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L'endroit parfait [Libre]

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Mar 23 Oct - 23:42
Kazuma Daisuke
Kazuma Daisuke


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Depuis son arrivée à Chise, Kazuma avait préparer moult idées dans son cervelet, et souhaitait ardemment les mettre en œuvre. Hélas, les études étant prenante avec des programmes et un quota d'heure à respecter à l'année, il n'était point aisé de trouver du temps à explorer les lieux en quête d'un foyer prêt à accueillir les folies du jeune homme. Des folies, oui. Il avait penser à diverses choses, parfois angoissante, parfois hilarante, tout dépendait de la manière des gens à aborder telles ou telles choses. Avec l'expérience, Kazu avait vu nombreuses réactions... Parfois même s'il ne voulait pas se moquer, il ne pouvait s'empêcher d'étouffer un rire, ne voulant pas paraitre grossier et moqueur envers les participants de ses jeux. Ça lui rappelait ce Tanaka il y a 2 ans... retrouvé bloqué dans des toilettes pendant la partie parce qu'il avait égaré un indice lui permettant de s'échapper... Tant pis pour lui. Kazu aurait pu l'aider, mais il se voulait juste et impartial. Même si c'était son bon ami du moment dans le lycée où ils étaient tout deux. Il ne voulait pas facilité la progression du jeu qu'il avait prit des jours à créer. Des jours à dissimuler des indices au public, visible uniquement des participants en suivant les consignes.

Tout cela pour dire, que Chise était un endroit regorgeant de surprises et mystère. L'étudiant en Carrières Social trouvait un peu de temps une fois l'automne fraîchement débarqué dans les contrées japonaises, et il s'accordait un peu de temps pour visiter... ou plutôt revisité l'académie. En deux ans, il avait maintes fois entendus des récits à propos d'un bâtiment abandonné, sans vraiment pouvoir y accorder du temps. Il se disait à plusieurs reprises "Ce soir j'y vais, c'est sûr." Mais voilà que ça fait plus d'un an qu'il se le dit, sans cesse repoussant la date de visite à cause d'une montagne de travail toujours plus pesant. Sans compter, une fois encore, que le jeune homme s'en donnait lui même en pensant et réfléchissant encore et toujours à ses projets personnels. Il réfléchissait à tout instant. Au repas, aux endroits plus privés. Parfois il en rêvait, il réfléchissait toute la nuit au lieu de dormir... Et arriva en cours avec une attitude zombiesque. Il s'oubliait parfois pour les repas... En cours de maths, si on lui demandait la réponse banal à [13+1-2x7], il était perdu, ou complètement à côté de la plaque en donnant une réponse venant d'un cour précédent... Assurez-vous que ça donnait parfois des situations comique pour la classe.

Le véritable jour J, il avait fini les cours plus tôt, et était encore plein d'entrain et d'énergie. Il était temps, grand temps d'y aller. Ça faisait bien trop longtemps qu'il attendait ce moment. Une fois sorti du bâtiment principal, il demandait son chemin à divers élèves -surtout les plus informés- pour pouvoir s'orienter convenablement. Il avait garder son sac de cour, bien qu'il avait surtout besoin de son calepin favori, de quoi écrire, et son téléphone pour conserver des images prises sur le tas, pour y re-réfléchir à l'extérieur. C'était une habitude pour lui... Après tout, c'était presque, à quelques détails près, son "travail" futur. Autant prendre d'emblée de jeu les bonnes habitudes.

Au lycée c'était un tantinet plus délicat d'arpenter les couloirs une fois la soirée approchant, vu qu'il n'y avait pas d'internat. Mais dans une académie comme Chise, c'était plus souple. Ce n'était pas ce soir là, vers 19h environ qu'on allait le sermonner. Alors que d'autres étaient sûrement encore en train de finir leur journée, avec de quelconques options scolaires... Et si c'était trop suspect, il prétendrait aller à un club en dernier recours. Bien qu'il n'aimait pas mentir, il le devait parfois pour arriver à ses fins, toujours en veillant que le dit mensonge ne soit pas blessant. Mais ça c'est une autre histoire. Revenons à notre jeu d'enquête à l'académie pour débusquer le bâtiment abandonné.

Ce n'est qu'au bout d'un quart d'heure de recherche qu'il trouvait son chemin... Les informations n'étaient pas claires ! Ou alors Kazuma n'avait pas tendu suffisamment l'oreille pour écouter tout l'itinéraire -trop pressé comme d'habitude- et s'orienter facilement. Il apprendra un jour, lui qui pourrait se perdre facilement dans un couloir, s'il n'y avait pas d'indications...Et c'était le cas à ses débuts à Chise, pour trouver sa salle de classe...

En pénétrant le bâtiment abandonné, par la porte, comme un honnête homme. Il voyait déjà que l'endroit n'avait pas été entretenu depuis belles lurettes.... "Parfait !" pensait-il. "Ne venez pas passer l'aspirateur, l'ambiance est parfaite." se disait-il également dans sa tête. Premièrement, la porte d'entrée était mi ouverte, et coincée, c'était magique pour lui. Les meubles un peu vieillot, ils allaient probablement servir. Une photo, puis deux, quelques notes, et il poursuit sa route. Il monte un étage et voit une suite de pièce dans un couloir, son cauchemar, les couloirs. Il était soulagé que pousser au hasard n'importe quelle porte ne l’amènerait pas à faire rire une classe entière, en ayant l'air bêta après s’être trompé pour la 3e fois en 5 minutes. Il y allait franco, ouvrait des portes au hasard et inspectait les pièces du 1er... Il s'arrêtait un moment et s'asseyait sur une table pour noter et joindre quelques idées en vrac, noir sur blanc pour ne rien perdre.

Il finit par ranger son matériel, et croisait les bras pour réfléchir, s’imprégner de l'ambiance, visualiser ce qu'il voudrait faire. Il laissait son regard se balader dans la pièce, prenait des photos de temps en temps. Le flash de son smartphone était à présent, à l'heure qu'il était, la seule lumière de la bâtisse. Il n'y pensait que trop tard... mais il faisait presque noir dehors. Ça allait se voir. Il aurait peut être une visite nocturne. Pas que ça l'inquiétait, il avait juste "peur d'avoir peur" bêtement en croisant quelqu'un au détour d'un couloir. Ainsi donc, il sortait son smartphone, et laissait le flash allumer en guise de lampe pour se démarquer dans l'obscurité.

Il sortait de la pièce et se trouvait dans le couloir, il restait calme, "alerté" par des bruits de pas, et un vague semblant de voix. Ça montait à l'étage où il se trouvait, c'était l'occasion d'éviter bêtement toute frayeur, pour lui, comme pour la ou les personnes qui venaient vers lui. D'une voix calme, et assez forte pour être entendu correctement, il se lançait.

"Il y a quelqu'un ? Je me trouve au milieu du couloir, ne soyez pas effrayés en venant à l'étage. On est entre vivants. Du moins je l'espère..."

Pas de quoi s'affoler, après tout, il parait "juste" que le bâtiment pourrait être hanté, ce n'est pas la mort.

Hors Rp:
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Jeu 25 Oct - 16:04
Milan Matsuda
M • Université - 3ième année
Milan Matsuda
"Tu vois, il y a des endroits où il ne faut jamais aller. Même à Chise ! Genre, le vieux bâtiment abandonné par exemple ! Pourquoi ? Bah... Parce que... Il y a eut plein d'histoires sordides qui s'y sont déroulées dans le passé. On raconte que pour échapper à un examen tout un groupe d'étudiants s'était réfugié ici. Mais les esprits de l'académie ont voulu les punir d'une telle lâcheté. Ils ont fermé l'intégralité des accès à l'extérieur, et ils ont tous finit par mourir, rejoignant à leur tour les fantômes de l'école. Depuis, ils ont pour mission de hanter les lieux. Et pour se venger, ils s'en prennent à tous les mauvais élèves qui s'égareraient dans ce coin de l'académie ! Leur permettant de faire grossir leurs rangs un peu plus chaque année !"



Qu'est-ce qu'il n'a pas été raconter là... L'objectif numéro 1 d'écarter Akiko de cette zone dans laquelle des activités peu recommandables se déroulent en voulant l'effrayer est un nouvel échec. Parce que voilà déjà la miss qui s'est mis en tête d'aller voir ce qui s'y passe. Merde, tout le monde devrait pourtant avoir peur des fantômes !! D'autant plus que d'après ce qu'il a cru comprendre, cette lycéenne n'est pas parmi les plus brillantes de sa classe... Alors d'accord, depuis cette rencontre étrange il veut bien accepter qu'elle soit une cuisinière hors paire. Mais ça ne fait pas tout ! Et cette tête brulée a l'air de continuer à vouloir sauter à pieds joints dans les premiers problèmes qui se présentent à elle.

Il pourrait aussi la laisser faire. La laisser se retrouver dans des ennuis dix fois plus gros qu'elle. Quitte à se prendre une violente leçon. Maaaais... Nan... C'est qu'elle trop mimi, adorable, choupette à croquer avec ses sourires innocents et ses grands yeux qui brillent d'une détermination propre à l'ignorance. Et sans qu'il ne comprenne trop comment, depuis ce jour là, Milan n'a pas envie de la laisser sans surveillance face à tous ces dangers qu'elle a l'air d'aimer un peu trop. Alors cette fois-ci, il voulait la mettre en garde contre cet endroit dans lequel il parait évident qu'elle finira pas se rendre. Enfin bon, maintenant qu'il a la preuve qu'elle va vouloir satisfaire sa curiosité, la solution de l'accompagner n'est finalement pas si mal. Elle est même plutôt bien. Bon, il y a peu de chances qu'ils tombent vraiment sur des fantômes. Mais avec un peu de chance elle aura quand même la trouille et ne voudra plus y retourner. Et lui pourra enfin avoir l'esprit tranquille !

- "Tu sais, les fantômes c'est différent ! Tu pourras pas leur faire une tarte pour qu'ils acceptent de te laisser tranquille, d'être gentils ou tout autre idée utopiste que tu sors tout droit du monde des bisounours ! Ceux là préfèreront sûrement que t'améliores un peu tes notes en maths..."

Et hop, une petite recommandation pour l'inciter à bosser un peu plus glissée au passage. Oui bon ok, il l'aime bien cette sale gosse c'est vrai ! Et il s'en serait bien passé, parce que ce n'est pas de tout repos de veiller sur elle ! Et s'il a dû encaisser toute une cascade de remontrances suite à leur rencontre, ce n'est sûrement pas pour la laisser désormais se débrouiller seule. Et prendre le risque d'apprendre un jour qu'elle a fait une réelle mauvaise rencontre. Comme ce ne serait pas impossible dans un endroit tel que celui où ils arrivent. Des vieux murs qui menacent de s'écrouler, et pas âme qui vive. Aucun bruit suspect. Tant mieux. Il n'a pas spécialement envie de tomber sur un groupe de drogués. Qui sait si cette tête de mule ne se mettrait pas dans le crane de savoir exactement ce qui est en train d'être consommé ?! Et de se reconvertir dans les space cake...

Mais finalement, Milan se prend assez vite à ce petit jeu. Inspecter chaque recoin du bâtiment avec la demoiselle à la recherche de fantômes d'anciens cancres. C'est plutôt assez fun ! Même si son esprit extrêmement cartésien lui fait dire qu'ils entendront au mieux le vent s'engouffrer par les fenêtres désormais absentes. Ah oui, ça, il ne s'attendait sûrement pas à entendre une voix inconnue s'adresser visiblement à eux. Et parler de... Vivants ?! Bien sûr qu'ils sont entre vivants ! Pas de quoi faire émerger le moindre doute dans cette tête blonde. Mais finalement, ce n'est pas plus mal... S'arrêtant en entendant ces mots, il regarde Akiko, plutôt intrigué. Est-ce qu'elle va enfin paniquer et décider de prendre ses jambes à son cou ? Ou est-ce que la petite téméraire va vouloir foncer sans réfléchir à l'étage ? Malheureusement il croit déjà connaitre la réponse...
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Jeu 25 Oct - 23:46
Akiko Toyama
M • Lycée - 3ième année
Akiko Toyama

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L'endroit parfait


Si ce n'était pas une merveilleuse soirée... Là, tout de suite, j'étais sincèrement aux anges ! Les cours finis pour aujourd'hui. Un beau début de soirée d'automne. Je marchais. Je tentais de marcher. Me retenais d'accélérer la cadence. Mon cœur, lui, faisait de petits bonds joyeux et frémissait à l'idée de ce qui l'attendait. Je tentais de me calmer et de ralentir. Après tout, je n'étais pas seule. Je ne pus priver Milan du grand sourire qui étirait mes lèvres. Notre petite sortie était pour moi, un cadeau de Noël ou d'anniversaire avant l'heure. À mesure que nous nous éloignions des dernières parties fréquentées de Chise, je sentais une délicieuse appréhension m'envahir. Je m’avançais en territoire inconnu et les derniers bruits de la civilisation s'éteignirent pour laisser place au silence qui nous enveloppa, nous laissant seuls tous les deux, comme coupé du monde, qui ne se trouvait qu'à quelques mètres derrière nous. Mais il était trop tard pour reculer. Ce soir, nous allions...

- ... visiter ce bâtiment hanté !

Je venais de me lever brusquement de ma chaise, délaissant -chose peu commune- le livre de recette que je consultais. Une fois mon cours terminé, je m'étais rendue comme souvent au club de cuisine. Je ne savais pas encore si j'allais faire un petit quelque chose ce soir. Pour l'heure, je consultais un livre de recette à la recherche d'une inspiration. Du moins... jusqu'à ce qu'une tête blonde connue n'arrive sur les lieux. Tête baissée, je ne l'avais vu que lorsqu'il fut assez proche et se mit à m'interpeller. J'étais plutôt surprise de le revoir mais pas mécontente. Bien que nous nous soyons rencontrés dans des circonstances un peu spéciales, Milan était une personne que j'appréciais. Est-ce que cela faisait de nous des amis ? Je n'avais absolument rien contre mais je ne pouvais assurer à 100% que la réciproque était vraie. À l'instar de la mer, notre relation est dansante. Et nous ne sommes jamais à l'abri d'une vague un peu plus puissante. Parfois on s'entend, parfois j'ai l'impression que je l'exaspère, parfois c'est lui qui m'exaspère. Et pourtant, on s'entend. Preuve étant, je n'avais rien fait de grave -je pense- qui me vaille qu'il se déplace pour me faire la morale. Alors c'est sûrement juste qu'il veut parler ou me demander quelque chose.

Ce n'était pas une demande mais plutôt une mise en garde. Encore. Mais je ne m'arrêtais même pas à ça. J'étais bien trop accaparée par l'information qu'il venait de me donner. Il me parlait de bâtiment abandonné ! Comment était-ce possible de ne pas l'interroger davantage ? Je voulais en savoir plus, beaucoup plus ? Le "Pourquoi" que j'avais formulé ne tarda pas à trouver sa réponse. Or, à mesure qu'il contait, mes yeux s'agrandissait et brillaient de plus en plus. Je l'écoutais patiemment, buvant ses paroles. Les quelques élèves à qui j'avais fait les yeux lorsque je m'étais levée subitement étaient retournés à leurs fourneaux et autres occupations. Moi, je venais de trouver la mienne.

Après avoir rangé précipitamment mon livre de recette dans mon sac, je mis celui-ci sur mon épaule, prête à me lancer à l'aventure. Fantômes et esprits, attendez ! Ce soir, Akiko vient rendre visite ! Toute à mes affaires, je réfléchissais déjà à l'ordre des choses à faire, ne voyant pas que ma réaction venait de surprendre le jeune homme. Faire un détour par ma chambre pour déposer mon sac ? Il n'était pas si lourd et je ne voulais pas perdre une minute. En plus, je ne savais pas dans quelle direction se trouvait le bâtiment. Il me fallait récolter plus d'informations pour localiser l'endroit.

Avec Milan qui avait décidé de se joindre au périple, nous nous sommes renseignés davantage avant de nous mettre en route. Et voilà que désormais, nous arrivions à destination. J'étais comme une enfant, regardant avec émerveillement cette vieille bâtisse qui aurait repoussé plus d'une personne à commencer par mes amies qui pour la plupart, n'était pas friande de ce genre de choses. Moi, j'avais toujours adoré avec d'autres enfants et amis de mon village, explorer tout ce qui pouvait nous permettre de nourrir notre imagination fertile. Les histoires angoissantes, on adorait ça. Les forêts un peu sombre, les vieux temples, les vieilles maisons en ruines ou abandonnées. Tout y passait. Ici, la région ne m'était pas encore familière mais cela avait pour avantage de m'offrir tout un nouveau panel de lieux à visiter, de folklore à découvrir.

Si seulement une certaine personne ne venait pas me descendre de mon petit nuage... Je croisais les bras et le regardait les sourcils froncés.

- C'est bas de te servir de ça pour critiquer mes notes. Déjà mes idéaux, maintenant mon travail scolaire... Si on rencontre des fantômes, je leur demanderais de te donner quelques cours de tact !

Sur ce, je lui tirais la langue et en trottinant, entrais la première dans le vieux bâtiment après avoir poussé une porte délabrée. Ainsi débuta notre exploration. J'étais aux aguets de chaque bruit, ouvrais avec mon collègue toutes les pièces que l'on put ouvrir. À plusieurs reprises, le vieux bois sous nos pieds geignait mais tenait bon. Les pièces avaient chacune leur histoire que l'on s'imaginait en découvrant le matériel laissé à l'abandon en même temps que ces murs. Petit à petit, la lumière déclina et la luminosité déjà faible à l'intérieur à cause des vitres poussiéreuses devint rapidement insuffisant pour nos faibles yeux d'humains. À l'inverse, les sons semblaient s'être amplifiés. Je pouvais entendre très facilement les branches craquer à l'extérieur à cause du vent et le vent siffler en s'infiltrant par les nombreuses ouvertures laissées par ce bâtiment décrépi. Je sortis mon téléphone et y activait l'option de lampe poche afin de nous offrir une source de luminosité.

- Quelle ambiance... fis-je la voix fébrile. C'est génial ! Ça me donne envie de continuer en racontant une bonne histoire, pas toi ?

Toutefois, je n'eus pas besoin de sortir mon bagage de connaissance sur le domaine de l'horreur qu'une voix résonna. Je me trompais peut-être mais j'avais l'impression qu'elle m'était familière. Ou pas. En fait, c'était difficile de distinguer quoique ce soit. Je levais les yeux vers Milan et nous échangions un regard.

- Que ce soit un fantôme ou un vivant, ce serait presque un crime de ne pas aller voir.

Se disant, j'attrapais Milan par le poignet et l'entraînais à ma suite. Avait-on affaire à un véritable vivant ou était-ce juste un fantôme un peu farceur ? Il me tardait de le découvrir. Je grimpais promptement les marches en me guidant avec mon téléphone de ma main libre. Arrivée en haut des marches, je découvrais un point lumineux un peu plus loin. Sans hésitation, je franchissais la distance qui me séparait de l'être nous faisant face. De loin, je n'avais pu distinguer qu'une silhouette mais à mesure que je découvrais les traits de la personne qui avait parlé, mon visage exprima une franche surprise.

- Kazuma ?!




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Ven 26 Oct - 22:27
Kazuma Daisuke
Kazuma Daisuke


:
L'étudiant en social n'en revenait pas. Il n'y croyait pas en entrant, mais les rumeurs étaient fondées. Tout le monde parlait de "trésors", on disait qu'il y avait mille et une choses du passé cachés entre les murs, et c'était vrai ! Des accessoires un peu vieillots, jusqu'aux affaires personnelles délaissées... C'était à croire que d'un coup d'un seul, tout le bâtiment à été laisser à l'abandon. Triste... Pour ceux qui ont tout perdus, mais quel aubaine pour Kazuma, il jubilait à noter et compter tout les objets intéressants qu'il trouvait en ces lieux.

Son carnet commençait à se remplir de quelques feuilles d'informations, qu'encore une fois seul lui pouvait comprendre. Un langage codé ? Crypté ? C'est presque le cas. Pour s'assurer qu'on ne lui vole pas ses idées, le garçon avait commencer à développer une manière d'écrire qui lui était propre.... Déjà, il écrivait avec l'alphabet latin de l'anglais/français pour que le Japonais lambda ait du mal sans le connaitre. Mais également il inversait des lettres volontairement pour brouiller les pistes... C'était un genre de paranoïa, oui, mais ça l'amusait grandement.

Il relisait ses notes et connotait ses propres notes, il était très enfantin, il souriait, et dans sa tête germaient chaque minute de nouvelles idées. Il y avait de quoi faire, et il le fera. Ce serait un gâchis de ne pas donner une nouvelle vie et utilité à tout ce bazar. Il faisait un bilan du 1er étage, ricanant au passage en pensant à toutes ses personnes qu'il pourrait surprendre... Mais c'était trop court comme joie, des voix interrompaient sa réflexion et le ramenait à un sérieux et un calme olympien. Son expression changeait rapidement en revenant à la réalité. Il voulait un minimum préserver son image, et se faire surprendre à ricaner dans un coin sombre du bâtiment abandonné n'était pas... "normal". Il s'armait, non pas de courage, mais de son smartphone, il n'avait pas vraiment peur... Et à y repenser, il ne connaissait pas tellement la peur, il n'avait pas de phobie à proprement parler. Plus d'angoisses, mais rien de traumatisant et/ou handicapant.

Ainsi, lampe de poche active, il se démarquait pour que les voix s'approchent de lui. Car, quitte à fouiller les lieux, autant le faire à plusieurs, ça prendra moins de temps.
Il ne fallait que des gens de bonne humeur et compagnie pour rendre ça plus divertissant... Kazuma saurait bien animer les choses en tentant de générer quelques petites frayeurs au détour d'un couloir... Mais ça n'avait pas le même impact d'une personne à une autre... Et si c'était pour se ramasser une paire de gifle....Non, ce n'était pas envisageable.

Réfléchissant un peu, il se faisait surprendre par un flash au bout du couloir, une vive lumière blanche approchant... Le prénom du jeune homme fut prononcé avec un ton surpris. Il balayait la zone devant lui avec son téléphone pour éclairer dans la direction de la voix, et aperçut brièvement le visage de la demoiselle qui l'interpellait. Ne comprenant pas la situation, il lâchait promptement une phrase destinée à la jeune fille.


"Hmm... On se connait ? Comment connais-tu mon prénom ?"

.... Évidemment, c'était une blague.
En s'approchant, ricanant au passage. Il se plantait devant Akiko pour la saluer, ravi de la voir ici.

"Je plaisante ! Bonsoir belle demoiselle, comment vas-tu depuis la dernière fois ? Je suis étonné de te voir ici !"

Il était ravi de revoir Akiko aussi tôt depuis qu'ils avaient échanger "quelques" mots dans la salle de classe du jeune homme. Il avait bien des politesses à échanger avec elle pour cette "retrouvaille" purement hasardeuse, mais il s'arrêta net et regardait derrière elle. Un garçon, blond se tenait dans le couloir, l'accompagnant. Il ne manquait pas de savoir vivre et questionna Akiko sur l'identité du personnage.

"Oh, tu es accompagnée. C'est ton...?" dit-il très légèrement surpris, il tentait une salutation des plus banales ne sachant pas à qui s'adresser, et optait donc pour une poignée de main, en tendant sa droite au jeune homme.

"Enchanté, Kazuma Daisuke, vous êtes ?" Puis se rattrapant, notant à nouveau la blondeur de sa chevelure, il tentait en Anglais, afin d'être sûr d'être compris.

"Excusez-moi, peut-être que vous ne comprenez pas le japonais ?"

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Une fois les salutations effectuées, Kazuma replantait son visage dans celui d'Akiko, curieux de savoir ce qui les amenaient ici.

"Vous êtes aussi venus fouiner dans le vieux bâtiment après avoir entendu des rumeurs ? Moi j'y suis venu pour mes propres intérêts et mes projets, mais si cela vous dit, l'on peut continuer l'exploration en groupe ?"

Il attendait calmement réponse à cela, mais il savait à peu près qu'il allait s'amuser encore plus que quand il était seul il y a quelques minutes.
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Lun 29 Oct - 16:14
Milan Matsuda
M • Université - 3ième année
Milan Matsuda
De voir Akiko aussi joyeuse pourrait faire plaisir à Milan, si ce n'était dû à son acceptation d'aller faire un tour dans ce bâtiment abandonné, pour lequel il s'est creusé la tête à inventer une magnifique histoire de fantômes ! Qui aurait dû tenir écarté les petites filles.... Les mains enfoncées dans les poches de son jean - pour une fois qu'il ne se retrouve pas encombré d'un ballon de basket à trimballer partout - blondinet n'en garde pas moins sa mine radieuse habituelle. Eh, c'est pas parce qu'il est carrément blasé de voir qu'il échoue une fois de plus à tenir Akiko éloignée des zones dangereuses qu'il va pour autant le montrer. Non, Milan est un gentil garçon bien élevé et tout ce qu'il y a de plus sympathique. Pas question de montrer autre chose que cette facette parfaitement maîtrisée lorsqu'il est à l'académie.

Toujours souriant, il se feint même d'un air sincèrement amusé en sentant la main de la miss l'agripper pour se ruer à l'assaut de ces escaliers. Ouais bon, il a peut-être vraiment envie de rire devant une telle réaction. Mais la suite pourrait lui faire perdre son sourire s'il n'était pas habitué à le garder intact en toutes circonstances. Comment ça elle connait un type suffisamment louche pour trainer dans ce coin ?! Et d'ailleurs c'est quoi ces pseudos phrases de drague débile qu'il lui sort là ?? "Belle demoiselle".... Erf, s'il ne tenait pas à garder une réputation de mec adorable, il lui aurait bien renvoyé un magnifique regard sceptique. Et terminer cette amorce de question par un "petit ami" parfaitement assumé avec pour ambition principale de lui faire garder ses distances.

Mais même avec une couverture largement décrédibilisée face à miss fouineuse, ce n'est pas une raison pour se laisser aller à cette nonchalance qui voudrait s'emparer de lui. Au lieu de ça, il reste sans aucun problème dans son rôle, grand sourire avenant face à cet étranger, et lui serre même la main avec grand entrain, visiblement très heureux de cette rencontre. Bon, par contre il n'est pas obligé de lui parler en anglais non plus... Hum, garder une attitude enjouée va peut-être plus difficile que ce à quoi il est habitué. C'est qu'il va bien lui falloir se faire une idée précise sur ce garçon. Est-ce qu'il s'agit encore d'une de ces racailles qui trainent généralement de tels endroits ? Ce ne serait pas très étonnant compte tenu de la facilité qu'a Akiko à aller vers les mauvaises personnes.... Lui-même faisant office d'exception bien évidemment !!

- "Milan Matsuda. Ravi de te rencontrer ! On est peut-être pas obligé de se vouvoyer non ? J'imagine que t'es aussi étudiant ! Ah, et l'anglais c'est pas mon fort, sorry."

Un ton amical, un accent japonais qui ne laisse aucun doute sur sa langue maternelle, une poignée de main franche, le basketteur est habitué à différencier clairement ce qu'il peut penser de l'image qu'il peut renvoyer. Cela dit, il n'a pas non plus l'intention de laisser croire à ce Kazuma que la voie est totalement libre ! Il va avoir intérêt à faire ses preuves ! Et pour clarifier les choses, le sportif passe très naturellement un bras autour des épaules de la demoiselle qui attire un peu trop l'attention du nouveau à son goût, tout en répondant à sa dernière question. Eh, il n'a pas besoin de sortir avec qui que ce soit ni d'en avoir l'intention pour se montrer affreusement possessif...

- "Ouais carrément, vient avec nous ce sera plus sympas ! Et puis, t'as une vraie lampe de poche toi !"

Et non, il n'y a pas la moindre trace de cynisme dans ces mots. Un entrain d'une franchise indiscutable ! Bon, il a surtout envie d'en savoir plus sur ce Kazuma, alors forcément, un plan exploration est le moyen parfait pour ça ! Même s'il s'en méfie toujours, Milan n'est sûrement pas du genre à se montrer agressif ou mal poli ! Oui, il a toujours préféré utiliser une attitude ambiguë que de laisser clairement deviner ce qu'il peut penser.

- "C'est quoi ces projets dont tu parles ? Le prend pas mal hein, mais les rares personnes que je connais qui viennent ici avec des plans persos en tête son rarement très clean. Et... Ça m'embêterait d'être associés à ce genre d'activités !"

Comment ça zéro crédibilité sachant dans quel genre d'affaires lui-même traine... ? Ou plutôt, sachant que Akiko est parfaitement au courant de ce qu'il peut faire en dehors de l'académie... Bah, s'il garde ce même air angélique scotché au visage, ça devrait passer non ? Et puis, il a bien le droit de se soucier des relations que la petite demoiselle peut bien avoir !! Évidemment qu'il se classe lui-même dans la catégorie parfaitement fréquentable.... Et tant pis si ça ne plait pas à la principale intéressée !
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Ven 2 Nov - 14:27
Akiko Toyama
M • Lycée - 3ième année
Akiko Toyama

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L'endroit parfait


Pas de doute, c'était bien lui. L'étudiant aux bentos de l'une des dénominations utilisée par l'un de ses camarades de classe. Autant dire que  ma mémoire fonctionnait mieux pour retenir les anecdotes culinaires liées même à des gens que j'avais rencontré récemment que pour me faire retenir des mots d'anglais ou des formules de maths. La sienne par contre de mémoire... J'hésitais l'espace d'un instant à savoir s'il m'avait oublié ou si ce n'était qu'une plaisanterie. Un doute qui devait se lire sur mon faciès puisque le jeune homme changea d'expression et en s'approchant me rassura quant au fait que nous n'étions pas de parfaits inconnus.

Sapristi ! Voilà que Milan n'était plus le seul à se réjouir de me taquiner. Dire qu'ils étaient tous les deux là... J'espère qu'ils n'allaient pas commencer à se liguer pour m'enquiquiner, il ne manquerait plus que ça ! Lui donnant une petite tape sur le torse, je lui fis savoir ce que je pensais de sa taquinerie tout en le prenant au jeu.

- Bonsoir M. Du Bento. J'espère que tu offres un peu plus d'attention à tes repas. Tu entendras parler de moi si j'apprends que tu as finis à l'infirmerie parce que tu n'as pas assez bien mangé...

J'étais somme soute à demi-sérieuse. En effet, si une telle nouvelle m'était parvenue, Kazuma aurait rapidement reçu une petite visite et quelques remontrances de ma part. Je considérais comme la base, essentiel, incontournable, une bonne nutrition. De plus, cet étudiant avait quelques bases pas si mauvaises en cuisine. Avec de bons conseils et un peu de pratique, il atteindrait assez vite le niveau de se faire des repas plus que décents. Il n'avait donc aucune excuse.

- Quant à moi, tout va bien, merci. Comme tu peux le voir, on est en exploration.

J'indiquais Milan à mes côtés. La question inachevée de Kazuma à cet instant me prit au dépourvu. Notre relation était ce qu'elle était mais une fois encore, je peinais à mettre un terme dessus. Le plus simple aurait été ami même si ce terme, étrangement me paraissait trop générique. Toutes les amitiés que j'entretenais n'étaient pas les mêmes. Cela me perturbait autant de simplement dire que le blondinet était un ami aussi bien que si l'on cherchait à me faire dire que les mûres et les framboises reviennent au même parce qu'il s'agit de deux baies... Je n'étais malheureusement pas en possession d'un panel de mots assez large pour exprimer ce que je ressentais et par dépit, je me rabattis donc sur l'idée la plus simple et la plus proche de la vérité.

- Milan est... un ami.

Je jetais un œil vers l'intéressé pour savoir ce qu'il en pensait. Mais il ne semblait pas dérangé le moins du monde par l'idée. C'est le moins qu'on puisse dire... Il allait même jusqu'à installer son bras sur mes épaules. Mon interrogation se mêla promptement d'incompréhension. Étrangement, cela me rappelait les quelques tentatives d'intimidation dont il avait eut recours lors de notre rencontre pour m'encourager à partir. Approcher pour faire reculer... À cela près que je n'avais pas l'impression qu'il cherchât à me faire partir. Ce n'était peut-être que mon imagination... J'approuvais donc la proposition en hochant la tête à mon tour.

- Je suis pour, moi aussi. Plus on est de fous, plus on rit ! Ah d'ailleurs... donnez-moi une minute avant qu'on y aille.

Je m'éclairais d'une main et plongeais l'autre dans mon sac dans lequel je farfouillais. Pendant ce temps, Milan questionna Kazuma sur ses projets. J'avoue être curieuse également mais je me demandais si ce premier demandait cela en toute innocence. Allons bon, n'allez pas me dire que d'autres étudiants faisaient partis du monde dont notre joueur de basket essayait de m'éloigner ? Était-ce de la méfiance ? Avais-je encore raté quelque chose que Milan avait vu ? Stop ! Akiko voyons. Ne deviens pas parano. Et puis, même si lui se méfie pour des raisons personnelles, je n'avais aucune raison à moins que l'on m'en donne une, de traiter Kazuma comme une menace. J'espérais d'ailleurs que ce dernier donnerait des réponses qui satisferait mon ami, que celui-ci se détende. Nous avions tout pour passer une bonne soirée. Enfin, dès que j'aurais mis la main dessus...

Quelques secondes encore plus tard, je ressortis victorieuse un sachet que je présentais aux deux garçons. Dans le petit sac, il y avait plusieurs de ces nounours gélatineux et colorés ainsi que quelques pastilles onctueuses aux fruits. À l'approche de Samhain, aussi appelée Halloween, cette fête pendant laquelle les gens aimaient à récolter des bonbons en étant déguisés, je m'étais dis que de se promener avec une petite réserve était le bienvenu. J'étais encore plus contente d'en avoir en ma possession. Je les laissais se servir s'ils le désiraient et pris à mon tour un petit ours rouge que je portais à ma bouche. Je gardais le petit sachet de confiseries en main pour que nous puissions nous servir en même temps que nous explorions.

Leur montrant le reste du couloir de la main qui tenait mon téléphone, faisant danser la lumière dans l'obscurité, je les regardais toute excitée.

- Bon alors, on s'y met ? Ou dites-le moi si vous préférez prendre le thé ici à faire connaissance. J'irai en premier !

Sur ces mots, attendant à peine leur réponse je me mis en route. Je savais qu'ils pourraient encore me repérer grâce à la lumière de mon téléphone portable. Avec Milan, nous venions tout juste d'arriver à cet étage mais je constatais que la configuration n'était pas si différente. Nous nous trouvions pour l'heure dans le couloir central, bordé à droite et à gauche par différentes salles. Est-ce que l'une d'elle serait différente ? Contiendrait de quoi éveiller notre curiosité ? Il me tardait de le savoir. Je choisis donc une première porte et portant le sachet entre mes dents pour libérer ma main, j'ouvris une première porte coulissante au hasard.




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Dim 4 Nov - 15:39
Kazuma Daisuke
Kazuma Daisuke


:
A l'instant où Kazuma revoyait la frimousse d'Akiko, il se sentait ravi d'avoir choisi ce jour-ci, et cette heure ci. Pour cause, il avait hésiter malgré tout à venir plus tard, quand l'ambiance serait au plus glauque. La demoiselle jouait à son jeu, le dénommant "M. Du Bento" et même si ça paraissait un peu dur à première vue, il le prenait assez bien. Une tape juste après, qu'il ne trouvait en rien dérangeant, il la rassurait sur sa nutrition.


"Ne t'inquiète donc pas, j'ai suivi tes conseils pour améliorer la qualité de mes repas, et je me porte encore mieux qu'avant !"

Ça devait la rassurer, quant au fait qu'elle avait prit de son temps -en bon membre du club de cuisine- pour lui faire rentrer dans son petit crâne d'enfant joueur quelques notions culinaires de base. Elle ajoutait être en exploration, et indiquait son accompagnateur.

-----------------

Alors comme ça, le blond s'appelle Milan et parle parfaitement japonais ? Parfait. Kazuma n'aura aucune barrière des langues à constamment vérifié. Il ne se priait d'ailleurs pas de reprendre la discussion en japonais au moment où il le savait. Milan se présentait courtoisement, il n'y avait aucune once de malveillance dans sa voix, et son attitude. Kazuma ayant l'habitude de fréquenter du monde, savait d'instinct que ça pouvait bien se passer avec le blond de prime abord. Ils se serraient tout deux la main et le brun renchérissait sur sa proposition de tutoiement.

"Bien sûr, on ne va pas se vouvoyer plus que nécessaire, j'ai simplement pris l'habitude de commencer comme cela avec des inconnus, haha."

Juste après, son attitude se démontrait un peu, s'installant confortablement sur les épaules de la jeune femme, le blond s'affichait proche d'elle. Le geste, couplé à l'affirmation d'Akiko, ne choquait en aucun cas le brun. Il renvoyait un sourire à ses deux camarades de la soirée, finalisant sur un :

"Les amis d'Akiko sont aussi mes amis dans ce cas."

Pas affecté le moins du monde, même si la demoiselle avait franchement plu à Kazuma dès les premiers instants, il n'en restait pas moins amis. Kazuma savait pertinemment ce qu'il pensait de son entourage, et rangeait proprement les gens dans leurs "tiroirs". Cela ainsi fait, la proposition de continuer l'exploration à trois fut validée à l'unanimité. Mais une question subsistait dans l'air. Ils avaient beau avoir discuter durant toute la pause repas avec Akiko, Kazu se rappelait plus ou moins avoir été vague sur ses vocations et n'avait pas vraiment parler de jeu, ou quoique ce soit. Il lui avait parler d'animation, et divertissement pour les enfants. Mais jamais, ou indirectement il avait parler surtout d'activités pour les gens d'âge de raison et suffisamment mature pour assumer leur faits et gestes. Le blond semblait interroger par la présence mystérieuse de l'universitaire en social dans ce vieux bâtiment, parlant d'abord d'affaires louches... Ce à quoi Kazu eut un réflexe et le disait à voix haute sans rechigner, un regard neutre, mais moins amical qu'avant. Comme s'il le sondait, ou paraissait le faire.

"Tu as l'air de t'y connaitre en affaire louche."

Non pas qu'il l'accusait ou le pensait dans une quelconque affaire de deal, mais outre mesure informé de certaines choses pouvant potentiellement se dérouler dans les recoins obscurs de l'académie. L'échange de regard durait bien 10 secondes. Jusqu'à ce que ricanant, et se décontractant immédiatement en souriant, Kazuma faisait tomber la lourdeur de l’atmosphère qu'il avait généré.

"Je plaisante hahaha ! Mes projets n'ont rien spéciaux, c'est simplement du divertissement. Je m'intéresse particulièrement aux histoires passées s'étant déroulées ici, dans ces murs. Je suis étudiant en social, spécialisé dans l'animation et le divertissement. Ce genre d'endroit regorge de mille et une trouvailles qui pourrait m'intéresser. Je viens simplement voir, enregistrer et noter ce que j'y vois et trouve... Pour leur donné une seconde vie, et les réutiliser plus tard."

Il s'expliquait tandis qu'Akiko fouillait dans ses affaires, et en ressortait quelques temps après un petit sachet. Il savait déjà qu'elle était une passionnée de sucrerie (Et il se demandait ou elle rangeait tout ça), mais le garçon outre son uniforme de l'école, ne lui donnait aucune indication visuel sur un cursus en particulier... A relever son visage, sa teinture blonde, sa taille, qui était la même que Kazu -à 3mm près-, il se demandait s'il ne faisait pas partie de cette "élite" de fils à papa que tout le monde remarque, idolâtre et suit partout en couinant tant ils sont beaux, intelligents, riches et "appréciés". La question sortait d'elle même et était tout à fait évidente. Kazuma prenait sans gène, vu qu'elle l'avait proposée, quelques gélatines en forme d'ours. Un petit "Coucou Teddy" sortait machinalement de sa bouche, en ricanant.

"Tu étudies en quoi Milan ? Je suis près à parier que comme moi tu es à l'université... Quel cursus ?
Serais-tu un matheux, un physicien en herbe... un futur écrivain ?"

Il fut suivit de l'intervention de la demoiselle qui voulait se presser à explorer, piquant un peu le fait qu'il cherchait à faire connaissance. Elle se dirigeait plus loin dans le couloir, leur tournant le dos quelques instants, mais pas sans être surveiller par Milan qui décidément ne la lâchait pas des yeux. Kazu soupirait et la suivait, il la voyait peiner à ouvrir une misérable porte un peu bloqué par les années. C'était mignon à voir, avec son sachet entre les dents, mais c'était inconcevable pour le garçon de la laisser tout porter comme ça.. Si au moins il pouvait avoir la main mise sur les bonbons... Il s'assurerait qu'ils ne leur arrivent rien... A part être dévorés, évidemment. Il s'approchait d'elle et subtilisait la bourse pleine de confiseries pour lui libérer au moins l'esprit de ça.

"Tu permets que je porte ça pour le groupe ?"

Il s'en saisit, et tendait le sachet vers Milan, pour l'inviter à se servir, avec un petit sourire plein de malice, comme à son habitude. Il ne voulait pas gâcher la surprise d'Akiko, car cette pièce là... Kazuma l'avait déjà visiter... et arranger un peu à l'avance...

------------------

Quand mademoiselle Toyama ouvrira la porte, elle tombera nez à nez avec un mannequin de biologie, le genre qui possède un regard proche d'un zombie... "Tripes" à l'air, au travers de son habillage en plastique permettant de voir les organes... Le thorax pouvant s'ouvrir entièrement pour en sortir un à un les éléments composant notre cher corps.

Le reste de la pièce est en réalité un labo de biologie, des lavabos à chaque table... Évidemment plus alimenté en eau depuis fort longtemps... sauf un, qui semble être rempli d'un liquide rouge et un peu gluant... des marques de doigts et main un peu partout autour... Du sang ? Non, il aurait sécher avec le temps, c'est bien plus frais et sucré... Trouvé dans un placard au RDC, ce n'était que du sirop de fruits rouge... Le professeur du jour sera une peluche, un ours qui semble avoir eu un accident à l'oeil gauche... Son bras se tends vers l'avant et montre une armoire au fond de la pièce.

Si vous tentez de l'ouvrir, rien ne se passera, car vous n'avez pas la clé.

Au tableau, une phrase écrit en rouge : "J'en possède 5, comme la voisine. Je suis recouverte parfois en hiver car j'ai froid. Je peux vous aider à ouvrir l'armoire du fond. Si vous osez m'utiliser pour plonger au fond du lac rouge, on pourrait aller plus loin..."

Le reste de la pièce est un peu bordélique, des chaises à terre, une armoire près du tableau avec des piles de papiers effondrée et recouvrant le sol juste devant... Les rideaux sentent le renfermé, l'horloge central au dessus du tableau indique minuit pile... Aucune télé présente, pas d'appareil électronique, ou quoique ce soit de dangereux.

Voici donc la pièce que va découvrir le petit groupe d'explorateur... Kazuma se retenait de rire, c'était tentant, mais il conservait un regard neutre, plus préoccupé par les bonbons qu'il commençait à consommer à la chaîne, qu'à la trouvaille de ses camarades.
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Mer 7 Nov - 13:53
Milan Matsuda
M • Université - 3ième année
Milan Matsuda
Alors comme ça Akiko veille à l'alimentation de ce type... Allons bon ! Enfin, ce n'est pas parce qu'il parait incapable de se nourrir correctement seul que ça fait nécessairement de lui un mauvais gars. Mouais, il a l'air plutôt sympa. Mais avec une certaine confiance en lui que Milan a toujours du mal à savoir comment interpréter dès le départ. Est-ce qu'il s'agit seulement d'un rigolo, genre pitre de la classe qui aime amuser la galerie ? Ou est-ce qu'il est plus suspect que ça ? Dans le doute, le sportif préfère la première option. Ou plutôt, adapter son comportement à celle-ci. Une attitude joyeuse et joueuse. Tout en s'arrangeant pour garder un certain contrôle sur Akiko... Eh, il sait bien ce que signifie cette façon de jouer les bons élèves à avoir retenu de soi-disantes leçons...

Heureusement, la miss ne cherche pas à s'échapper, et sa façon maladroite d'affirmer qu'ils sont amis va plutôt dans son sens. Ce qui ne semble pas perturber ce Kazuma ! Ce début de soirée s'annonce finalement intéressant ! Ce que le jeune homme lui prouve à travers cette accusation indirecte. Un sourire en coin et un regard intrigué, Milan use suffisamment de ces tournures d'apparence innocente mais lourdes de sens pour savoir exactement ce qui peut traverser l'esprit de ce garçon. Il croit vraiment qu'il trainerait ouvertement avec des mecs qui s'adonneraient à des activités répréhensibles au sein de l'académie ? Hum, il va lui falloir travailler un peu mieux son côté gentil garçon alors. Lui ôter ces idées qui ne l'arrangent absolument pas du crane. Mais chercher à s'en défendre un peu trop promptement risquerait de lui enlever toute crédibilité, alors il se contente de ce face à face silencieux.

Jusqu'à ce que l'autre étudiant finisse par rompre le silence d'un éclat de rire, affirmant une vaste blague. Bah voyons. Mais blondinet continue à faire bonne figure et affiche à son tour un grand sourire, amusé par cette blague. Au moins, il accepte de lui répondre. Étudiant en social... Ah, pour sûr qu'ils sont dans des domaines relativement éloignés ! Et si ce qu'il dit est vrai, alors la théorie du pitre de la classe pourrait s'avérer être la bonne. Peu de parents occupant des postes suffisamment influents laisseraient leur fils suivre une telle filière. Même parmi les élèves issus de milieux modestes qui seraient de la mauvaise graine, ce ne serait pas non plus le cursus privilégié. Et ce passe-temps révélé. Ce qui ne signifie pas pour autant que Milan compte le laisser avoir accès à la miss aussi facilement !! La miss qui ne semble rien capter à ce qui se passe actuellement, et sort le plus innocemment du monde des bonbons de son sac... Irrattrapable.

- "Bravo ! J'suis en troisième année à l'université effectivement. Et même si tous ces domaines pourraient m'intéresser, j'ai finalement opté pour la médecine ! Enfin non, en fait j'ai aucun talent d'écrivain !"

On ne m'a pas laissé beaucoup trop choix que la médecine aurait été plus exact. C'était ça ou la finance. Autant dire que les perspectives d'emplois offertes après un tel cursus ne sont clairement pas pour plaire au jeune homme. Tout juste le temps d'attraper l'un de ces petits nounours - que Kazu salue d'une étrange façon... - la demoiselle déjà bien vite repartie à son exploration. Sans vraiment se presser, le basketteur prend la suite de la petite impatiente, jetant au passage un regard curieux à son acolyte masculin. C'est bien lui qui a dit qu'il s'intéresse à tout ce qui a pu se passer entre ces murs. Son exploration est donc probablement antérieure à la leur. Est-ce qu'il saurait déjà tout ce qu'ils pourraient trouver à cet étage ?

Entrant à la suite d'Akiko dans cette nouvelle pièce, la scène qu'ils ont sous les yeux est pour le moins atypique. Pas de quoi effrayer Milan. Il faut dire que les scènes glauques un peu trop réelles ne lui sont pas franchement inconnues. Et l'élément indispensable pour qui pourrait provoquer une accélération cardiaque sous le coup de la peur manque. L'odeur. Rien qui ne vous retourne l'estomac. Et qui accompagne généralement ces marres de sang et boyaux à l'air libre qui constituent la pièce. Non, elle ressemble davantage à l'un de ces jeux grandeur nature très en vogue.

Non pas que blondinet ne soit pas joueur. Au contraire. Il ne peut s'empêcher de jeter un coup d’œil intrigué au tableau, puis d'inspecter la pièce d'un regard circulaire. Et étrangement, les éléments s'imbriquent assez vite dans son cerveau. Plonger la main dans cette reconstitution de marre de sang présente dans le lavabo pour ouvrir l'armoire. Mais évidemment, il ne compte pas se sacrifier pour ça ! C'est que ça tache ces conneries ! Et il a bien envie de voir comment va réagir Akiko. Ouais, cet environnement parait tout ce qu'il y a de plus sécurisé. Pas de risques. Il préfère donc rester au niveau de la porte d'entrée, revenant piocher un bonbon dans le paquet désormais tenu par Kazuma au passage. Et profiter du spectacle.

- "J'ignorais que les fantômes du coin s'amusaient à reconstituer des cours d'anatomie ! Ça doit leur manquer !"


Même si quelque chose lui dit que cette reconstitution n'est pas le fruit de l'ennui de quelques êtres morts il y a plusieurs dizaines d'années ! Ouais aller, il peut bien accepter que ce mec qu'ils ont trouvé par hasard dans ces couloirs ne soit pas foncièrement mauvais. Tant qu'il ne commet pas de faux pas... Et que cet endroit soit actuellement parfaitement sûr pour laisser la demoiselle à ses rêves d'aventure. Même si ça n'arrange pas vraiment ses affaires tout ça. Si Akiko s'amuse un peu trop, aucun doute qu'elle y reviendra régulièrement.... Ce plan est un échec sur toute la ligne ! Peut-être bien qu'il pourrait demander à l'étudiant blagueur s'il n'a pas quelque chose de vraiment effrayant à proposer un de ces quatre.... Ouais bon, vu son caractère, c'est difficile de ne pas conclure que le jeune homme ne soit pas derrière tout ça !
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Lun 26 Nov - 18:26
Akiko Toyama
M • Lycée - 3ième année
Akiko Toyama

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L'endroit parfait

L'aide de Kazuma fut la bienvenue et je lâchais la prise qu'avaient mes dents sur le haut du sachet une fois celui-ci sécurisé par ses mains.

- Merci, c'est gentil.

Le bâtiment n'étant plus entretenu, il fallait bien s'attendre à rencontrer quelques portes rebelles mais cela donnait encore plus envie de voir ce qu'il y avait derrière car si cela se trouve, nous étions les premiers depuis longtemps à venir visiter cette salle. Cette idée m'enflamma un peu plus ôtant à cette porte tout espoir de me voir rebrousser chemin. Heureusement, cet élément du décor compris bien vite que je ne renoncerais pas et décida de céder, à ma plus grande joie. Mes yeux attendaient de pouvoir voir l'intérieur... mais ils ne rencontrèrent qu'un torse ou plutôt un poumon. Étrangement, mon cerveau trouva pertinent de faire remonter les souvenirs de mes cours de biologie tandis que devant ma vision étaient exposés différentes parties et organes du corps humain. Je ne sais pas exactement si je restais plantée une fraction de seconde ou quelques dizaines mais je demeurais plantée devant ce mannequin comme fascinée. Son emplacement prêt à vous accueillir à l'ouverture de la porte était si bien que j'en eus une petite chair de poule. Même inutilisé depuis un bail, cet être inanimé trouvait encore le moyen de faire parler de lui ! Pourtant, tout en étant amusée de cette petite rencontre, je voulais continuer mon exploration.

- Pardonnez mon impolitesse M. le mannequin mais je vais vous installer un peu plus loin. Ne vous inquiétez pas, je ferais en sorte que vous puissiez voir la salle aussi !

Tout en le disant, j'attrapais précautionneusement mon "interlocuteur" en entourant mes bras autour de son ventre et le transportait jusqu'à un coin en l'installant de sorte à ce que son regard porte sur la salle. Ma tâche accomplie, je pus à mon tour enfin profiter de l'ambiance de la salle. Et je ne fus pas déçue lorsque je me retournais.

- Oh... Diantre...

J'ouvrais de grands yeux devant la scène, stupéfaite de me retrouver presque sur le théâtre d'un petit film d'horreur ou d'une soirée à thème entre amis un peu trop motivés. Contrairement à l'idée que l'on pouvait se faire d'un laboratoire rutilant, la pièce était en désordre. En avançant de quelques pas, je fis attention à ne pas me prendre les pieds dans une chaise. Tant de choses attiraient l'attention de la fanatique d'histoires et d'épouvantes que j'étais. Le petit ours en peluche évidemment, trônant bien visible était une invitation à aller le voir. Mais entre lui et moi, d'autres choses attiraient ma curiosité. Je m'arrêtais, fis un pas hésitant et tournais en regardant tout autour. Par où, oh mais par où commencer ?! Je finis par craquer et me dirigeais vers la peluche en trottinant. La pauvre petite chose avait subi quelques coups dur et je la touchais du bout de l'index me demandant si je devais m'attendre à ce qu'elle parle. Il faut dire que cette salle donnait envie de croire qu'un esprit ou autre chose se trouvait parmi nous. Était-ce vraiment le cas ? Une expérience de ce genre serait vraiment incroyable. Bon... seul problème, je n'avais pas forcément le matériel pour pallier à toutes les situations mais j'espérais que mon bagage personnel suffirait. D'ailleurs, mon hypothèse me fit regarder un peu autour de moi à la recherche de signes. Si invocation il y avait eut, en fonction de la manière de procéder, il resterait peut-être des traces. Je fis un petit tour de salle rapide, regardant le sol, le plafond, le dessous des tables et quelques endroits clefs, mais ne trouvait rien de ce côté-ci. Cela ne voulait pas dire qu'il n'y avait pas d'esprit malgré tout. Je retournais donc vers l'ourson avec la même énergie et le regardais de nouveau. Sa petite patte était relevait et suivant du regard la direction indiquée, je tombais sur l'armoire. La fameuse armoire dont parlait le message sur le tableau. Reportant mon attention sur le nounours, je lui adressais maintenant la parole.

- C'est vous qui avez écrit ce message M. l'ourson ?

J'étais curieuse de savoir si celui-ci allait garder le silence. Effectivement. Après tout, les esprits ne sont pas tous très bavards et si celui-ci a écrit ce n'est sans doute pas pour me répondre maintenant. Après un petit temps d'attente, je décidais donc d'aller vers l'armoire. Le message semblait clair. Elle ne me serait pas ouverte mais rien ne coûtait de tenter. Je tentais de l'ouvrir, insistant une minute ou deux, sans succès.

- Bon, il nous faut trouver la clé... Hey, les garçons, ça ne vous dirait pas de venir m'aider ? Le nounours veut qu'on ouvre l'armoire...

Pensaient-ils que je les avais oubliés ! Certes... je me suis un peu laissée emporter par ma découverte des lieux mais bon ! Ce n'était pas drôle s'ils restaient dans leur coin ! En attendant qu'ils se décident à me rejoindre, j'éclairais les différents lavabos de la classe avec la lumière de mon téléphone, essayant de retrouver celui qui m'intéressait. Je m'y rendais lorsque ma source de lumière cessa de coopérer. Allumant l'appareil, je constatais juste à temps que ma batterie avait usé de sa dernière goutte d'énergie. Je poussais un soupir avant d'avancer plus doucement, n'ayant plus grand chose pour m'éclairer. La lune n'était pas assez haute pour permettre une bonne visibilité et pendant que les deux étudiants n'arrivent, mes yeux devaient s'accoutumer à la soudaine baisse de luminosité. Je réussis malgré tout, après avoir heurté deux fois une chaise jusqu'à la table que je visais. Là, je me mis à plonger les doigts. Et je tiltais.

- C'est étrange...

Le bout de mes cinq doigts rencontra la surface du liquide. Avant de m'enfoncer plus loin, je retirais ma main et la regardais perplexe même si je ne pouvais voir parfaitement la couleur. Je l'avais vu plus tôt. Lentement, je portais ma main près de mon visage et après une seconde de réflexion supplémentaire, passais le bout de ma langue sur mon index, lui ôtant sa couverture vermeille.

- Ça a vraiment un goût de sang...




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