seconde fois l'excuse du "c'est le bordel pardon pardon" - Milan a toute l'occasion de se rendre compte que la fatigue seule n'est pas responsable, puisque l'alcool est a priori encore bien présent ! Et ça, c'est vraiment cool ! Parce qu'elle est décidément trop drôle avec quelques verres de ce cocktail dans le sang ! Comme quand elle essaie maladroitement d'enlever ses chaussures ! Est-ce qu'il ne devrait pas aller lui filer un coup de main ? D'autant plus que... Est-ce qu'elle s'est vraiment endormie là ?? Un petit rire amusé, le basketteur finit par se décider à s'approcher après s'être également déchaussé. Mais il n'a pas le temps de faire deux pas que la petite somnolente se réveille d'un coup, reprenant le cours de ses pensées là où elle avait dû les arrêter. Et avec une toute nouvelle énergie retrouvée ! A tel point que Milan a même du mal à suivre !

- "Quoi... ? Attend choupi, c'est quoi cette histoire de serviette ?!"

En fait, il a bien une idée du bazar qui peut trotter dans le petite tête brune, mais il n'a pas le temps d'y réfléchir davantage qu'il se retrouve sur le lit. Ah, et forcément que tout ce manège fait revenir beaucoup trop d'interprétations possibles dans son cerveau ! Et d'envies associées. Merde, ça va mal finir cette histoire. Comment il est sensé se retenir dans ces conditions ?! Impossible. Bien sûr qu'il doit lutter contre ses pulsions pour ne pas rattraper la demoiselle et lui faire comprendre que ces histoires de fringues pour la nuit sont totalement inutiles. Parce qu'elle a commencé par lui dire avec un entrain débordant vouloir aller au salon de l’érotisme en sa compagnie - ouais elle s'est manifestement plantée mais ça Milan l'a déjà oublié - a fait mine de l'embrasser, et maintenant elle l'invite très naturellement à passer la nuit chez elle... Il aurait été avec n'importe quelle autre fille, ils seraient déjà à moitié à poil l'un contre l'autre, au lieu de s'emmerder à tant prendre sur lui pour garder un contrôle total. Mais c'est qu'il sait bien que la petite indienne n'est pas particulièrement douée sur ce domaine. Ou plutôt, qu'elle est douée pour tout faire de travers.... Alors il accepte finalement de faire un dernier effort - c'est qu'elle le met à rude épreuve depuis le début de cette soirée !! - et de se comporter en gentil garçon qui ne précipite rien. Ouais, c'est bien parce que c'est elle !

Bon, le problème, c'est que maintenant il est à peu près sûr que Chandi le croit gay. Donc... Difficile de justifier quoi que ce soit... Elle risque encore de ne rien capter ! A moins qu'elle n'en soit finalement pas si sûre ? Ou qu'elle ne veuille tester à quel point il l'est ? Non, même lui a du mal à croire à cette théorie. Il va falloir lui faire comprendre ce qu'il en est vraiment donc. Passer la nuit sagement ? Tss, ce n'est évidemment pas dans les projets de Milan ! Quoi qu'il en soit, il n'a plus aucun contrôle sur les évènements, et ça ne lui va pas du tout ! Alors même si la version Chandini bourrée est super chouette, et que le basketteur ne va pas se plaindre de la voir si entreprenante, il lui faut bien réorienter la suite des opérations dans une direction qui lui convient. Et là, il a une idée à peine différente en tête.

- "Puisque j'ai le choix, je prend la bougie, mais..."

Ce même air de connerie scotché au visage comme à chaque fois qu'il se prépare à n'en faire qu'à sa tête, Milan attrape la demoiselle par la taille pour la faire atterrir à ses côtés sur le lit. Puis la débarrasse de tout ce qu'elle a dans les mains avant d'attraper un briquet dans sa poche - en bon fumeur opportun de soirée qu'il est - pour allumer ladite bougie fraichement achetée.

- "... J'ai bien envie qu'on échange les rôles pour une fois ! A ton tour de me laisser gérer ! Et avant que tu ne râles, je te propose même un petit jeu. Tout le temps que dure le massage tu peux me poser les questions que tu veux. Si je n'arrive pas à répondre, alors j'arrêterais. Enfin, sauf si tu kiffes trop et que tu veux que je continue bien sûr..."


Ce sourire à mi-chemin entre l'amusement et la provocation légère en guettant la réaction de Chandini. Évidemment qu'il sait qu'elle n'apprécie que moyennement être celle sur laquelle des mains se posent. Mais, peut-être qu'avec un peu d'alcool elle sera plus simple à convaincre ? A moins que ce ne soit l'inverse... Enfin, ce ne serait pas la première fois non plus qu'il pourrait la toucher. Bon, dans ce genre de contexte, si. Et c'est bien ce qui motive Milan à faire une telle proposition. Après tout, c'est bien elle qui voulait des explications un peu plus tôt, avant de faire mine de l'abandonner - lui faisant rater un battement de cœur au passage ! Alors ce petit deal sous forme de jeu devrait l'intéresser. Et puis, le temps que la flamme de la bougie ne chauffe suffisamment la cire pour avoir de quoi faire un massage convenable, il a bien quelques minutes devant lui pour finir de la convaincre... C'est qu'il peut être particulièrement têtu quand il le veut. Et là, il n'a pas l'intention de laisser passer une telle occasion !
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Sam 24 Nov - 1:02
Chandini Appachetty
Chandini Appachetty


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Milan l'avait fait. Encore une fois, il avait tenu sa parole et te portait sur son dos jusque chez toi. Tu te tenais à lui en laissant reposer ta petite tête reposer contre la sienne et quelques fois tu avais besoin de te rassurer en sentant son shampoing. À un moment, tu avais ri toute seule en pensant que si Milan n'était pas un Prince, il pourrait facilement avoir le rôle du blanc destrier. Ah mais ne la jugez pas ! Déjà qu'en temps normal, elle peut changer d'humeur aussi vite que l'on tournerait une feuille mais alors là, c'est un tout autre niveau de saute d'humeur et de chouinerie qui vous atteint si par malheur elle en venait à entendre vos rires moqueurs !

En revanche, une fois que vous étiez rentrés dans ton cocon, tu ne semblais pas te préoccuper plus que ça de l'avis de ton destrier. Il était complètement perdu par tes paroles et gestes et toi, bien trop occupée à prendre tout le nécessaire pour ne rien salir.
Pauvre Milan, il semblait finalement se résigner, mais le sourire qu'il arborait, tu aurais dû le reconnaître et savoir qu'une contrepartie pointerait le bout de son nez. Ni une, ni deux, tu finis sur le lit en ayant à peine eu le temps de fermer les yeux. Qu'est-ce qu'il lui prenait, pourquoi t'enlevait-il tout des mains ? Il préférait que tu fasses ça demain, quand la sobriété repointerait le bout de son nez. Dommage… Mais en fait, non, il s'était décidé à te dévoiler ce qu'il lui passait par la tête en allumant la bougie.
Alors ce qu'il voulait, c'était que vous échangiez vos places ? Hmmm… Tu n'avais pas spécialement l'air emballée par le fait de te faire masser tandis que la possibilité d'obtenir des réponses à plusieurs questions semblait, elle, bien plus intéressante. Ça méritait réflexion et tu t'étiras avant de lui offrir un semblant de réponse :

« Je vais mettre mon pyjama »

Heu… Bon, ça n'allait pas aider Milan ça. Tu lui mis la bougie entre les mains et partis tranquillement dans la salle de bain en compagnie d'un short et d'un tee-shirt. Puis en ressortis, toujours habillée mais les mains vides. Tu avais gardé sa veste, il fallait bien que tu la retires ! Tu l'accrochas à un cintre et retournas réfléchir à tout ça dans la salle d'eau. Oh, qu'est-ce que c'était que ce cordon dans tes cheveux ? Mais… C'était ton canard arc-en-ciel ! Tu l'avais complètement oublié celui-là ! Tu défis ta queue de cheval pour le libérer, et commenças à te changer.

Hop, en culotte !

Tu enfilas d'abord le haut en te disant que ce serait un bon moyen pour le faire un peu parler. Tu enfilas le bas en bas en te reprenant parce que du coup, il allait voir ton dos sans vêtements. Non pas que tu ais des cicatrices, boutons ou autres désagréments sur ta peau non, toi, c'était ce qu'il y avait en dessous et qui ressortait qui te complexait. Tu ne voulais pas le dégoûter mais en même temps… Tu réfléchissais beaucoup trop, te brossant un peu les cheveux avant de retourner dans la pièce principale pour attacher M. Canard au balcon. Et maintenant, il était temps que tu ailles te coucher dans ton lit. La tête dans le coussin, les mains qui le tenaient doucement tout en gardant au maximum tes bras contre ton corps, tu lui laissais se faire plaisir avec ton dos, puisqu'il semblait en avoir tant envie.

Tu avais bien accepté pour pouvoir lui poser des questions et pourtant, tu gardais le silence. Hmmm… Sans doute parce que tu étais encore un peu trop crispée en sentant ses mains sur ta peau. Non pas que c'était désagréable, mais disons que tu n'en avais pas l'habitude. Alors finalement, tu finis par délier ta langue.

« Pourquoi est-ce qu'il a fui, le monsieur du concours de baisers? Et…c'est parce que tu préfères les hommes que ça ne va pas avec ta famille ? Chaque fois qu'on en vient à ça, tu fuis le sujet… Du coup, je comprends mieux Kanae et les autres quand elles disaient qu'on ne faisait pas parti du même monde… Je pensais qu'elle voulait dire que les riches ne sortaient pas avec les pauvres mais en fait, ça n'avait rien à voir… Ça expliquerait aussi pourquoi tes amis avaient ce regard plein de pitié et de compassion ~  », finis-tu en riant.

Bon, c'était que finalement, même si tu avais mis plusieurs minutes pour parler, tu avais commencé à plutôt bien vider ton sac. Et le meilleur dans tout ça, ou le pire selon les points de vue, c'était que tu avais encore tout plein de choses à dire et demander. Et puis tu tournas ton regard vers lui.

« Si tu t'arrêtes, ce sera à ton tour d'être massé ! »

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Mar 27 Nov - 14:06
Milan Matsuda
M • Université - 3ième année
Milan Matsuda
Même si la demoiselle avait l'air de dire ne plus vouloir boire de nouveau, Milan a bien l'intention de réitérer l'expérience ! Elle arrive à être encore plus mignonne que d'habitude dans cet état. Cette timidité excessive mise de côté. Pour une Chandi qui prend les devants avec une assurance étonnante. Quoi qu'il en soit, elle n'a pas pour autant l'air plus emballée par l'idée de le laisser aux commandes de ce massage. Et si ce n'est cette moue contrariée, ce n'est pas évident de deviner ce qu'elle peut bien penser de cette proposition. Se mettre en pyjama... ? C'est quoi cette réponse ?! Suffisamment à côté de la plaque pour faire rire Milan, qui se contente de se laisser tomber en position allongée sur le lit alors que la miss trottine déjà vers la salle d'eau.

Parce que son esprit est loin d'envisager la grosse tenue chaude et confortable pour passer une nuit tranquille ! Et après avoir patienté un nombre de minutes beaucoup trop important pour son esprit fertile - pourquoi mettre autant de temps si ce n'est pour enfiler une lingerie sexy pas toujours évidente à nouer correctement ? - voilà enfin Chandini qui revient. Sans son canard au dessus de la tête. Pas exactement dans les conditions qu'il visualisait déjà, mais il va s'en contenter pour le moment. D'autant plus qu'elle a finalement accepté son petit jeu improvisé ! Et se montre très disciplinée, prenant déjà place d'elle-même.

- "Tu peux te détendre tu sais, j'ai pas l'intention de te faire de mal."

Pas besoin de poser une main sur la demoiselle pour se rendre compte qu'elle est loin d'être dans son élément. Bah, ça ne fait qu'un défi supplémentaire. Réussir à la décrisper. Tout en gardant un contrôle de soi maximal. Pas dit que ce soit évident. Après avoir vérifié la température de la cire liquide - c'est qu'il ne s'agirait pas de la bruler par inadvertance - Milan commence ce massage dans le silence. Si elle a juste l'intention de profiter de cet instant sans avoir envie de parler, il ne va sûrement pas l'y inciter. Après tout, si elle ne pose pas la moindre question il ne prend aucun risque, pour seulement profiter de la sensation de la peau de Chandi sous ses mains qui se déplacent sans aucune hésitation, habituées à ces contacts. Mais si la répétition rend l'exercice banal dans une salle de cours, cette ambiance le rend beaucoup plus évocateur pour le sportif. Qui apprécie sûrement un peu trop cette autorisation donnée par la miss. Peut-être qu'elle ne se reproduira plus, bien sûr qu'il a l'intention d'en profiter !

Et finalement, après quelques instants passés ainsi, Choupi se lance. Ah, bah en fait il y en a des choses qui tournent dans sa petite tête ! Si elle lui a accordé quelques minutes de répit, ce n'est que pour démarrer plus franchement ! Elle n'a visiblement pas pour objectif de le ménager ! Ces sujets n'étant clairement pas ceux qu'il aurait préféré aborder en premier mais... C'est le jeu, et blondinet s'y plie donc avec bonne humeur. Reportant son attention sur ce qu'il va bien pouvoir lui répondre, laissant davantage d'autonomie à ses mains qui se débrouillent très bien toutes seules.

- "J'ai pas l'intention de déclarer forfait aussi facilement ! Surtout maintenant que j'apprends que tu te demandes pourquoi on ne sort pas ensemble... Et que tu en parles à tes copines."

Bien sûr qu'il choisi le passage dans ce flot de paroles qui lui plait le plus ! Et qu'il l'interprète de la façon qui lui convient le mieux ! Il a dit qu'il répondrait à ses questions en échange du droit de masseur. Pas qu'il arrêterait de la taquiner. Et là... C'était beaucoup trop facile ! Surtout, ça lui offre un petit laps de temps supplémentaire pour savoir comment désamorcer cette bombe qu'elle vient de lui balancer à la figure. Parce que s'il répond de travers, le risque n'est pas d'échanger les rôles, mais bien de se retrouver à la porte. Pas le droit au faux pas. Ce qui rend ce jeu d'autant plus palpitant.

- "Et puis ça a l'air d'être le bazar dans ta tête alors je vais essayer d'y mettre un peu d'ordre. Ma famille se fout totalement de l'identité des personnes avec qui je peux coucher. Ou sortir ou quoi que ce soit de ce genre là. Tant qu'ils n'en entendent pas parler. D'ailleurs ça n'allait déjà pas bien avant que je ne sois en âge de me poser des questions sur mes préférences sexuelles."

C'est plutôt pas mal pour le sujet famille. Ouais, ça le gonfle de penser à eux dans un tel moment mais... Mais il peut bien prendre sur lui. Et régler cette question d'entrée de jeu ! Bah, elle ne lui a pas non plus demandé la raison exacte de cette ambiance glaciale qui règne chez lui. D'ailleurs, il trouve cette réponse bien assez détaillée ! On peut passer à la suite.

- "Pour ce qui est de ce que tu as interprété comme un regard plein de pitié... Il vient sûrement plus de cette contrainte qu'est l'engagement avec une unique personne que de toi ! Tout le monde sait très bien que je suis loin d'être prêt pour ces histoires de fiançailles ! Pareil pour ta pote Kanae. Elle avait probablement bien en tête ces histoires de niveau familial. C'est vrai que les gamins issus de milieux riches se mélangent rarement à ceux qui n'ont pas les mêmes moyens financiers. Mais moi j'm'en fout. Sinon je ne serais pas là. Et... Pareil si je devais être totalement gay."

Hop, cette petite info plus ou moins camouflée glissée discretos ici. Bien sûr qu'il se rend compte à quel point ce genre de phrase peut être difficile à comprendre immédiatement. Toutes les questions qu'elle peut engendrer en suivant. Et c'est bien pour ça qu'il la formule de la sorte. Mettre Chandi sur la bonne piste sans pour autant lui donner toutes les cartes en main. On ne sait jamais... Des fois qu'elle n'ait accepté de lui laisser accès à son dos que parce qu'elle le pensait homo, il ne voudrait pas écourter cette séance prématurément. Et pour ne pas lui laisser le temps de trop cogiter, il enchaine tout aussi légèrement sur la première question posée. Histoire de ramener l'attention de la demoiselle sur un autre sujet.

- "Du coup, ce mec qui s'est barré un peu précipitamment tout à l'heure, j'imagine que c'est parce qu'il bosse pour mon père. Il a dû penser qu'on sortait ensemble ou un truc du genre. Se dire que j'allais être vénère qu'un autre mec veuille emballer ma copine. En public en plus. Ce qui est carrément vrai cela dit. Que si je me plaignais de lui auprès de mon père ou autre truc du genre, il risquerait sa place. Mais là, c'est juste complètement con vu notre niveau d'entente..."

Et voilà ! Même si tout ça n'a pas été évident à dire ni forcément très agréable, il a réussit à ne pas couper court à la discussion comme il le ferait habituellement ! Sans même paraitre particulièrement blasé ou touché par ces quelques explications. Pas un seul mensonge non plus ! Alors il n'a pas été hyper précis non plus ok, mais ça devrait déjà permettre à Chandini de se repérer un peu mieux au milieu de toutes ces interrogations. Ou pas... Enfin, quoi qu'il en soit, il a gagné le droit de prolonger ce massage ! Sentir encore un peu la peau lisse de la demoiselle défiler sous ses doigts.

- "Ça te va ?!"
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Sam 1 Déc - 2:21
Chandini Appachetty
Chandini Appachetty


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Blondinet avait dû prendre sur lui pour te répondre, c'est pourquoi tu l'écoutais avec toute l'attention dont tu étais capable de faire preuve. Bien évidemment que sa première plaisanterie fut démentie par des bredouillements, mais dans un sens, ça ne servait pas à grand chose puisqu'il s'agissait de Milan.

Tu l'écoutais te parler assez vaguement de ses relations familiales. C'était une première mais ce serait sûrement la dernière. Tu appris que ça se passait mal depuis son enfance et que son orientation n'avait rien à voir. Dans un sens, ça te rassurait mais dans l'autre… Pas du tout. N'avait-il jamais eu l'envie de partir ? Pourquoi rester auprès de personnes qui vous détestent tant ? Peut-être ne le pouvait-il tout simplement pas parce qu'il manquait d'une certaine “autonomie”. Il ne savait pas faire cuire des pâtes, mais est-ce qu'il savait faire tourner une machine, passer la serpillière et toutes autres actions nécessaires pour tenir son petit chez soi. Tu étiras doucement tes bras, les décollant enfin de ton corps pour mieux les mettre sous ta tête.
À force de réfléchir, tu en avais presque oublié toutes les explications que Milan était pourtant en train de te donner. Oh donc Kanae faisait réellement référence à son argent au final ? Mais… Que signifie la fin de sa phrase ? S'il devait être totalement gay ? Tes sourcils se froncèrent, marquant une incompréhension de ses propos. Qu'est-ce qu'il voulait dire par là ? Soit il est gay, soit il ne l'est pas. Il n'y a pas de temps complet, CDD, CDI ou temps partiel, ça ne fonctionne pas comme ça et heureusement. Peut-être qu'en fait… Il ne savait pas vraiment lui non plus ? C'était bien trop compliqué et long pour réfléchir à tout ça maintenant, tu te devais de l'écouter en plus pour ses dernières explications : un employé de son père qui aurait paniqué. Ça avait du sens… Mais pourquoi ses réponses soulevaient d'autres questions ?! Que la vie était injuste et cruelle envers ta curiosité. Tu recommençais à fermer tes paupières mais fut bien vite rappelée à l'ordre !

« Ça te va ?!
- Oh hmm… Oui-Oui, ne t'en fais pas, tu ne me fais pas mal », lui dis-tu avec un sourire.

Pourquoi cette question ? Est-ce qu'il pense que tu serais en train de t'endormir s'il te faisait mal ? Te pensait-il… Comment dire… Masochiste, ou un truc du genre ? Mouais, ce n'était pas du tout le cas et puis pourquoi te réveillait ?! Peut-être qu'en fait, cette petite bouille d'hamster te parlait depuis un moment, attendant parfois ton avis alors qu'en fait tu roupillais ? Tes yeux verts semblaient vides, fixant quelque chose dans la pièce alors que tu réfléchissais à autre chose. Quelque chose qui était peut-être un peu plus compliqué à dire à cause de tout ce que ça soulevait en toi : des doutes, des interrogations. Tu cherchais constamment à avoir des réponses et pourtant, tu savais très bien que la curiosité pouvait être un vilain défaut et que certaines choses feraient mieux de rester dans la zone d'ombre qu'elles chérissaient tant. Mais tu voulais quand même savoir et lui demandas si en fait, il était “dans le flou total” du point de vue de ses préférences. Sur ça, tu ne pouvais pas le juger. Tu étais toi-même en plein brouillard.
Mais tu cherchais aussi à te rassurer sur un autre sujet, celui qui veut que l'être humain était né “bon” mais que ce qu'il lui arrive par la suite puisse altérer cette sorte de pureté en lui. Et puis il y avait d'autres facteurs à prendre en compte mais ce n'est qu'un bref résumé de ce mode de pensée.

« Tu penses qu'on devient yakuza par…choix ? Qu'on puisse vraiment aimer faire souffrir des gens et s'endormir tranquillement le soir sans ne jamais être pris, même pas une seule fois petite fois, de remords ?, tu marquas une courte pause comme pour réfléchir avant de reprendre, C'est un peu étrange parce qu'on dépeint souvent votre mafia comme une mafia du peuple, pas comme ces personnes là… »

Un faible soupir t'échappa. Milan ne s'attendait sans doute pas à se recevoir une flopée de questions de ce genre, beaucoup trop sérieuse pour son caractère si léger et joyeux. Cherchant à essayer d'arrêter de poursuivre cet interrogatoire, tu finis par te rappeler que ton téléphone était éteint et que le réveil, au petit matin, sonnerait. Et si d'ordinaire ça ne te dérangeait pas, tu avais comme le pressentiment que tu ne penserais pas la même chose une fois le moment venu. Tu demandas alors au jeune homme d'attendre alors que tu n'attendis même pas sa réponse pour passer une main dans ton afin de remettre le haut comme il faut et te lever. Wow, ça faisait un peu bizarre quand même.
Tes mains se baladaient à l'intérieur de ton sac pour y trouver l'objet de leur recherche et une fois présent entre tes doigts, tu ne perdis pas plus de temps pour en gagner.

Au revoir le réveil !

Tu le posais simplement près du lit, histoire qu'il soit à portée de main s'il y avait besoin et retournas près de Milan avec un sourire. Qu'avais-tu en tête ? Avec ton petit sourire et ton regard insistant, on devinait clairement que tu avais envie de lui demander quelque chose.

« On peut changer de rôle maintenant ? »


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Lun 3 Déc - 18:18
Milan Matsuda
M • Université - 3ième année
Milan Matsuda
S'il ne peut pas affirmer qu'il sente Chandini parfaitement détendue, les différents muscles et tendons qui passent sous ses doigts paraissent tout de même se relâcher tout doucement. Pour le plus grand plaisir de Milan. Bien sûr qu'il a l'intention que la demoiselle finisse par être parfaitement à l'aise avec un contact physique direct entre eux. Même si ça doit être long et laborieux ! Mais pour cela, il faut commencer par ne pas se planter dans les réponses qu'il peut apporter à la petite curieuse. Et étrangement, la voir se décrisper ainsi l'encourage à se montrer plus bavard qu'il ne l'aurait pensé. Ce qui est plutôt une bonne chose. Parce que toutes ces révélations sont de celles qui ont du mal à sortir chez le sportif.

Bien sûr, il a parfaitement conscience que ces explications ne sont pas suffisantes pour apporter des réponses à toutes les questions que la miss peut se poser. Au contraire. Mais s'il ne peut tout lui dire, il lui faut bien accepter de lui livrer quelques informations pour ne pas prendre le risque de la voir se lasser. S'imaginer qu'un fossé les séparera constamment. Même si dans les faits c'est le cas, il peut essayer de le camoufler. Au moins quelques temps. Quoi qu'il en soit, Chandi n'a pas l'intention de s'arrêter en si bon chemin, et lui fait rapidement comprendre que des compléments sont à apporter. Comme quoi elle écoutait vraiment sous ses petits airs presque endormie. Une première question sur son niveau de connaissance quant à ce qu'il peut préférer en termes de relations, qui fait automatiquement sourire Milan. C'est assez rare de pouvoir discuter de ce sujet aussi librement avec la demoiselle. Et pour le coup, celui-ci il le maîtrise beaucoup mieux !

- "J'ai eu bien assez d'occasion de me positionner sur la question pour ne plus être dans le flou. C'est vrai que j'apprécie les hommes. Mais pas seulement. Mes sentiments ne sont pas bridés par le genre. Et il y a longtemps que j'ai appris à aimer le sexe que ce soit avec un mec ou nana pour ne pas m'arrêter à ces considérations. C'est juste que la plupart des gens s'imaginent que quand un mec couche avec un autre, il est forcément homo. Et ne se fait des filles que pour une histoire d'image. Ou de difficultés à s'accepter. C'est pas mon cas."

Parler de sentiments dans le cas de Milan est sûrement un peu exagéré compte tenu de la nature purement physique de l'intégralité de ses relations au cours des dernières années, mais dans le fond, ces paroles reflètent une certaine vérité. Même s'il se passe bien de préciser qu'il a malgré tout une attirance plus forte pour les femmes. Mieux vaut rester sur ce registre évasif encore un peu. Ce n'est pas encore le bon moment. D'autant plus que Chandini aborde désormais un sujet qui lui fait perdre deux teintes de couleur immédiatement. Ne pouvant empêcher ses mains de s'arrêter les trois secondes nécessaires à ce que son esprit se reprenne.

Ce n'est pas la peine de paniquer. Non, elle ne parle pas de yakuzas parce qu'elle l'a grillé. Si c'était le cas il parait évident qu'elle ne le laisserait pas continuer de la sorte. Après ce qu'elle a vécu en juin, c'est normal que ces questions lui traversent l'esprit. Mais alors... Pourquoi cette façon de parler de la mafia ? Parce qu'il est japonais probablement. Pas parce qu'elle le rattache directement à ce réseau évidemment ! Partir du principe que cette interprétation est la bonne pour ne pas se décomposer immédiatement et continuer sur la même lancée. Et faire très attention à la précision de ce qu'il peut bien dire. Pas évident pour lui qui est né dans ce milieu, et qui en a nécessairement toujours eu une parfaite maîtrise. A quel niveau exactement les connaissances populaires s'arrêtent-elles ?

- "Je... Je ne sais pas ce qui peut motiver un tel choix. Le pouvoir j'imagine. Et... Peut-être l'impression de ne pas faire partie des méchants pour certains. C'est vrai que les yakuzas suivent normalement certains principes très stricts. Qui leur interdit de tuer des innocents notamment. Mais après ce qui s'est passé... C'est difficile de savoir quoi en penser. Mais c'est bien la première fois que je vois ce genre de chose. Je pense pas qu'on puisse généraliser."

Ouais, il ne prend pas trop de risques à confirmer ce que la demoiselle croit savoir. Les membres de cette organisation sont réputés pour assurer l'ordre sur leur territoire. Avec des méthodes discutables, et imposant pas conséquent un système de hiérarchie forte impliquant la loi du plus fort, mais on ne peut déplorer d'actes de banditisme dans les quartiers aux mains de la mafia.

- "J'suis désolé que tu aies eu à voir ça. Ces gens étaient juste des dégénérés. Ils n'avaient plus grand chose d'humain. Mais après ce qui s'est passé, ils n'ont aucune chance de s'en sortir. Je ne sais pas ce qu'ils cherchaient, mais nous n'étions que des pions, on ne risque plus de les recroiser."

Et cette fois, il est parfaitement sincère. Ouais, ça le gonfle tellement que toutes ces personnes auxquelles il tient se soient retrouvées face à ces ordures. Chandini traumatisée à ne plus venir à l'académie. Okita dans le coma. Dae-Hyun blessé. Et ce ne sont que quelques uns au milieu de tant d'autres. C'est exactement pour cette raison qu'il en est venu à regretter avoir tenu tête aussi longtemps à père. Ne pas avoir été capable de réagir comme un garçon issu d'une telle famille aurait dû pouvoir le faire facilement. Peut-être qu'il aurait pu leur éviter ces dégâts. Toutes ces idées noires ne participent pas à lui rendre sa bouille ravie du début de cette séance massage. Alors finalement, quand Chandi propose d'échanger - après avoir trifouillé on ne sait quoi sur son téléphone - Milan accepte bien sagement. Décidément, elle a le don de le refroidir direct avec ses questions ! Mais c'est lui qui a proposé ce jeu après tout, alors il ne peut pas lui en vouloir. Et puis, cette façon de se rhabiller pour éviter de lui laisser un champ de vision trop libre a de quoi chasser partiellement ce mauvais moment pour lui rendre un semblant d'enthousiasme.

- "Ok. T'as bien joué le jeu, alors j'accepte !"

Et c'est donc sans le moindre intérêt pour une potentielle question de pudeur - inexistante chez Milan - qu'il retire le pull de mi-saison qu'il a sur le dos ainsi que le t.shirt qui se trouvait en dessous. Voir Chandini si près de lui avec ce sourire lui donne terriblement envie de la prendre immédiatement dans ses bras. Et d'oublier ces histoires de massage pour le reste de la nuit. Mais il a bien envie de profiter encore un peu de cette ambiguïté qui règne toujours. Parce que si la miss ne l'a pas épargné avec ses questions, il ne faut évidemment pas s'attendre à ce que le basketteur soit plus clément... Attendant quelques instants tout de même, Milan laisse le temps à la jeune femme de se remettre de tout ça et de rentrer dans son nouveau rôle. Dans lequel elle devrait vite retrouver ses marques, cette façon de faire étant bien plus classique entre eux.

- "En fait, j'ai pas énormément de questions à te poser..." Faux. Bien sûr qu'un mec aussi curieux que lui en a tout un tas en réserve. Mais aucune qui ne se prête bien à leur situation. Ou du moins qui l'aide à faire progresser les choses comme il le veut. "Il n'y en a vraiment qu'une qui m'intéresse en ce moment." Et évidemment, cette façon de laisser sa phrase s'éterniser, laissant le suspens aussi longtemps que possible n'est pas particulièrement bon signe. "Qu'est-ce que ça t'as fait quand je t'ai embrassé tout à l'heure ? Qu'est-ce que t'en a pensé ?" Oui, techniquement ça fait deux, mais actuellement, les maths sont bien loin de ses préoccupations. "J'avoue que ce n'est pas toujours évident de savoir ce qui peut se passer dans ta tête." Un ton beaucoup plus chaleureux retrouvé pour prononcer ces dernières paroles. Parce qu'il n'est pas sans savoir qu'il n'est pas particulièrement bien placé pour faire ce genre de remarque.
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Sam 8 Déc - 0:06
Chandini Appachetty
Chandini Appachetty


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Milan répondait à absolument toutes tes questions et y rajoutait même des précisions. C'était une première et probablement le dernière fois que tu l'entendrais te parler de sa famille, des yakuzas aussi probablement.
Tu ne comprenais pas trop il s'excusait sur ce point car après tout, ce n'était pas comme s'il était l'un d'eux. Il n'y était pour rien alors comment pourquoi ressentait-il ce sentiment de culpabilité ? En tous les cas, il te rassura sur un point : ils ne reviendraient plus. Et il semblait en être si sûr que cela suffisait pour te faire sourire. Pauvre Milan, le voilà obligé de te rassurer sur ça maintenant…
C'était qu'il avait vraiment envie de continuer à promener ses doigts sur ta peau, ou peut-être pas puisqu'il venait d'accepter sans broncher que vous échangiez vos places. Ça avait été assez facile, peut-être même un peu trop. Tu ne pouvais t'empêcher de te demander comment c'était possible alors que tes yeux observaient le jeune homme retirer ses hauts. Peut-être ne voulait-il plus répondre à tes questions, tout simplement. Il avait dû penser qu'elles seraient peut-être drôles et amusantes, que tu t'endormirais rapidement mais il n'en était rien. Et puis, ce n'était pas comme si tu n'avais pas remarqué que ta question sur la mafia japonaise l'avait comme perturbé. Pauvre petit Ange, tu n'avais pas voulu lui rappeler de si mauvais souvenirs.

Tu le regardais s'installer sans lui adresser un mot. Peut-être ton esprit était-il encore en train de vagabonder ailleurs, à s'imaginer milles et un scénarios à propos de telles ou telles choses pour ensuite tout balayer à cause d'une nouvelle hypothèse. Mais maintenant que Milan était prêt, tu n'avais plus qu'à t'installer sur son fessier pour pouvoir le masser tranquillement. Tu t'excusas comme toujours juste avant. C'est vrai que ça ne devait pas lui faire du bien de se prendre tout ce poids en une seule soirée sur le dos. Tu n'avais pas oublié qu'il t'avait porté juste avant. Tu attendis un peu, fixant son dos avec un faible sourire avant de prendre le bougie et commencer à utiliser un peu de cire chaude, sans pour autant le brûler. Ce n'était pas comme si une énième cicatrice ferait la différence, mais si tu pouvais éviter qu'il en ait une par ta faute, ça t'arrangerait beaucoup.
Tu étais là, tranquillement assise sur le postérieur de la personne que tu massais. Tu te faisais plein de petits films dans ta tête sur ton avenir professionnel quand tout à coup, cette petite bouille d'hamster décida de rompre le silence et de te sortir de tes rêveries avec ses questions. Qu'est-ce ça pouvait lui faire de savoir ça ?! Bien évidemment que ton visage était rouge et que tes doigts s'étaient arrêtés, attendant qu'il ait fini de parler pour reprendre. Pourtant, tu ne dis rien. Tu étais en train de réfléchir, de repenser à tout ça. Alors Chandini, on attend tes réponses là, qu'est-ce que t'en as pensé toi, de ce baiser, hmmm ?

 « Je t'en veux encore un peu… ce n'était pas comme ça que j'avais imaginé mon premier baiser… »

Ah. Bon, tu lui en veux, d'accord mais à quel point ? Parce que pour quelqu'un qui est même un tout petit peu fâché, contrarié, tu étais en train de masser la personne qui t'avait mise dans cet état. C'était pas un peu bizarre ? Ah bah non, ta main t'avait vengé en le pinçant. Ce n'était probablement pas la meilleure chose à faire mais tu l'avais quand même faite, et comme si de rien n'était, tu avais repris ton massage de suite après. Tu ne l'avais certainement pas pincé assez fort pour qu'il puisse avoir réellement mal, mais il avait quand même pu le sentir. À moins que tu n'aies vraiment plus aucune force et que même en ayant l'impression d'appuyer de toutes tes forces, ça n'était pas le cas ? Étais-tu en train de le masser ou de lui caresser la peau ? Si c'était la seconde option, il te l'aurait probablement signalé.

« Mais hmm… Je ne comprends toujours pas. Je pensais que nos deux cultures étaient similaires sur le fait que s'embrasser en public ne se faisait pas…, tu marquas un temps d'arrêt en parole et en geste avant de recommencer à parler, Mais tu m'as mentie ! », finis-tu.

De nouveau, tu lui infligeas un pincement et tu te laissas reposer contre le dos tout huileux de ton petit soleil. C'est vrai, il t'avait menti. Juste avant, il t'avait dit que sa préférence allait pour les hommes et maintenant, il te disait que pour lui, hommes ou femmes, c'était la même chose et qu'il ne faisait aucune différence. Tsssk, qu'est-ce que signifiait tous ces changements de vestes ?! Tu soupiras doucement en fermant tes paupières, c'était qu'il faisait un bon matelas le bougre. Tu essuyais tes doigts sur la serviette avant de les passer dans ses cheveux, jouant avec le petit champ de blé qui poussait sur son crâne. Et depuis quand bouger tes doigts dans tes cheveux était devenu si fatigant ? Ta main finit par s'arrêter et tu semblais être aux pays des songes. Quel mal pouvait-il y avoir à dormir ?

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Jeu 13 Déc - 17:26
Milan Matsuda
M • Université - 3ième année
Milan Matsuda
Cette manie de toujours s'excuser... Évidemment qu'elle amuse Milan. D'autant plus que si la demoiselle savait ce qui peut tourner dans son esprit lorsqu'elle prend ainsi place, ce serait probablement à lui de demander pardon ! Parce que s'il a vraiment apprécié cet accès intégral au dos de Chandini ces quelques minutes, il sait aussi largement se satisfaire de cette position. A sentir la miss sur lui, la laissant gérer comme elle l'entend. Enfin, gérer... C'est le cas jusqu'à ce qu'il ne lui pose cette question. Pas besoin de la voir pour imaginer déjà le rouge qui doit prendre possession de ses pommettes. Ses mains qui se stoppent subitement sont un indicateur bien suffisant. Faisant évidemment sourire le sportif. Qui aime un peu trop faire cet effet.

Pourtant, sa réponse, il était loin de s'y attendre. Parce que son comportement n'a rien à voir avec celui d'une personne qui en voudrait à une autre oui. Généralement, lorsqu'une fille n'est pas contente - d'autant plus pour une telle raison ! - elle ne laisse pas le mec en question dormir chez elle... Ce qui est donc assez troublant. Mais c'est surtout la deuxième partie de cette réponse que laisse Milan sans voix. "Un premier baiser" ? Oui c'est bien ce qu'elle vient de dire. Alors s'il avait effectivement des doutes quant à ses possibles expériences en matière de sexe, son manque d'assurance étant assez révélateur, il était pour autant loin d'imaginer qu'elle puisse ne jamais avoir embrassé qui que ce soit ! Pour blondinet, tout le monde, à l'issue d'une première année à l'université, doit avoir fait ce genre d'expérience. Alors en troisième année... Comment c'est possible ?! Que tout le monde ne soit pas aussi à l'aise que lui pour en parler librement il peut le concevoir, mais tout le monde doit en avoir fait l'expérience, au moins en cachette... A priori, non.

Alors forcément, il se sent un peu mal. Bah oui. Il l'apprécie plus qu'un peu cette jeune femme. Ces conditions ne doivent bien sûr pas être celles qu'une petite tête de rêveuse devait s'imaginer... Malaise qu'elle vient bien vite lui ôter avec ce léger pincement qu'elle s'autorise. Et qui rend immédiatement son sourire à Milan. S'il lui suffit d'endurer si peu pour se faire pardonner, ça l'arrange bien ! Et cette pointe de culpabilité qui s'est emparé de sa poitrine - sisi il lui arrive d'en ressentir ! - fini de s'envoler en sentant ces doigts venir se perdre dans ses cheveux. Effet apaisant immédiat. Pourquoi faut-il qu'elle soit si mignonne ?! Décidément, les sentiments sont vraiment trop chiants à maîtriser !

Sentant Chandi fatiguer, Milan se penche très légèrement pour récupérer la miss directement sur le matelas. Se repositionnant sur le dos, il vient naturellement serrer la petite assoupie contre lui, passant ses bras autour d'elle pour la garder en exclusivité, de sorte à ce que la tête de la miss vienne reposer contre son torse. Oui, il n'y a personne d'autre et alors ? Il n'a seulement pas envie de couper ce contact direct entre eux. Et puis tout ce qu'elle vient de lui dire s'entrechoque dans son esprit. Qui a d'un côté très envie de profiter de cette situation pour aller beaucoup plus loin. Mais en même temps, si elle n'avait jamais embrassé personne avant ce soir, ses plans pour la nuit paraissent fortement compromis...

- "Excuse-moi."

Deux mots qu'il est habitué à prononcer. Mais cette fois, il y a beaucoup trop de choses à mettre derrière pour essayer d'en faire la liste. Pour lui avoir menti bien sûr. Pour ne pas être foutu de se comporter de façon moins ambigüe aussi. Pour ce baiser qu'il aurait dû lui avouer dès le départ être sincère. Et pour cette incapacité qu'il a à lui expliquer qu'il n'a rien de cet ange qu'elle continue à imaginer avoir face à elle. Mais ce n'est pas comme si Milan et l'honnêteté étaient de grands potes. On lui a très tôt appris à réfréner ces élans de sentimentalisme, à cacher continuellement ce qu'il peut ressentir, les émotions étant considérées comme une marque de faiblesse inacceptable.

Ce chaos qui règne en lui en ce moment l'empêche d'être beaucoup plus bavard. Seuls ses bras qui maintiennent leur étreinte acceptent de montrer cette envie de proximité. Il est de toute façon beaucoup trop mal pour que cela se manifeste différemment. Pourquoi faut-il que ce soit si simple avec toutes ces personnes dont il se fout royalement, et si difficile maintenant ? Après avoir fermé les yeux quelques secondes, davantage pour essayer de calmer son cœur qu'il sent battre beaucoup trop fort que par fatigue - il est de toute façon incapable de dormir maintenant - il laisse l'une de ses mains remonter - oui oui ! - jusqu'à la tête de la miss qui parait bien plus zen que lui actuellement. Chose exceptionnelle.

- "Je savais pas." Ah oui, il lui en faut du temps pour se décider à parler... Et quelque part, il espère que ce rythme lent qu'il sent de la respiration de Chandini soit le signe qu'elle soit complètement endormie. Histoire qu'elle n'entende pas ce qu'il peut dire dans cet état de trouble un peu trop prononcé pour garder le contrôle. "Je ferai ça bien la prochaine fois."

Bien sûr qu'il voudrait que cette prochaine arrive dans les secondes suivantes. Mais cela signifierait devoir s'éloigner de la demoiselle. Quasi rien oui, mais trop pour Milan quand même. Et surtout, prendre le risque de tout foutre en l'air définitivement. Alors oui, se résigner à passer la nuit ainsi sonne comme un échec dans cette tête blonde. Pas comme s'il avait l'habitude de garder un jean dans ces conditions, mais si cela lui évite de commettre une connerie dont il aurait du mal à se remettre, peut-être que ce n'est pas si mal. Rah, il n'est vraiment pas fait pour ces stupides histoires de sentiments ! C'est tellement plus simple de s'envoyer en l'air sans penser aux conséquences.
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Ven 14 Déc - 18:09
Chandini Appachetty
Chandini Appachetty


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Mais qu'est-ce que ?!

Tu te retrouvais à présent sur le lit, le vrai, telle une malpropre éjectée du dos de la petite tête blonde à côté de toi. À moins que c'était de ta faute ? Tu avais probablement voulu te tourner et du coup, tu te retrouvais maintenant là, sur la serviette et les draps. Et bien rapidement, sans te faire attendre plus longtemps, tu te fis enlacer par une paire de bras qui te présentaient leurs excuses. Tu ne savais pas trop pourquoi. Pour ce premier baiser ? Pour t'avoir éjecter de son dos ? Pour ne pas être très clair sur ses propos ? De toutes les manières, tu étais trop fatiguée pour trop réfléchir alors tu te contentas de garder les yeux fermés et de sourire faiblement, l'une de tes mains tapotant gentiment sur son épaule pour le rassurer.

« T'es pardonné… »

Après tout, peut-être que si tu avais été plus claire au lieu de tourner vaguement autour du pot… D'ailleurs, en parlant de vagues, tu n'arrêtais pas d'en sentir des toutes faibles. Rien de dérangeant ou qui ne te donnait mal au cœur. Bien au contraire ! Tu te sentais si bien et légère, il ne te manquait plus que le bruit de l'eau qui va et vient sur le sable et tu te croirais vraiment à la mer, en train de te faire dorer la pilule. Pour la chaleur que tu ressentais, c'était sûrement la faute à l'alcool et au que tu étais à présent collée à Milan. Quel doux petit soleil il faisait ! Tu étais couchée, à l'avant du bâteau. C'était quoi en plus ? Un petit yacht ? Tu avais certainement dû regarder quelque chose sur ton ordi où il y en avait mais tu profitais. Le soleil était présent, la mer était calme. Tu étais tantôt nue, tantôt en bikini. Cela ne semblait nullement te déranger alors que tu n'étais pas seule à bord. Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, le temps se couvrit et l'air semblait se rafraîchir si brutalement. Pourtant, on venait de te pousser à l'eau et tu avais beau essayer, tu ne parvenais pas à remonter. Tu n'étais pas en train de te noyer, et il n'y avait aucun danger, mais bon sang, c'était que ça glissait !
Si l'on sortait de ta tête pour regarder ce qu'il se passait dans la réalité, on découvrait une Chandini qui se blottissait dans les bras d'un Milan alors que l'une de ses fines jambes venait de se poser sur son ventre. La demoiselle ne semblait pas aussi désespérée que dans son rêve en tout cas. Tu l'avais entendu te parler sans comprendre ce qu'il avait dit et après quelques secondes, tu rouvris tes yeux en passant une main sur ton visage.

« Merci pour le bateau… »

Mais… tu étais encore dans les bras de Morphée malgré tes yeux entrouverts et tes bruits de réveil ? En tous les cas, la principale raison de ton réveil fut vite trouvée car tu attrapas vite fait la couette pour vous couvrir avec. L'autre, fut camouflée par une remarque à l'attention de la petite bouille d'hamster à tes côtés et au fait qu'il allait dormir en jean. Niveau confort, il y avait mieux. Et déjà que toi, avec juste un haut, une culotte et un short tu n'étais pas très à l'aise, alors dans ce genre de pantalon… il fallait que tu trouves la force pour rouvrir tes paupières, articuler et le pire de tout : te lever.

« C'est pas très grave si t'as pas de pantalon… »

Tu rajoutas, toujours à moitié endormie que ça ne serait pas la première fois et qu'il pouvait toujours aller prendre un de tes pulls s'il le souhaitait. Hé bien, est-ce que tu avais conscience de parler un peu trop et que tes propos pouvaient être mal interprétés ? Enfin, si l'on passait outre ce détail, ce n'était pas ainsi que l'on t'avait appris à t'occuper d'un invité. Tu t'étirais doucement en couinant avant de te redresser pour traîner des pieds jusque devant ton armoire. Tu attrapas l'un des plus larges pulls que tu pouvais avoir. Noir à capuche. Tu retournais auprès de ton petit ange pour le lui donner, il saurait très bien où aller se changer et tu en profitas pour éteindre la bougie ainsi que la lampe. Quand tu avais mis M. Canard sur le balcon, les volets étaient restaient ouverts. Tu n'aurais donc aucunement peur en te réveillant car la pièce ne serait pas dans le noir complet. Et finalement, tu te remis sous la couette.

Ah, que ça faisait du bien…

Cette fois, plus rien ne pourrait te déranger pendant ce tête-à-tête avec Morphée.

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Jeu 20 Déc - 21:19
Milan Matsuda
M • Université - 3ième année
Milan Matsuda
C'est décidément beaucoup trop facile avec Chandini. Enfin, facile de déconner et de se faire pardonner en suivant. Parce que pour le reste, ça relève du parcours du combattant ! Ils sont pourtant hyper proches en ce moment. Peu vêtus. Reviennent du meilleur endroit qui soit pour laisser toute inhibition à la porte. Elle a même bu ! Alors pourquoi est-ce qu'il ne ressent pas le moindre désir chez elle ? Pourquoi est-ce qu'il a l'impression que s'il essaie de la toucher, vraiment, il va se prendre un vent ? Ne réussir qu'à l'énerver ? Pour de vrai... Et finir dans la catégorie des mecs à éviter. Inconcevable pour Milan !

Pourtant c'est affreusement tentant. Elle est là, contre lui, à respirer calmement. Ce serait si simple de laisser carte blanche à ses mains. Leur laissant une liberté totale pour se balader où bon leur semble comme il le fait si souvent. Ne pas s'arrêter à la seule parcelle de peau à laquelle il a eu accès jusqu'à présent. Afficher clairement ses intentions dans le but de réveiller cette envie de contact physique avancé chez elle. Premier baiser. Ah, oui. Cette réponse suffit à justifier absolument toutes ces questions qui ne le laissent pas tranquille. Enfin, qui ne le laissent pas tranquille jusqu'à ce que Chandi le noie sous une histoire de bateau. Quoi ? Elle dormait donc vraiment ? Déception ultime.

Heureusement, il trouve un certain réconfort dans l'autorisation que lui donne la miss. Oui, celle de retirer son jean. Toujours aussi maladroite, mais il commence à se faire à ce trait de caractère. Qui l'amuse toujours autant. Venant de n'importe qui d'autre elle sonnerait comme une victoire. Là, il n'a malheureusement aucun doute sur le fait qu'il ne s'agisse pas d'une invitation à plus. D'autant plus en l'entendant bafouiller que ce ne serait pas la première fois. Mouais, cette fois il a beaucoup plus de doutes quant à la signification de ces paroles. Elle a déjà dormi avec d'autres mecs quasi à poil à côté d'elle ? Hum, cette explication ne lui plait pas du tout. Tout comme l'idée du pull. Et puis quoi encore ?

- "T'inquiète pas pour moi, j'vais me débrouiller."

Mais la miss s'extirpe déjà difficilement du lit, ne démordant pas de son idée. A moins qu'elle ne soit déjà en mode somnambule ? Quoi qu'il en soit, Milan ne se gêne pas davantage pour déboutonner son pantalon, et le faire glisser jusqu'en bas de ses jambes. Le tout sans sortir des couvertures - c'est vrai que la chaleur qu'il y a là dessous n'est pas déplaisante ! Puis repose le jean en dehors du lit, sans prendre la peine de le plier. Et s'il attrape le pull que lui tend Chandini en revenant plonger sous la couverture, ce n'est que par politesse. Bien sûr qu'il n'a pas l'intention de l'enfiler ! Il dors bien mieux en caleçon. Et quitte à voir ses beaux plans pour la nuit partir en fumée, autant en profiter un minimum quand même.

C'est donc très naturellement que Milan vient de nouveau se coller à la demoiselle prête à se rendormir instantanément. Elle est encore toute refroidie de sa mission pull inutile. Raison plus que suffisante à ce que le sportif passe un bras autour d'elle pour la garder contre lui, sentir cet échange de chaleur. Dormir dans un même lit avec blondinet qui reste bien sagement sur un bord pour éviter tout contact physique ? Impossible. D'autant plus quand rien de satisfaisant ne s'est produit ! Puis, très étonnement, se contente de venir déposer un simple bisou dans le cou de la miss.

- "Bonne nuit Choupi."

Rien de plus. Pas une main déplacée qui viendrait se perdre un peu trop bas sur ses hanches. Ni même un mordillage d'oreille provocateur. C'est déjà suffisamment difficile de rester parfaitement maître de son corps. S'il se laissait guider par son instinct, dans ces conditions, il deviendrait impossible de cacher la nature des idées qui restent malgré tout en fond dans son esprit. Et s'il arrive déjà à la mettre en colère avec un simple baiser, mieux vaut ne pas précipiter les choses. Faire ça comme il faut... Dans le bon ordre. Et pourtant... C'est qu'il en a envie ! Argh. Fermer les yeux. Respirer lentement. Concentration maximale. Avec un peu de chance il finira bien par s'endormir. Sinon... Bah c'est quand même plutôt agréable.
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Dim 23 Déc - 12:21
Chandini Appachetty
Chandini Appachetty


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Milan le soleil, ou Milan le radiateur ?

Quand il se recolla contre toi, tu ressentis le contact de sa peau et sur le coup, tu ne percutais absolument pas. Tu ne savais même pas pendant combien de temps tu avais dormi en plus. Est-ce que cela se comptait en quelques minutes ? En une dizaine ou peut-être une demi-heure, une heure ou plus ? En tous les cas, tu rouvris tes yeux et ne semblais plus si désorientée que précédemment. Cette fois, tu gardas un peu le silence, te remettant de ce réveil si soudain que tu venais de subir en te sentant tomber dans le vide absolu. Ces grands bras qui te serraient t'offraient un doux réconfort alors que tu leur avais bien transpiré dessus. Erk !, mais c'était que mademoiselle crevait réellement de chaud là dessous. Tu t'excusais sans trop oser regarder si l'adorable hamster qui te câlinait était réveillé, et te tournas pour pouvoir reposer ta tête sur son torse. C'était bien mieux ainsi, tu passas à ton tour un de tes bras autour de sa taille avant de finalement le regarder. Il était encore réveillé ? Ne dormait-il jamais ? Tu n'arrêtais pas de repenser à ses paroles et ses questions. Il était gay mais ses sentiments n'étaient pas bridés par le genre, et il s'intéressait à ce que tu avais pu ressentir par votre baiser. Il ne semblait pas vraiment comprendre ce que tu ressentais, tout comme toi en fait et c'était peut-être pour ça que tu avais l'impression de ne pas avoir d'équilibre. Tu ne savais pas sur quel pied danser et avec la perspective de te retrouver complètement seule s'il te mettait un gros vent et ne voulait plus te reparler par la suite… non merci.


Mais peut-être qu'en jouant avec ces deux cartes…


Il était vrai que tu pouvais jouer sur deux bonus, deux jokers. Le premier était qu'il devait se faire pardonner. Le second était que ce n'était pas avec un seul baiser volé que c'était bon, tu n'allais plus rougir devant les autres si vous aviez à le faire en public. C'était d'un tel pathétique, et tu t'en rendais bien évidemment compte. Pourtant, être honnête avec lui sur ce point ne semblait pas être dans tes cordes là. Tu finis également par remarquer que Monsieur était simplement… en boxer. Il n'avait même pas mis le pull et il te donnait autant chaud ? Wow…Tu secouas doucement tes pensées pour les remettre sur le droit chemin et, profitant qu'il ne dormait pas, tu commenças lui parler, lui faire part d'un petit regret qui trottinait dans ton esprit :

« C'est dommage que j'ai voulu partir aussi vite, ça avait l'air bien et en plus, on n'a pas pu tout voir… Je suis désolée de t'avoir fait gaspiller ton argent pour rien. »

Oui bon, tu avais préféré commencer avec ça. Il était vrai que maintenant, tu avais bien envie d'y être, de pouvoir tout découvrir, être choquée, surprise, par cet univers qui t'était étranger. Si jamais il y avait une prochaine fois, tu ne boirais certainement que du sans alcool ! Plus question de te gâcher la soirée ainsi. D'ailleurs, c'était peut-être là le meilleur moment pour en venir à ce qui t'intéressait vraiment. Tu te redressas pour t'asseoir sur tes talons, les mains sur tes genoux et toujours à ses côtés. Est-ce que tu avais besoin d'une dose de courage pour dire ce qui te brûlait les lèvres ? Effectivement. Est-ce que tu redoutais sa réponse négative ? La réponse n'était absolument pas fausse.

« Je… t'en veux encore un peu mais hmm… J'aimerai bien que tu me rendes mon premier baiser… s'il te plaît ? »

Pourquoi avais-tu rajouté ce “s'il te plaît ?” à la fin ? Ce n'était pas comme si tu lui demandais de te prêter un stylo ou de porter un sac de courses. Tu avais pourtant essayé de formuler ça avec autant d'assurance que tu le pouvais, telle une femme confiante et sûre d'elle à 100% mais pour ton petit cœur, cela semblait être aussi difficile que de courir un marathon et le voilà qui battait bien fort dans ta poitrine. Tsssk, si tu pouvais mettre le temps sur pause histoire de respirer un grand coup pour le calmer, ça te ferait le plus grand bien mais là, tu étais juste en train d'attendre sa réponse et chaque milliseconde semblait durer une éternité.
Et comme si ce n'était pas suffisant, tu semblais avoir décider de l'accabler d'une nouvelle reproche en le tenant pour seul et unique responsable de la chaleur qui régnait sous la couette. Ce n'était bien évidemment pas ton but, mais tu étais tellement stressée par un possible refus que tu semblais avoir décidé de tendre le bâton pour te faire battre. Quand vous étiez dehors, il t'avait presque laissé te transformer en un petit glaçon. Il avait fallu menacer d'aller réclamer de la chaleur à quelqu'un d'autre et là, c'était comme s'il tentait de te faire fondre.

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Mar 1 Jan - 16:46
Milan Matsuda
M • Université - 3ième année
Milan Matsuda
C'est vraiment bizarre cette sensation. Simplement rester là, allonger contre Chandini, sans rien de plus. Tellement bizarre que Milan est incapable de s'endormir. C'est loin d'être désagréable, seulement il y a beaucoup trop de choses qui tournent dans son esprit en cet instant pour qu'il puisse trouver le sommeil. Alors il reste seulement là, à réfléchir sûrement un peu trop, incapable qu'il est d'analyser ses propres sentiments.

Il n'a pas le temps de trouver la moindre réponse à ce mini chaos qui règne dans sa poitrine que la miss commence à se tortiller. Et inévitablement... S'excuse. Qu'est ce qu'elle a bien pu faire cette fois ? Ah, elle a trop chaud ? Bah oui, c'est sûr qu'il attendait des excuses ! Un nouveau sourire alors que Chandi vient trouver une position plus confortable - et de sorte à trouver un peu de fraicheur peut-être - Milan ne sait plus quoi répondre. Bien sûr que si ça l'avait dérangé il se serait décollé de la demoiselle ! Enfin, vu qu'elle vient l'enlacer, il ne va sûrement pas se plaindre ! Et profite seulement de cette tête contre son torse et de ce bras qui passe autour de sa taille.

En revanche, le sportif était loin de se douter des paroles qui allaient être prononcées. Ouah, Chandini qui lui avoue être déçue de ne pas avoir pu tout voir avant de quitter ce salon un peu à part ? Bah oui, il a bien compris que ce n'était pas ce à quoi elle s'attendait initialement. Et qu'elle s'est probablement demandé dans quel endroit elle venait de mettre les pieds en découvrant les stands et l'ambiance qui y régnaient. Ce serait plutôt une bonne chose ça non... ?

- "J'ai pas l'impression d'avoir gaspillé quoi que ce soit. Et sûrement pas pour rien. J'suis content d'avoir pu aller là bas avec toi."

Mais il n'a pas le temps d'enchainer sur une blague un peu bancale, relative à une potentielle prochaine fois, que la demoiselle reprend son air beaucoup trop penseur. Et la position qui va avec. Hum, ça par contre, c'est pas trop bon signe. Alors Milan se contente d'attendre qu'elle réussisse à lui dire ce qui semble la préoccuper. Et... Le résultat est des moins prévisibles. Et des moins compréhensibles...

Qu'est-ce qu'elle veut dire ? Comment ça "rendre son premier baiser" ? C'est un truc d'Inde ça ? Ou alors encore une mauvaise traduction ? A moins que ce ne soit seulement un concept qui lui est totalement inconnu ? Ouais, il avait réussi à trouver un certain équilibre mental suite à l'endormissement de la jeune femme, mais là tous les éléments recommencent à jouer au flipper dans sa tête. Est-ce qu'elle veut juste qu'il lui présente des excuses sincères pour son geste ? Reconnaitre qu'il n'aurait pas dû l'embrasser ainsi et qu'il s'engage à ne pas recommencer ? Ou bien, est-ce qu'à l'inverse elle veut qu'il le refasse, mais pour de vrai cette fois ?

Comment il est sensé réfléchir correctement dans ces conditions en plus ?! L'étonnement - et l'incompréhension certes - qui prennent place sur son visage, le temps de chercher toutes les significations possibles à ces paroles, laissent finalement place à cette même mine réjouie qu'il adopte au quotidien. Bah oui, parce que quitte à ne pas savoir quelle est la bonne option, autant choisir celle qui lui plait le plus. Dans tous les cas, le risque d’échec est de 50%, alors autant le rendre au moins agréable. Et là, ce n'est pas bien difficile de savoir sur laquelle des deux options se porte son choix.

- "Ok. Mais on laisse tomber ces histoires de couverture pour cette fois. J'ai pas envie que tu m'en veuilles encore."

Ouais, il préfère pouvoir seulement profiter qu'ils soient tous les deux, seuls. Milan se décide donc à se redresser, de sorte à pouvoir se rapprocher de Chandini. Puis se place face à elle. Et sans l'attirer à lui, laissant une liberté totale à la miss à l'exception d'une main qui passe au niveau de sa nuque, dépose un nouveau baiser sur les lèvres féminines. Plus lentement que la fois précédente. Laissant cet échange se prolonger quelques secondes, restant pour autant très classique. Premier baiser on a dit.

Ce n’est pourtant pas parce qu’il s’agit techniquement de la seconde fois – oui bon c’est censé être un second premier baiser mais c’est beaucoup trop subtil pour Milan – que son cœur se tient parfaitement calme. Les pulsations s’emballant un peu trop alors qu’il rompt ce contact physique, le sportif se laisse de nouveau tomber dos sur le matelas. Mais embarque cette fois Chandi avec lui. Ils ne vont quand même pas rester à genoux…

- "Et puis, s'il faut que j'attende d'avoir une excuse pour pouvoir t'embrasser à chaque fois, ça va être un peu chiant."

Dire les choses simplement... Pas pour Milan non. C'est qu'il n'est pas tout à fait sûr de lui non plus. Déjà parce qu'il n'oublie pas qu'il n'a toujours pas la moindre idée de ce que signifiait réellement la demande de Chandi. Mais en plus, il ne sait pas à quoi tout ça va bien pouvoir le mener. Comment il va pouvoir faire évoluer cette relation qui dérape ? Enfin, ces questions superflues ne se règleront qu'en temps voulus. Pour le moment il est bien plus occupé à scruter la réaction de la petite indienne.

- "Alors ? Tu m'en veux toujours ?"
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Mar 1 Jan - 20:43
Chandini Appachetty
Chandini Appachetty


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Assise sur tes talons, tu attendais sa réponse. Qu'elle soit négative ou positive, tu ne lui demandais pas grand chose à part, en tout premier lieu de te répondre et malgré ça, il n'en fit rien. À la place, il te fixait avec cet air de stupéfaction, comme s'il s'agissait de quelque chose d'invraisemblable ou d'incroyable. Quand il reprendrait ses esprits, allait-il rire de ta demande et se tourner pour dormir ? À moins qu'il ne te réponde que d'un simple “Ok” en haussant ses épaules avant de t'offrir ce que tu voulais. Et tu étais là toi, à finalement baisser tes yeux verts en direction des draps, le cœur battant à vive allure dans ta poitrine. L'attente te sembla durer une éternité. Une éternité plongée dans le doute et dans laquelle tu te tourmentais avant d'enfin l'entendre. Il te le rendrait pour de vrai ? Waw, ça venait d'accélérer encore un peu dans ta cage thoracique. Tu n'avais pas réussi à répondre quoi que ce soit, surprise par sa réponse malgré que c'était ce que tu voulais. Tu ne pouvais pas le nier, mais tu étais contente, impatiente et en même temps, paralysée sur place. Comment c'était censé se passer cette fois ? Est-ce que vous devriez vous mettre debout ? Vous restez là, assis ? Vous vous prenez dans les bras l'un de l'autre ? Et alors que tes deux yeux verts le voyaient se rapprocher, dans ton cerveau, c'était la panique ! Que fallait-il que tu fasses ?! En réalité, il n'y a aucune règles sur ça Chandini, tu n'as vraiment pas besoin de te stresser de la sorte mais bon, c'est plus fort que toi.


Une main sur la nuque, un baiser sur tes lèvres.



Ça y est. Ton véritable premier baiser. Après un petit temps d'hésitation, tu finis par poser l'une de tes mains sur son cou, ou plutôt de l'y caler confortablement. C'était une sensation étrange que tu ressentais et à cet instant précis, pendant ce court moment qui était tien, tu te sentis pousser des ailes. Tu étais en train de flotter sur un petit nuage tandis que ton cœur semblait se battre pour le batteur d'un groupe de rock.
Et puis finalement, vos lèvres se séparèrent. Cela ne te fit pas redescendre de ton petit nuage, mais lorsque tu réalisas que vous étiez de nouveau couchés, tu serras doucement le petit radiateur contre toi alors que ta tête retourna sur son torse. Tu n'avais absolument pas compris ce que Milan avait voulu dire, tu étais encore bien trop occupée à essayer de te ressaisir, cela ne signifiait probablement rien pour lui alors on se calme et on arrête de se faire des films. Et si c'était le contraire ? Peut-être qu'il était juste aussi bête que toi ? Mais normalement non car s'il a  déjà eu des sentiments pour quelqu'un, ce n'est pas une sensation qui devrait lui être inconnue. Tu ne pouvais t'empêcher d'avoir un sourire détendu et satisfait, et tu étais bien contente qu'il ne puisse pas le voir. Il en rirait probablement.

« Alors ? Tu m'en veux toujours ?  »

Ah ? Tu réfléchissais, essayant de te remémorer ses dernières paroles… S'il avait besoin d'une excuse pour t'embrasser… Ce serait égoïste et malsain de lui répondre que oui, non ? Destructeur pour ton cœur aussi. Mais tu n'étais pas très rationnelle, ton cerveau et toutes les alertes qu'il t'envoyait se faisaient balayer d'un bon coup de pied au derrière, bien loin. Tu t'étiras les jambes avant de lui répondre :

« Oui, horriblement »

Est-ce que tu étais au courant que quand on mentait, il fallait avoir l'air convaincante ? Non mais parce que là, avec ton large et heureux sourire et le gros câlin que tu lui offrais, disons que paraissais plutôt bien partie pour décrocher l'oscar de la menteuse la plus médiocre. Quand finalement tu tournas ton visage vers le sien, ce ne fut non, pas pas pour en réclamer encore un, mais plutôt pour lui demander si tout allait bien de son côté. Et comme presque toujours, ton téléphone vibra avec insistance. Tu te penchas pour le récupérer en te demandant qui et pourquoi, à une telle heure pouvait avoir quelque chose à te dire. Si tu allais bien ? Tu étais vraiment surprise par cette question qui venait d'une Kanae complètement paniquée, et quand tu osas lui demander ce qui la préoccupait autant pour qu'elle ne dorme pas, tu te fis crier dessus. Vraiment. Pourquoi ? Hé bien au vu de ta tenue, de l'endroit où tu étais et d'avec qui tu te trouvais… mais comment est-ce qu'elle pouvait être au courant ?! C'est pas possible, elle te surveillait ou bien ?

« Il ne t'a rien fait, hein ?
- Est-ce que ça compte s'il m'a portée sur son dos ?
- … enfin bref, n'oublie pas ce que je t'ai déjà dit : tu l'oublies. Lui et toi, c'est mort par avance. Tu vaux mieux que ça.», lâcha-t-elle sèchement avant de raccrocher.

Ah bah voilà de quoi vous redonner le moral. Un appel comme on les aime ; après avoir passé ton temps à planer parmi les nuages, voilà qu'elle venait de t'arracher les ailes et de te laisser t'écraser au sol, lamentablement. Tu reposas ton téléphone en soupirant faiblement et tournas le dos à Blondie. Déjà que tu n'avais pas voulu qu'il voit ta tête d'imbécile heureuse, alors ce n'était pas pour qu'il voit celle de l'idiote attristée. Pourquoi est-ce qu'elle revenait toujours te rabâcher la même chose celle-la en plus ? Est-ce qu'elle avait été elle aussi eu droit aux bras et baisers de la petite bouille d'hamster ? Était-il vraiment si horrible que cela pour que le côtoyer en ami ou plus si affinités te soit si formellement déconseillé, ou plutôt interdit ? Était-ce de la jalousie ? Non, il n'y avait pas de raisons, enfin, pas à ta connaissance. Et puis pourquoi tu valais mieux que ça ? Cette fois, tu te retournais pour lui poser une simple question :

« Dis, est-ce que tu as été hmmm…proche, de Kanae avant ? »

Tu t'excusas alors de lui poser cette question, lui disant que tu savais très bien que ça ne te regardait pas sauf que… Ça te perturbait. Ça te semblait tellement bizarre depuis si longtemps qu'il fallait bien qu'un jour ou l'autre, tu finisses par lui poser cette question. Serait-ce une ex un peu trop possessive ? Ou une personne qui en savait bien trop sur ce petit ange qui n'en était peut-être pas un ?

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Jeu 3 Jan - 15:49
Milan Matsuda
M • Université - 3ième année
Milan Matsuda
On dirait bien qu'il a fait le bon choix ! Alors comme ça, Chandini voulait vraiment qu'il l'embrasse ? Sans se cacher derrière tout un tas de prétextes... Eh beh, il n'y croyait pas ! Pourquoi ? Difficile à dire. Peut-être parce que ce n'est pas le genre de choses qu'il fait avec des personnes qu'il apprécie sincèrement. Quoi qu'il en soit, elle a l'air ravie, et c'est tout ce qu'il faut à Milan pour retrouver une certaine sérénité emprunte d'enthousiasme. Oui, même les paroles de la miss ne suffisent pas à lui enlever une partie de son sourire. Si c'est comme ça qu'elle lui en veut, alors il peut parfaitement s'en accommoder ! Tant qu'elle reste dans ses bras de son plein gré, il devrait pouvoir gérer !

En revanche ce téléphone qui sonne de nouveau est beaucoup moins facile à supporter. Elle reçoit vraiment des appels non stop ?! Il fait encore nuit pourtant ! Ce n'est absolument pas l'heure pour ça ! A moins qu'elle aussi ait des amis un peu trop fêtards qui appellent, bourrés, sans être en état de se soucier d'un bon timing ? Hum, ce serait pas de chance. Parce qu'à tous les coups, elle ne va pas pouvoir s'empêcher de donner un coup de main...

Déjà, il ne doit pas s'agir de ses parents puisqu'elle parle en japonais. Super, au moins il peut comprendre une partie de la conversation. Bien sûr que ça l'intéresse ! Faire semblant de ne pas écouter ne lui ressemble pas. Une vraie commère ! Et encore plus dans une telle situation ! Hum, et il fait bien de garder une oreille attentive - oui les deux ok... - parce que de ce qu'il arrive à comprendre, ça ne lui plait pas. Pas du tout. Qui essaye de tout foutre en l'air ?! Parce qu'en plus Chandi décide maintenant de lui tourner le dos. Même après avoir raccroché. Heureusement qu'elle est du genre à ne pas cacher trop longtemps ce qui la tracasse. Ou du moins à ne pas bien le cacher.

Kanae... Au moins elle a réussi à trouver une bonne amie. Qui s'inquiète pour elle et qui réagit au quart de tour. N'empêche, les nouvelles vont vite ! Encore plus qu'il ne le pensais. Ce qui dans cette situation ne l'arrange pas des masses. Et en plus il lui faut trouver une réponse...

- "Proches... Pas vraiment. En fait..." Erf, pourquoi c'est si chiant à raconter ? Parce qu'il n'a absolument pas envie de parler de ce genre d'histoires pile à ce moment là. Enfin, tant qu'elle garde ça dans un coin de sa tête elle risque de garder cette mine chiffonnée. Autant s'en débarrasser maintenant. "C'était il y a longtemps. Je venais de rentrer à l'université. Et je flirtais un peu avec une de ses amies de l'époque. Mais ça s'est pas super bien terminé. Et je crois qu'elle m'en a un peu voulu."

Pour ne pas dire qu'il s'était comporté comme un parfait connard avec cette pauvre fille. A se désintéresser totalement d'elle après avoir obtenu ce qu'il voulait. Forcément que récupérer une amie en pleurs dans ces conditions ne doit pas laisser de bons souvenirs... Mais ça va, il y a prescription maintenant ! En plus depuis, il fait gaffe à éviter ce genre de comportement avec les filles de l'académie. Ou du moins pas avec celles qui ne sont pas clairement d'accord pour les plans d'un soir C'est pas bon pour la réputation oui... Dans tous les cas, ce sujet ne lui plait vraiment pas. Et il compte bien en changer sans plus tarder.

Et pour ça, rien de mieux que de changer un peu les idées de Chandini ! Il ne va quand même pas se laisser avoir si facilement par un simple coup de téléphone ! Milan repousse alors légèrement la demoiselle sur le matelas et l'accompagne, de sorte à se retrouver au dessus d'elle, un bras de chaque côté de ses épaules.

- "Mais faut pas t'inquiéter pour ça. J'ai changé depuis. Et j'ai pas du tout envie que tu puisses pleurer par ma faute."

Chose étrangement vraie. Pourtant, la petite voix au fond de sa tête qui tente de lui dire que dans ce cas il est sur la mauvaise pente, il la met bien sagement en sourdine. Et préfère à la place venir retrouver ces lèvres pour les embrasser de nouveau. Parce que paradoxalement, il ne sais pas combien de temps ça va pouvoir durer, alors il compte bien en profiter ! Mais il ne veut pas pour autant effrayer la miss et revient donc se poser à côté d'elle, avant de déraper complètement.

- "Je sais pas vraiment ce que tout ça veut dire et où ça va nous mener. Mais tu me plait. Beaucoup. Alors, t'as pas à avoir peur de moi."

Ouah, c'était bien plus simple à dire que ce qu'il ne croyait. Parce qu'habituellement, ce genre de belles phrases vont bien quand il n'en pense pas un mot. Alors que depuis le début, avec Chandi, il se sent un peu désarmé. Peut-être parce que ça reste l'option la plus simple pour aborder la suite.

- "Par contre, je ne pourrais pas te proposer qu'on sorte ensemble. Enfin, pas tout de suite. C'est heu... Encore assez délicat à gérer pour moi. Ça t'embête ?"

Ouais, il y a des choses plus difficiles à dire que d'autres... Et là clairement, ça sort beaucoup moins facilement ! Parce qu'il a parfaitement conscience avoir encore beaucoup trop de problèmes avec la notion de fidélité. Pas évident pour un mec aussi jaloux que lui... Et en plus, il sait très bien qu'il ne pourra jamais présenter sa famille à qui que ce soit. Du moins à qui que ce soit non issu de ce milieu. Sans compter que cette réputation d'éternel célibataire lui convient bien. Aucune contrainte oui. Alors plutôt que de chercher des explications à cette annonce qui peut paraitre étrange, c'est bien plus simple de renvoyer la balle !
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Jeu 3 Jan - 23:41
Chandini Appachetty
Chandini Appachetty


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Durant cet appel, tu avais bien évidemment remarqué que la petite tête d'hamster était en train d'écouter. Ce n'est pas bien difficile à deviner, il suffisait de lui jeter un coup d'œil pour savoir qu'il agissait comme un véritable petit enfant curieux de tout savoir sur ce qu'il se passait ! Et c'était probablement pour ça que le sujet était un peu plus dur à aborder pour toi. Alors tu regardais le mur d'en face, avant de finalement lui tourner complètement le dos, prise par un petit coup de déprime à cause de cette séance de remontrances et de mise en garde. Alors quand tu lui demandas de t'éclaircir un peu la situation, tu ne t'attendais pas vraiment à ce genre d'explication. C'est vrai quoi, tu avais commencé à te faire tout un tas de films et séries entre ces deux pour qu'au final, ça se fasse balayer d'un revers de la main. Est-ce que tu étais déçue ? Non, bien sûr que non. Mais tout ça te fit davantage réfléchir.

Donc si tu comprenais bien, il y avait eu un problème avec une fille il y a deux ans de ça et depuis, il endossait le rôle d’un vilain, du goujat, un malotru ; en plus Kanae était visiblement bien au courant de toute cette petite histoire et s'était confiée pour mission d'éloigner chacune des personnes qui s'approcheraient trop près de ce petit ange. Qu'avait-il pu faire ou dire pour qu'elle puisse en arriver à de telles extrémités ? Enfin, ça ne te concernait pas et vu qu'il t'avait répondu, tu te contentas de lui répondre d'un petit  « Oh je vois », même si tu ne voyais pas vraiment. Mais bon, tant pis, peut-être un autre jour, une autre année. Enfin, tu ne devais plus penser à ça et essayer de te rendormir. Tu lui offris un faible sourire comme pour le lui indiquer mais aussi pour le rassurer mais voilà, le petit radiateur ne l'entendait pas de cette oreille.

Mais qu'est-ce qu’il… Qu'est-ce qu'il lui prenait tout à coup ? Tu le regardas sans trop comprendre. Qu'est-ce qu'il lui arrivait ? Qu'est-ce qui avait bien pu se passer dans sa petite tête ? Est-ce qu'il avait eu peur que tu l'aies catalogué comme personne à éviter après cette révélation ? Non, tu voulais juste dormir, tu ne pensais pas à mal. Tu avais voulu le rassurer sur ce point, passer ta main sur son épaule, dans ses cheveux et rire doucement en lui disant que ça n'avait pas vraiment d'importance mais tu étais comme…intimidée. Alors tu essayas en vain de regarder ailleurs, même si tu avais une belle vision de bras et poignets. Tu avais bien essayé de regarder en bas mais à peine eus tu croisé l'élastique de son boxer que tu avais  finalement changé d'avis pour retourner à son visage et son torse, le visage paprika, espérant qu'il n'ait rien remarqué.


Zut et crotte, ça ne se faisait pas !


Enfin, il semblait vouloir te rassurer et en profita pour revenir t'embrasser. C'était le troisième de la soirée et tu sais ce qu'on dit ? Jamais deux sans trois. Mais cette fois, bien que tu appréciais encore ce contact, tu semblais juste un peu perdue quand il reprit la parole. Mais bon au moins, il était revenu à côté de toi et tu pourrais réfléchir à tout ça tout en t'endormant. Mais attend, tu étais censée avoir peur de lui ? Tu avais loupé combien d'épisodes ? Tu te tournas sur le côté pour lui faire face.

« Mais… Pourquoi je devrais avoir peur de toi ? », demandais-tu.

Tu avais l'air d'être totalement perdue par tout ce qu'il disait et tout ce à quoi ça pouvait te faire penser. Quand il se recoucha dans tes draps, tu ne savais pas trop si tu pouvais, s'il voulait encore de ta présence contre lui alors tu te contentas de simplement poser ta main contre sa taille, observant tes doigts sur sa peau.

« C'est mieux pour le moment, non ?, tu marquas une petite pause en attendant sa réponse puis relevas ton visage pour lui embrasser la joue avec un sourire, Mais maintenant on dort ! »

Parce que s'il continuait à répondre à chacune de tes questions, vous n'étiez pas prêts de vous endormir. Enfin, surtout lui. Toi, même si ça avait été très court, tu avais au moins fait une sieste. Lui non, rien du tout. Alors tu le pris dans tes bras, tant pis s'il voulait être tranquille dans son coin de lit, et te laissas bercer par tout ce flot d'émotions et de questions. La nuit portait conseil selon les dires, mais ce n'était pas de ça dont tu avais besoin là.
Après trois intenses minutes de réflexion pendant lesquelles ton cerveau réfléchissait à cette notion de couple et te faisait un argumentaire détaillé sur le fait que c'était bien mieux que vous n'en soyez pas un au vu de ton ignorance totale sur le sujet et sur ce qu'il se faisait ou non, tu recommençais déjà à piquer du nez. Et puis en plus, tu n'avais pas envie de risquer de gâcher votre relation alors si vous pouviez rester hmmm… amis ? Est-ce que ça s'embrassent des amis ? Peut-être pas de cette manière. Ensuite, après cinq minutes, c'était dans les doux bras de Morphée que tu avais de nouveau trouvé refuge. Et cette fois, il n'était plus question de tomber du haut d'un immeuble ou de bronzer sur un yacht pour faire trempette à la mer. Pour le moment, c'était juste vide, doux et réconfortant. Tu n'allais pas cracher dessus, bien au contraire.

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Lun 7 Jan - 14:06
Milan Matsuda
M • Université - 3ième année
Milan Matsuda
Bien sûr qu'il l'a vue cette gêne passer sur le visage de Chandini à travers un nouveau changement de couleur. C'était même en partie le but recherché ! Obliger son esprit à revenir dans cette pièce au lieu de continuer à vagabonder sur il ne sait quel genre d'idées tout droit sorties de ce téléphone. Et sûrement déjà bien modifiées par l'imagination de la demoiselle. Alors Milan ne fait aucune remarque, et attend juste qu'elle se décide à lui répondre.

Mais la première phrase qu'elle prononce ne lui plait qu'à moitié. Bon, d'un côté, ça veut dire que Kanae n'a pas réussi à lui retourner suffisamment le cerveau pour qu'elle puisse se méfier de lui. Mais d'un autre, il est bien embêté pour lui répondre. Bah oui c'est vrai ça, qu'est-ce qu'il peut bien dire face à ça. Il ne lui reste plus que sa technique habituelle du haussement d'épaules désinvolte accompagné d'un grand sourire, et de balayer tout ça à l'aide d'un simple "Bah, pour rien justement !". Hoplà, pirouette.

D'autant que la suite est bien plus plaisante. Puisque Chandi revient vers lui et ne parait pas lui tenir rigueur de cette absence d'engagement clairement énoncée. A moins qu'elle ne fasse comme si ça ne la touchait pas alors que c'est l'inverse ? Difficile à dire avec elle... Quoi qu'il en soit, il faut reconnaitre que ça arrange bien le sportif, alors il ne va sûrement pas s'aventurer plus loin. Et se contente donc d’acquiescer avec un bref "Ouais, sûrement." Pas hyper classe mais qui lui permet au moins de régler cette question délicate dès à présent !

Et il fait bien, parce que sans ça, il serait encore emmerdé par beaucoup trop de questions incessantes pour pouvoir dormir comme le propose déjà Chandini. C'est vrai que la pauvre n'a fait que se réveiller.... Ah bah c'est pas de tout repos de dormir avec Milan ! Et pourtant, il est étonnement extrêmement sage cette nuit ! Finalement, tous ces efforts de contrôle de soi sont plutôt épuisants. C'est vrai que maintenant que la miss le fait remarquer, il est quand même bien crevé...

- "T’as raison. C’est largement mérité ! Bonne nuit !"

Autant parce que Chandini a réussi à le supporter tout ce temps que parce qu’il s’est bien tenu ! Un sourire satisfait en sentant ce bisou venir se poser sur joue, il sait bien qu'il ne lui faut pas trop en demander d'un seul coup. Alors il va s'en contenter pour le moment. Milan fini par remonter la couverture un peu plus sur eux, et pour la première fois, envisage vraiment de dormir. Il ne lui faut d’ailleurs pas plus d’une minute après avoir fermé les yeux pour sombrer dans un sommeil profond. Habitué à être limité dans son nombre d’heures passées à dormir, son corps n’a pas eu d’autre option que d’apprendre à récupérer vite. Et pour ça, rien de mieux qu’un sommeil de plomb, sans rêves, et dont il est difficile de le sortir.

Mais dont il émerge aussi naturellement très vite. Il n'a pas assez bu la veille pour que son corps accepte l'option grasse matinée. Et heureusement. C'est bien beau de faire des plans de soirée en plein milieu de la semaine, mais c'est qu'il faut assumer le lendemain ! Alors même s'il n'a par chance pas de cours avant 10h30, il faut se décider à se lever à un moment. Rapide coup d’œil à l'écran de son téléphone - après avoir tâtonné jusqu'à trouver son jean abandonné au sol, puis avoir trouvé la bonne poche - pour voir qu'il est dans les temps. 8h17, large. Combien de temps il a dormi ? Exactement le genre de question qu'il ne se pose pas. La réponse est généralement trop déprimante.

Il s'extirpe donc du lit doucement, ne voulant pas réveiller la demoiselle qui a subi suffisamment d'émotions la veille pour devoir être encore bien fatiguée, récupère ses fringues balancées par terre, et direction la salle de bain. Sans gênes, non. Juste de quoi se nettoyer sommairement. Lavage de tronche, remise en place basique de ses tifs, enfilage de fringues. Et pour le reste, heureusement qu’il a toujours de quoi faire face à ces nuits improvisées dans son casier à l'académie. Kit de survie, oui. Gel douche, chemise, boxer, déo, brosse à dents, il y a absolument tout ce qu'il faut ! Il lui suffira juste de faire un petit tour par les vestiaires et ce sera parfait.

Comme il a encore de l'avance, il a le temps d'aller réveiller un peu Chandini. Oui, juste pour dire au revoir... Elle a tout le temps de se rendormir après ! Pas comme s'il la voyait très souvent dans les couloirs de l'université ces dernières semaines. Et, c'est vrai que c'est beaucoup plus simple de ne pas se barrer discrètement lorsqu'il ne s'est rien passé dans la nuit ! Parfaitement à l'aise, aucune culpabilité, c'est plutôt agréable !
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Mer 9 Jan - 11:46
Chandini Appachetty
Chandini Appachetty


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Et c'est ainsi que vous avez pu dormir, tranquillement. Ça faisait depuis si longtemps que tu n'avais pas pu dormir ainsi. Des mois à dormir seule et te voilà maintenant comme un coquillage accroché à son rocher, qui tentait d'y rester collé contre vents et marées. Sauf qu'à la place d'être sauvagement attaquée par de l'eau, là, tu étais bien au chaud sous la couette et contre un corps. Une vraie petite bouillotte. Tes rêves furent remplis d'événements de la journée mais en plus…loufoques. Aller en cours dans cette tenue de maid un peu sexy, admirer un spectacle de chippendales dans la rue en pleine action mais qui se faisaient alors engueuler chacun leur tour par une toute petite femme s'ils n'étaient pas en rythme et dont les remontrances et encouragements consistaient à donner des coups de bâtons à certains tandis que d'autres se faisaient asperger d'huile de massage. Oh bien évidemment, ce n'étaient pas les seuls mais il y en avait dont tu ne te souvenais pas. Le trou noir complet. Mais ça ne te dérangeait pas vraiment, au contraire. Ce qui te dérangeait par contre, c'était de revoir et réentendre Diamond. À croire qu'elle ne te lâcherait jamais. Et puis, il y eut un petit moment avec Chandranath qui te fit serrer un peu plus fort le petit ange endormi dans tes bras.


Ce n'est pourtant pas ça qui te réveilla.


Tu n'avais pourtant pas mis de réveil et tu n'avais pas entendu celui de Milan non plus. Non, ce n'était pas une sonnerie qui te tira des bras de Morphée, ni de la musique. Pas même le bruit de l'eau dans la salle de bain. C'était une voix. Tu ne semblais pas vouloir te réveiller ; tu émis un gémissement plaintif en serrant le coussin encore tout chaud qu'il venait de quitter. Mais le bougre insistait. Alors ce qui devait arriver arriva, et tu ouvris les yeux dans l'unique but de lui lancer un regard assassin avant de souffler ta colère et te retourner. Non mais qu'est-ce qu'il avait à vouloir que tu te réveilles ?! S'il avait envie de prendre une douche ou d'aller faire ses besoins, grand bien lui fasse !, il n'avait pas besoin de ton autorisation pour ça. Tu n'avais pas directement remarqué, mais au bout de 2 petites secondes, tu te réveillas en sursaut, comme s'il s'agissait de quelque chose d'effrayant, d'horrible. Tu ne savais pas quelle heure il était, mais au vu de la lumière dans la pièce la journée avait déjà commencé. Et puis pourquoi est-ce qu'il était déjà habillé ?

« Mais… où est-ce que tu vas ? »

Tu semblais réellement paniquée, toutes les informations n'avaient pas encore atteint ton cerveau. Pourtant, ce n'était pas parce que Mademoiselle n'avait pas cours de la matinée que c'était le cas de Blondie. Si tu avais pu te lever pour aller vers lui, tu l'aurais fait mais sur le coup, une vive douleur au mollet t'en empêcha. C'était que ça faisait longtemps que tu n'avais pas autant marché, du matin au soir tu n'avais presque pas arrêté. Malgré ça, tu étiras tes petits membres et les connexions commencèrent à se faire. Lentement, mais sûrement ! Tu te frottais doucement ton visage encore endormi, avant de soupirer faiblement en lâchant un  “Oh oui, les cours…” et de te laisser retomber dans le lit. Oh, que c'était injuste. Tu étais en train de te dire qu'il aurait mieux valu que vous fassiez cette petite escapade nocturne un vendredi soir en baillant silencieusement sur le coussin


Tant pis.


Tu finis par te enfin te lever pour aller chercher de quoi manger dans la cuisine. Bien évidemment, cette briquette de jus de pomme et ce petit gâteau fourré au chocolat n'étaient pas pour toi mais pour cette petite bouille de rongeur qui était bien trop matinal. Si tu t'étais réveillée plus tôt, ou s'il ne partait pas aussi vite, tu aurais pu préparer quelque chose de plus copieux mais à défaut de temps, c'était là tout ce que tu avais à lui offrir pour qu'il n'ait pas le ventre complètement vide. Quand tu t'approchas pour les lui donner, tu le remercias encore une fois et lui offrit un petit bisou après avoir pris ton courage à deux mains. C'était toujours un peu confus dans ton cerveau.

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Sam 12 Jan - 12:02
Milan Matsuda
M • Université - 3ième année
Milan Matsuda
Un sourire amusé en voyant Chandini grogner face à ce réveil forcé, Milan ne se prive pas pour la remuer légèrement et l'aider à quitter le monde des rêves. Il aurait pu abandonner rapidement pour la laisser se rendormir et partir sans rien dire. Mais eh, c'est bien la première fois qu'après une nuit passée avec une fille il peut se permettre de lui dire au revoir sans avoir à se justifier ! Alors il compte bien en profiter un minimum. C'est que ça n'a pas été facile ! Pousser son rôle de gentil garçon si loin...

En tout cas, la miss ne semble pas être de ceux qui aiment se lever tôt ! Qui aiment se lever tout court ? C'est toujours intéressant à savoir. Note : ne pas l'appeler avant midi le week end. Alors après l'avoir réveillée, il lui laisse le temps de remettre un peu d'ordre dans son cerveau. Mouais, elle parait quand même davantage réagir par simple mécanisme que par un réel processus de réflexion... Ce qui la rend aussi beaucoup trop mignonne ! Mais pas autant que ce bisou ! Rah, il a de nouveau très envie de lui sauter dessus maintenant !

Mais au lieu de ça, il se contente de profiter de cette proximité pour passer ses bras autour du corps qui vient de quitter les couvertures - en faisant attention de ne pas laisser échapper ce petit dej' si généreusement offert qu'il tient d'une main. Pour la garder contre lui encore quelques secondes supplémentaires. Avant de passer une main sous le menton de la demoiselle pour lui rendre son bisou. Il n'a jamais autant regretté avoir à aller en cours !

- "Alors on est d'accord ? On garde tout ça pour nous ? Et ça ne change rien pour les fois où on se verra à l'extérieur ?"


Bah ouais, il lui faut quand même s'assurer qu'ils voient bien les choses de la même façon ! Et puis Chandi doit avoir décuvé maintenant ! Elle n'a quand même pas bu tant que ça la veille... Même si visiblement, c'était largement suffisant pour elle. Bon, par contre elle n'est pas bien éveillée encore... Déjà, il a la preuve qu'elle ne lui en veut plus pour la veille. Ou alors qu'elle ne lui en veut que de sa façon adorable qui ne l'embête absolument pas. Suite à quoi il accepte de relâcher son étreinte. C'est qu'elle ne doit pas avoir très chaud comme ça. Et qu'elle doit bien avoir envie de retourner sous les couettes !

- "Merci pour cette soirée ! J'suis content d'avoir pu la passer avec toi. Même si j'ai peut-être pas tout fait dans le bon ordre... Et pour le p'tit dej' aussi ! Allez, retourne te coucher ! Moi faut que je file. Et tu sais que tu peux m'appeler quand tu veux !"

Et voilà. Plus qu'à enfiler sa veste pour affronter un nouveau cours de bio ! Ça ne l'enchante pas des masses, mais puisqu'il a réussit à limiter les dégâts - même s'il a dû accepter quelques concessions pour ça... - il a bien l'intention d'en profiter pour revoir la miss sous peu ! Alors on se motive !
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Dim 13 Jan - 22:54
Chandini Appachetty
Chandini Appachetty


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Ta mauvaise humeur semblait l'amuser et ton petit air encore endormi alors que tu lui apportais son maigre petit-déjeuner te valut une étreinte et un bisou. Tellement adorable. Ça te gênait encore, alors que tu lui en avais fait un juste avant et que tu lui en avais réclamé la veille. Et c'est avec un faible sourire que tu acquiesças à ses questions. De quoi avait-il autant peur ? Peut-être qu'en réalité, il y avait déjà quelqu'un qui l'attendait, ton radiateur ambulant ? Non, ce n'était pas possible, tu ne l'avais jamais vu avoir de relations avec quelqu'un. Peut-être était-ce récent, et étant donné que ta présence en cours laissait à désirer, tu n'avais jamais pu le voir. À moins que cette personne ne soit pas dans l'académie ? Ce serait probable, après tous, les gens ont beau dire mais les unions arrangés sont encore bien présentes dans de très nombreux pays. Non, souviens-toi ce qu'il t'a dit hier soir : il n'est pas prêt. Tu sais ce que ça veut dire ? Non pas vraiment. Ce n'était pas comme si ça impliquait de rencontrer ses parents dans moins de 3 jours et une demande de fiançailles en 5. Ou alors, c'est tout simplement parce que ce serait “trop la honte” que tout le monde sache que vous êtes ensemble ? Non, non, non ! Ressaisis-toi ou ça va se voir sur ton visage !

Ses mains disparurent et il commença à te remercier pour la soirée, et ça, ça te fit doucement rire. Pourquoi te remerciait-il ? C'était plutôt à toi de le remercier, qu'il ne commence pas à inverser les rôles ! Par contre, quand il te dit qu'il n'avait peut-être pas tout fait dans le bon ordre, tu ne compris pas du tout où il voulait en venir. Tant pis, encore un mystère que tu éluciderais plus tard ~.

« Tu sais que tu peux m'envoyer des messages quand tu veux, toi aussi », lui dis-tu en souriant.

Et puis tu le regardas remettre sa veste et partir. Tu n'allais pas le retenir plus longtemps et risquer de le mettre en retard. Quant à toi, maintenant, il ne te restait plus qu'à te remettre les idées en place et ranger un peu ton petit chez toi ; à l'aérer aussi puis à te préparer. Mais puisque tu avais besoin de réponses sur ce sujet qui t'était complètement inconnu et que tu ne pouvais bien évidemment rien demandé à qui que ce soit qui ait un lien avec l'académie, tu pris ton téléphone et décidas d'envoyer un SMS à la seule personne qui pourrait t'aider. Non pas que tu insinuais qu'elle avait dû en collectionner et que sa galerie d'exs devait plus ressembler à un musée qu'à une petite liste sur papier.
Tu marchais en pianotant l'écran, te mordant la lèvre inférieure avec un sourire que tu essayais de contenir et te laissas tomber sur le lit. Doucement Chandini, on se calme ! On dirait une gamine de 12 ans qui a réussi à obtenir un sourire du gars sur lequel elle craque depuis la maternelle… allez hop, pose-moi ce téléphone sur la table. À la place, tu partis ouvrir ta fenêtre, et Monsieur Canard était tout dégonflé. Le pauvre… Tu le rentras et il finit dans un placard, puis tu te rendis en cuisine pour trouver de quoi manger ce midi. Tu n'aurais qu'à terminer les restes d'hier soir. Problème résolu !
Non, tu étais encore un peu trop surexcitée par cette soirée. Ses gros bras qui te serraient, son odeur, la nuit passée ensemble…

Tu retournas te vautrer dans le lit, à reposer ton visage dans son coussin et tu te sentais si bien, si heureuse… Et ça te parut alors quelque peu étrange. Est-ce que c'était véritablement de l'amour ? Ou est-ce que tu étais juste heureuse parce que tu avais une relation quelque différente mais tout de même similaire que celle avec ton frère ? Tu te posais cette question sérieusement, mais peut-être que le temps et un avis externe pourrait t'aider à y voir plus clair ?

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