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Sam 19 Aoû - 16:10
Brian Johnson
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J'ai à peine tourné le robinet que déjà je sens l'eau chaude couler sur ma peau. Je viens tout juste de finir mon petit entraînement de karaté made by myself, j'aime bien m'entraîner avec les autres mais ils sont pas toujours à la hauteur de ce que j'attends. Tout dépend de mon humeur et comme je me sens parfois l'envie de tout massacrer, je préfère m'entraîner tout seul pour éviter d'avoir envie de blesser sciemment quelqu'un.

Aujourd'hui, c'était un jour sans ouais. Je me sens énervé, tout ça à cause de cette fille là, je sais même plus son prénom, je vois juste sa petite tête de souris là qui pensait pouvoir me faire changer d'avis en versant de grosses grosses larmes de crocodiles. Elle en est même venu à attraper l'arrière de mon t-shirt quand j'ai tenté de fuir après lui avoir fait comprendre par un "Non" que je ne souhaitais pas continuer à la revoir.

Je ferme le robinet et sort de la douche. La buée a envahit la pièce et je pense que je suis seul à traîner ici, il est déjà assez tard dans l'après-midi et ça m'étonnerait que quelqu'un vienne maintenant.
Je prends la serviette que j'avais laissé sciemment sur le banc dans le vestiaire et l'enroule autour de ma taille, je me dirige vers le miroir et j'essuie la buée avec la paume de ma main, laissant une chouette trace qui agacera sûrement les autres. J'hausse les épaules, je m'en fous totalement en fait. Et puis juste au moment où je me retourne pour aller m'habiller, j'entends du bruit dans le gymnase.

Ni une, ni deux, je sors la tête pour voir qui est venu se pointer. Il me suffit de voir ses cheveux noirs pour la reconnaître et aussitôt un sourire se dessine sur mes lèvres.
J'en profite pour aller la rejoindre, en sachant très bien qu'elle ignore que je suis là, et encore moins dans cette tenue.

J'approche d'elle alors qu'elle me tourne le dos, elle est occupée à ranger du matériel. Mes doigts frôlent la jolie tresse qu'elle a faite encore aujourd'hui, elle a raison, elle lui va bien. Mais je ne veux pas qu'elle se retourne, pas encore... laisse-moi profiter de ce moment, laisse-moi jouer avec toi.
Je sais que l'odeur de mon gel douche va me trahir alors je ne fais pas trop durer le plaisir et je finis par la prendre dans mes bras. Je profite de ce contact qui va durer que quelques secondes avant qu'elle ne tente de me foutre un coup, sous prétexte de se défendre.

Je susurre à son oreille en utilisant exprès son petit surnom :

- Meyuuu ~ ♥

Elle est petite par rapport à moi, c'est adorable. Je ressers mon étreinte, jusqu'à me baisser pour poser ma tête près de son épaule. Elle sent divinement bon, et je suis persuadé qu'elle est rouge écrevisse parce qu'elle doit se douter que c'est moi.

- Te voilà enfin, ça fait au moins 1h que je t'attendais.

Je ne tarde pas à reculer pour la laisser respirer, et surtout pour éviter de me prendre cette claque retournée que je sens arriver de si loin. Elle paye pas de mine la gamine mais elle a de la poigne et ses coups font parfois tourner la tête, dans tous les sens du terme.
Je reste à un mètre d'elle, et je pose mes mains sur mes hanches nues, je lui offre un joli spectacle, elle devrait apprécier et en profiter, mais je ne peux pas la forcer, elle est libre de ses choix... quoique ...

- Qu'est-ce que tu fais là si tard ? T'as rien de prévu ce soir ? Je peux me sacrifier pour t'occuper si tu veux ...

Je lui souris, je sais qu'elle va grogner mais au fond... je crois qu'elle m'aime bien. Moi en tout cas, j'en ferais bien mon dessert...
Citation :
Pour votre information personnelle, Brian est un jeune anglais de 19 ans. Particulièrement dragueur, il est aussi homophobe et ne résiste pas à la tentation d'une bonne bagarre pour se dégourdir les muscles. Il est sportif et en bonne santé. Il est narcissique au point d'être prétentieux et en a rien à foutre de l'école.
Il n'aime pas sa famille plus que ça et se contente de vouloir agrandir son tableau de chasse, tout en passant du bon temps avec des potes.
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Sam 19 Aoû - 16:29
Meyuki Harada
Invité
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On arrive bientôt à la fin de la semaine, et donc bientôt au début des vacances. Je ne sais pas vraiment si j'en suis heureuse. Les vacances, c'est super cool en somme : repos, faire ce qu'on veut, les fêtes, etc... Mais c'est aussi rentrer à la maison, et donc passer deux semaines avec Yukiko. A espérer que ça se passe bien tout ça. Et puis il y a son anniversaire aussi, ça promet d'être fameux !

La tête pleines de toutes ces pensées, je pars nonchalement vers le gymnase. On avait fait pas mal de séances avec du matériel ces derniers temps et vu qu'aujourd'hui aucune séance n'est prévue et que je n'ai pas envie d'aller au club de cuisine, je vais en profiter pour aller ranger tout ça. Je pose la main sur la poignée de la salle de karaté et pousse la porte pour entrer. La salle est bien vide comme attendue, mais du matériel traîne un peu partout.

J'attrape deux medicine-ball et pars les ranger sur l'étagère, puis range les gants et les protège pieds dans l'armoire. Je continue mon petit rangement quand tout à coup une odeur de menthe frâiche mêlée à je ne sais quoi d'autre me monte au nez. Des bras s'empare de moi et je me retrouve avec quelqu'un qui m'enlace dans le dos, quand une voix arrive à mon oreille.

- Meyuuu ~ ♥

Oh.. Cette voix, ça ne peut être que...

-  Brian ?!

Je me raidis en le sentant resserrer ses bras autour de moi, et sent le rouge me monter aux joues. Il pose sa tête sur mon épaule, et ça n'arrange rien au feu qui rend certainement mes joues cramoisies. C'est quoi cette manie qu'il a de me surprendre comme ça à chaque fois, hein ?

- Te voilà enfin, ça fait au moins 1h que je t'attendais.

Que.. quoi ? Mais, y'avait pas de séance aujourd'hui.. A moins qu'il soit venu se défouler un peu tout seul, il m'en avait déja parlé pour avoir l'autorisation d'accéder et la salle et je ne peux qu'appuyer sa demande, après tout ça m'arrive aussi d'avoir besoin de passer mes nerfs sur le punching-ball dans le coin. Ça explique les gants qui étaient sortis du coup. Je respire un grand coup et aller m'appreter a me debattre mais il se recule tout seul, comme s'il avait senti ce qui l'attendait s'il ne me lachait pas.

Je me retourne et je dois avouer que sa "tenue" me perturbe et me decontenance un peu. Il m'a pris dans ses bras, alors qu'il est juste avec sa serviette ? C'est pas une blague ? Rien qui n'arrange la teinte de mes joues ça c'est sur, mais connnaissant Brian je crois que ça ne m'étonne même pas. Ca me fait juste soupirer et grogner un peu qu'il se permette de me faire un calin dans cette tenue.

- Qu'est-ce que tu fais là si tard ? T'as rien de prévu ce soir ? Je peux me sacrifier pour t'occuper si tu veux ...

- J'étais venue ranger la salle, c'était un peu le bordel. Ce soir rien de prévu non mais... QUOI ??! Attends attends... C'est encore une de tes insinuations bizarre, c'est ça ?"  lui dis-je en fronçant les sourcils et les poings sur les hanches.

Et puis c'est quoi ce petit sourire satisfait aussi, c'était encore une des taquineries, c'est ça ? j'suis sure que c'est ça. Je détourne le regard pour ne pas avoir à croiser cette vision d'ensemble, et aussi pour retirer cette vue de ma tête.

- Tu pouvais pas aller t'habiller avant ? C'est pas que c'est gênant mais.. Si, en fait c'est carrément gênant. J'discute pas avec les gens qui se baladent dans cette tenue d'habitude moi. Tu peux aller t'habiller, s'il te plait ?


Citation :
Meyuki Harada, 17 ans, est japonaise et présidente du club de karaté du campus. Elle est très sociable, honnête et gentille, parfois même un peu trop. Elle est aussi assez maladroite mais on lui en veut rarement. Elle est passionnée par ce qu'elle fait , et toujours prête à aider qui que ce soit, peu importe le temps ou l'investissement que ça prendra. Elle a vu sa soeur quitté la maison familiale il y a un an et demi pour vivre son rêve, mais sans plus jamais donner de nouvelles alors qu'elles avaient une relation quasi fusionnelle. Le retour de cette dernière, comme si de rien était, a eu du mal à passer...
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Dim 20 Aoû - 15:18
Brian Johnson
Invité
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Quand j'aperçois enfin la tête de Meyuki quand elle se retourne, je ne peux m'empêcher d'être vraiment content de moi. Elle a les joues cramoisies et je vois bien qu'elle est fébrile. Elle a été surprise et elle est même sûrement en colère mais cette tête là qu'elle affiche maintenant, elle vaut vraiment le coup de prendre tous les risques. Je souris, ravi de l'effet que j'ai produis et puis je suis content de la voir, tout simplement.

Je m'étire pendant qu'elle se sent obligée de me passer un petit savon pour paraître crédible et pas trop décontenancée. Je détourne les yeux, ces mots me frôlent, je n'y prête pas attention, elle a autant d'autorité sur moi que Gollum, mon beau-père. Je frissonne rien qu'en pensant à sa tête. Mon dieu, comment ma mère peut embrasser ce chien galeux ?

- Mes insinuations n'ont rien de bizarre Meyu. Je t'ai proposé de t'occuper, si toi tu y vois quelque chose de ... bizarre comme tu dis, alors c'est que TU as l'esprit mal tourné.

Je lui fais un clin d’œil, collant bien plus à l'attitude de gros beauf que j'aurais souhaité mais Meyu n'est pas sensible à ce genre de détails, elle s'en rendra même sûrement pas compte.
Je me rapproche d'elle, elle a avoué à demi-mot que ma tenue la mettait mal à l'aise... Comme je la comprend, si elle se trouvait en sous-vêtements devant moi, ça fait longtemps que j'aurais crié au loup.

- Désolé mais j'ai eu peur, j'ai entendu du bruit et j'étais prêt à appliquer à la lettre toutes les heures d'entraînement que j'ai accumulé ici, tu comprends !

Je rigole légèrement, j'aurais surtout eu l'air d'un gros con à me ramener vêtu d'une simple serviette devant un hypothétique ennemi, il m'aurait pas prit au sérieux et il aurait eut raison de le faire, surtout quand ma serviette se serait probablement fait la malle au premier mouvement. Je suis à l'aise avec mon corps mais j'ai pas dans l'idée de me battre avec ma virilité à l'air libre.
Je reviens sur terre, près de Meyu après cette constatation horrible et je passe à côté d'elle :

- Attends Meyu, t'embête pas, c'est mon bordel. J'avais besoin de me défouler aujourd'hui, je vais pas te demander de ranger à ma place Je pensais pas que tu serais passée.

Je ramasse les protections que j'ai utilisé pour faire quelques mouvements, et puis, repensant à ce qu'elle a dit quelques minutes plus tôt, je me retourne vers elle et avec un sourire bienveillant, je la rassure sur mes intentions.

- Tu as raison, je vais d'abord aller me saper, j'ai pas envie que tu appelles la police.

Je mime une petite peur pour lui faire comprendre que je lui accorde un peu de pouvoir pour cette action et que je respecte sa timidité qui ne durera pas avec moi.
Je dépose les mitaines sur le mur prévu pour ça et je retourne dans le vestiaire masculin. Je finis de m'essuyer et je passe rapidement un t-shirt bleu marine et un pantalon de survet noir. Je prends quelques minutes pour me recoiffer et mes pensées vagabondent, je ne vois pas ce qu'elle fait ici, à part si elle avait eut envie de se défouler elle aussi. Du coup, pour éviter de trop réfléchir parce que c'est pas mon domaine de réussite intellectuelle non plus, j'y vais cash et je lui demande directement du vestiaire, en espérant qu'elle m'entende.

- Sérieusement Meyu, y'avait pas de cours prévu ce soir, alors qu'est-ce que tu fais là ?

Je ressors du vestiaire quelques minutes plus tard, je suis habillé et plus ou moins coiffé. Elle est toujours là, trop polie pour me laisser en plan et partir sans me prévenir malgré le malaise qu'elle a ressenti. Je la rejoins, tranquillement.
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Dim 20 Aoû - 21:35
Meyuki Harada
Invité
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- QUOI ??? Moi l'esprit mal tourné ? Ahahaha, c'est la meilleure de l'année, on me l'avait jamais faite celle là !

Je leva les yeux au ciel en riant à moitié, qu'est ce qui faut pas entendre.. Vu le sourire qui avait accompagné sa phrase un peu plus tôt, et connaissant sa petite manie à me dire des choses pour m'embêter, souvent de ce genre là d'ailleurs en y pensant, ça ne pouvait me faire penser que ça. Ah moins que j'extrapole trop ? C'est peut-être moi qui vais trop loin dans mon cheminement de pensées après tout.

- Désolé mais j'ai eu peur, j'ai entendu du bruit et j'étais prêt à appliquer à la lettre toutes les heures d'entraînement que j'ai accumulé ici, tu comprends !

- Dans cette tenue ?  Je ris un peu dans mes dents et reprends la parole. Excuse moi, mais t'imaginer en grand combattant en serviette, on dirait une scène d'un film avec Jackie Chan. Il se bat bien mais se retrouve souvent dans des situations comiques, tu devrais suggérer cette scène là pour son prochain film !

Je pose ma main devant ma bouche en pouffant un peu de rire. Faut avouer que sa serviette ferait pas long feu, et puis la personne en face serait plus étonnée qu'effrayée en voyant un combattant dans cette tenue là. Ce serait drôle quand même d'un oeil extérieur. Je me penche pour ramasser la paire de gants au sol mais Brian me coupe dans ma lancée, en me disant que c'est à lui de le faire et que je ne devais pas m'embêter pour ça. J'hausse les épaules en souriant, après tout ça ne me gêne pas, je suis présidente du club donc certaines responsabilités, et puis ça ne m'embête pas de ranger le matériel, ça m'occupe un peu et ça me permet de me retrouver avec moi même pour faire un débat mental.

Après avoir ramassé les protections, Brian se relève et m'adresse un sourire bienveillant en me disant qu'il va aller se changer. Sa petite imitation de "ouhhh j'ai peur, s'il te plait appelle pas la police je serai sage" me fait rire. Il range ce qu'il a en mains puis disparaît dans les vestiaires. Je tire une chaise vers moi et m’assoies dessus à l'envers, appuyant mes coudes sur le dossier et reposant ma tête sur mes mains. En attendant qu'il revienne dans la salle, je me perds un peu dans mes pensées quand sa voix traverse les vestiaires pour m'arriver aux oreilles.

- Sérieusement Meyu, y'avait pas de cours prévu ce soir, alors qu'est-ce que tu fais là ?

C'est vrai ça, y'avait rien de prévu et je pouvais faire plein de choses, mais non, je me retrouvais dans le dojo, à occuper mes petites mains et à dériver dans toutes sortes de pensées qui me travaillent en ce moment. Tomber sur quelqu'un n'était pas prévu au programme, mais c'était pas plus mal. Ca m'empeche de me morfondre un peu dans tout ça. Je n'avais pas encore répondu à sa question que l'étudiant sortait déja des vestiaires. Je relève la tête et réponds enfin à sa question.

-  Bah en fait, je sais pas vraiment. Je suis venue machinalement et en voyant le matériel je me suis mise à ranger, et je me suis un peu perdue dans mes pensées. Ça travaille pas mal là haut en ce moment lui dis-je en tapotant ma tempe du doigt. Je vais pas t'embêter avec tout ça, ce serai rasoir et t'as surement pas envie de t’embêter à m'écouter me plaindre, m’emmêler les pensées ou déprimer. Par contre les mitaines que t'avait sorti m'ont donné un peu envie de frapper dans le sac, je crois que je vais aller le taquiner un peu. T'es pas obligé de rester, t'as surement mieux à faire ailleurs et je t'en voudrais pas

Je me lève de ma chaise et la replace contre le mur, puis m'approche de l'étagère pour enfiler les gants de frappes. Ces mitaines sont top : on sue pas énormément dedans, elles sont bien aérés, et puis on peu les resserrer au niveau du poignet et elles épousent bien mes petites mains. C'est rarement le cas avec ce genre de gants, alors ça me fait plaisir. Je sourit à Brian, m'approche du tatami et fait le salut habituel quand on monte dessus. J'approche du sac et le caresse de la main, me met ensuite en position, poings devant la figure en garde, et commence à donner deux trois coups bien centrés dedans.
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Jeu 24 Aoû - 12:01
Brian Johnson
Invité
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Je scrute son visage pendant qu'elle tente de se justifier ou de parer à ma boutade en tentant de garder sa contenance intacte. Elle a cette petite fossette dans le creux de sa joue droite qui trahit souvent son envie de rire, et puis cette petite mimique de se frotter le bout du nez quand elle sent qu'on l'observe et qu'elle aimerait mieux être ailleurs.
Je commence vraiment à connaître Meyu par cœur, il serait temps pour moi de passer à la vitesse supérieure mais son côté farouche, aussi mignon soit-il a aussi tendance à me repousser parce que je déteste pédaler dans la semoule. Je sais bien que je la laisse pas indifférente, sinon ça fait longtemps qu'elle aurait arrêté de me parler ou qu'elle aurait tout mit en oeuvre pour essayer de me snober mais c'est pas le cas. Je sais pas pour autant si je lui plais. Je la mets très facilement mal à l'aise mais ça c'est loin d'être difficile à faire pour moi. La plupart des filles ici sont de petits êtres purs et innocents .... enfin c'est ce qui se dit, moi je vois un tout autre côté de ces petits bouts de femmes, beaucoup plus adultes pour le coup et surtout moins .... timides une fois qu'on a trouvé la bonne méthode.

Elle se moque gentiment de moi en m'imaginant en train de me battre avec cette serviette sur le cul, elle a raison, c'est risible et je me serais bien moqué de moi-même aussi pour le coup.
Mais j'ai plutôt envie d'entendre son rire encore une fois, ce rire qu'elle a masqué par pudeur, mais qui résonne encore dans ma tête.
Je tourne un peu autour d'elle pendant qu'elle se lève de sa chaise et qu'elle s'active à se préparer une cible pour pouvoir se défouler. J'ai pas le souvenir qu'on ait prit autant le temps de discuter par le passé. Nous nous apprécions de loin, mais je ne connais rien d'elle, comme elle ne connait rien de moi. Enfin sauf si elle écoute les rumeurs et les plaintes de toutes ces étudiantes effarouchées...
Je me demande bien ce qui peut la tracasser à ce point.

Je monte à mon tour sur le tatami, je ne fais pas le salut, je suis pas autant penché vers les traditions qu'elle peut l'être. Je t'observe caresser le sac, et j'aurais préféré que tu poses ta main sur mon torse plutôt que sur cette matière semi rigide et si peu délicate, mais je garde cette remarque pour moi, c'est sûrement trop tôt.

- Est-ce que tu serais en train d'essayer de te débarrasser de moi... Meyu ?

Je passe derrière le sac et je lui fais un clin d’œil pour lui faire comprendre encore une fois que je la charrie. Mais ma remarque n'était peut-être pas infondée. J'ai eu envie de venir ici ce soir pour me défouler de ma journée et éviter de hurler une fois de plus sur Bae qui fera encore les 400 coups pour me rendre fou, mais elle est aussi venue parce que c'était le bordel dans sa tête. Elle a besoin de réfléchir et peut-être que ma présence n'aide pas.
Dommage ... parce que j'ai pas envie de partir. Pour une fois que je t'ai rien que pour moi.
Cette phrase j'aurais adoré te la murmurer près de ton oreille avant de mordiller ton lobe gentiment pour te faire couiner.


- J'ai d'autres trucs à faire, oui. Mais je suis curieux de savoir ce qui te passe par la tête et qui peut bien te donner envie de libérer un peu d'adrénaline. Tu peux m'en parler tu sais, je ne suis pas le genre de mec qui répète ce qu'on lui a confié... ni ce qui peut se passer en privé.

Bon ok, cette petite phrase à la fin était peut-être de trop mais plus je la regarde et plus j'ai envie de lui sauter dessus. Là, posté près du sac, je peux aisément deviner les courbes de son corps et mon esprit s'embrase quand je m'imagine en train de lui arracher ses vêtements pour pouvoir déposer des baisers passionnés sur sa peau abandonnée.
Je suis sincère quand je dis que je ne répéterais rien. Ce n'est pas que je lui fais une promesse de ne rien révéler mais plutôt que là je prête oreille attentive pour gagner du terrain auprès d'elle. Meyuki a beau être une fille que j'apprécie plus que certaines autres, elle reste une des cases à cocher sur mon listing. Du coup, si je répète rien de ce qu'elle va hypothétiquement me dire ... c'est parce qu'en sortant du gymnase, j'aurais tout oublié. Sympa l'artiste.

Sauf si évidemment, elle me dit qu'elle a un mec, ou que ses parents viennent de mourir, ou pire encore qu'elle déménage. Là oui, ça risque de me marquer davantage ... au moins pendant 2 jours.
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Jeu 24 Aoû - 17:59
Meyuki Harada
Invité
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Après avoir prononcer ma dernière phrase, je n'entends ni la porte s'ouvrir et se refermer, ni le "A plus" que j'aurai cru entendre. Non, à la place de ça, il s'était décidé à rester et était même monté sur le tatami pendant que je rejoignais le sac de frappe. Silencieusement, mais l'odeur de son gel douche le trahissait, le genre d'odeur que l'on sent arriver à son nez si tant est qu'on l'a déja senti d'assez près, et si on l'apprécie cette odeur... Une odeur fraîche, un peu sucrée et qui réveille. Tout le pouvoir de la menthe et de la noix de coco. Et je les connaît bien ces odeurs pour les avoir cotoyé plusieurs fois en cuisine, mais aussi les fois où je l'ai croisé lui ici au gymnase.

« - Est-ce que tu serais en train d'essayer de te débarrasser de moi... Meyu ?»

« Hein ? Euh, non non, c'est juste pour pas que tu t'embête à rester pour moi et que tu fasses ce que tu as surement prévu. »

Mais aussi parce que tu me déconcentres un peu, et ton odeur qui chatouille mon nez n'arrange rien. Tes clins d'oeil non plus, aussi innocents puissent-ils être, venant de toi. Je ne comprends toujours pas pourquoi je réagis comme ça. Les seuls moments où je ressens un truc un peu similaire, c'est quand je croise mon colocataire aux cheveux rouge bordeaux. C'est vraiment... bizarre, pas vraiment similaire, mais un peu quand même, trop bizarre. Je continue de frapper au fur et à mesure de mes pensées, et plus mes pensées s'embrouillent, plus je frappe fort dans le sac, qui finit par se balancer un peu trop. Je mets un terme à mes coups et le rattrape entre mes bras, le serrant contre moi pour calmer le mouvement de balancier et qu'il retrouver sa stabilité.

« - J'ai d'autres trucs à faire, oui. Mais je suis curieux de savoir ce qui te passe par la tête et qui peut bien te donner envie de libérer un peu d'adrénaline. Tu peux m'en parler tu sais, je ne suis pas le genre de mec qui répète ce qu'on lui a confié... ni ce qui peut se passer en privé. »

« Curieux hein... Je vais pas te dire que c'est un vilain défaut, parce que je dois l'être au moins autant que toi. Pour ce qui est des confidences, c'est la même chose de mon côté, je ne répète rien, mais je l'ai déja dit quand j'ai pris la présidence du club. Si vous avez besoin de parler, je suis là, en tant que présidente et en tant qu'amie. Je suppose que c'est censé être à double sens, alors si tu veux vraiment savoir, je vais te résumer ce qui me trotte en tête et éviter de faire une longue tirade barbante. »

Je me décolle du sac en éloignant mes bras, et reprend ma position initiale, face au sac, poings devant le nez, et yeux fixés sur le centre de la cible. Un premier coup de poing part rapidement dans la direction prévue.

« Le dernier week-end à la maison en famille c'est pas si bien passé que ça aurait dû l'être, alors j'appréhende l'arrivée des vacances. » Je mets une droite puis une gauche dans le sac en respirant bien pour accmpagner mes gestes et continue « Il y a des choses que j'ai eu du mal à digérer et que j'ai encaissé sans broncher jusqu'à ce week-end et tout est sorti d'un coup, et ça n'a pas eu que du bon. C'est assez tendu du coup et puis aussi, j'ai du mal à gérer mes sentiments . Même mettre un nom dessus ces temps ci, c'est le brouillard complet. »

Je mets quelques autres coups dans le sac, droite, gauche, et ainsi de suite et soupire un bon coup en retenant le sac entre mes bras, vu qu'il s'était remis à se balancer à force de frapper un peu fort dessus. Voilà, j'avais vidé mon sac. Mes propos étaient vagues, mais ça faisait du bien d'en parler un peu. Je n'avais pas beaucoup vu Emiri et Tessa cette semaine, et il fallait que ça sorte. Et puis, il a voulu que je parle, c'est fait. J'espère juste ne pas trop l'avoir barbé avec ça. Maintenant faut rendre ça interessant. Je plonge alors mon regard dans le sien en lui faisant un sourire un peu espiègle.

« Voilà, t'en sais déja un peu plus! Mais crois pas que c'est a sens unique, à ton tour maintenant de dire ce que tu as en tête. T'es venu te défouler aussi après tout. »

Et s'il croit que je ferai l'impasse là dessus, il se met le doigt dans l'oeil. C'est donnant donnant !
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Sam 2 Sep - 13:49
Brian Johnson
Invité
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Dans ma tête, c'est déjà une petite victoire quand je comprends qu'elle va accepter de se confier à moi. Je sais que je vais devoir en faire autant pour la rassurer et pour lui donner confiance en moi, honnêtement, ça me fait chier, j'ai pas envie de parler de moi, ni de mes histoires de famille ou de cœur - j'en rirais presque de dire ça à voix haute - mais je vais pas avoir le choix, il faut que je lui fasse croire qu'elle est différente des autres pour moi. Et puis, je vais pas forcément lui dire la vérité, je peux inventer tout et n'importe quoi. C'est trop fort !

Ça fait quand même plusieurs mois que je discute avec Meyuki sans qu'elle se soit sentie assez bien pour me parler de sa vie. Qu'on soit bien clairs, sa vie, je m'en contrefous mais si je veux pouvoir la mettre dans mon lit, il faut qu'elle croit qu'elle compte pour moi, alors je sacrifie de mon temps et de mes oreilles pour l'écouter se confier. Faut quand même que j'avoue que Meyuki est la jeune femme que je respecte le plus dans toutes mes fréquentations, elle est droite, respectable et vraiment avec un coeur énorme - derrière une très jolie poitrine j'en suis sûr - et si y'a une personne pour qui je veux bien me forcer à faire des efforts pour la séduire, c'est elle. Elle en vaut le détour, elle est adorable.

Alors j'écoute, sage comme une image, à traîner sur le tatami sans vraiment faire plus d'efforts que ça, ma douche est prise, je ne veux pas transpirer à nouveau, sauf si elle m'accompagne sous l'eau cette fois...

Ah elle a des problèmes de famille. Je ricane dans ma barbe, c'est pareil pour tout le monde ma pauvre petite chérie ! Et ce sera de pire en pire, crois-moi. C'est rassurant de voir que même une fille niquel sous toutes les coutures comme elle peut aussi avoir une vie familiale de merde. Ce n'est pas réservé qu'aux cas désespérés dans mon genre.
J'entends aussi qu'elle a du mal à gérer ses sentiments. Qu'est-ce qu'elle sous-entend par là ? Serait-elle un petit coeur chamboulé dont je pourrais me servir ou parle-t-elle plutôt de ses émotions qu'elle a du mal à contenir et dont elle perd le contrôle à des moments où elle aurait préféré s'abstenir. Le japonais parfois me laisse avec un goût amer dans la bouche, je comprends pas tout et comme dans toutes les langues, ils ont leurs expressions, leurs familiarités, et parfois, je ne saisis vraiment rien à ce qu'on me raconte. Je vais opter pour les émotions, je vais rester sur un terrain plat avec elle, brusquer les choses ne va m'aider en rien.

Je lève les yeux au ciel quand elle plonge son regard dans le mien et qu'elle me dit que c'est mon tour. L'heure de la comédie a sonné, je vais devoir tenter de jouer un jeune homme sensible et légèrement tracassé par des soucis, alors que c'est juste cette meuf là qui m'a foutu les nerfs en pelote et que j'ai préféré taper dans un sac que dans sa jolie petite face... Je lui fais un petit sourire et je tourne la tête, je vais essayer de me donner une petite contenance le temps de réfléchir à une histoire plausible, on va dire 50% réalité, 50% fiction. Pour gagner un peu de temps, je décide de rebondir sur ce qu'elle vient de me dire.

- Tu te sens mieux d'avoir un peu vidé ton sac ou au contraire, tu te sens gênée ? Moi ça me fait plaisir que tu acceptes de me faire confiance, enfin. T'es plutôt dure à convaincre. N'en fais pas trop Brian, elle risquerait de se douter de quelque chose. Les histoires de famille, c'est simple chez personne, je te rassure. Mais pourquoi tu as attendu d'en arriver là ? Fallait leur dire merde avant !

Et ça, je maîtrise. Envoyer chier mes parents, c'est mon sport national, et de rajouter l'autre moche dans l'équation et mes deux putains de petites soeurs de merde, alors elles, je leur cracherais dessus bien volontiers. Tiens je pourrais partir sur ça, ça nous ferait en plus un point commun et Meyuki en jolie petite naïve, elle serait bien capable de me prendre en pitié et de venir me faire un câlin pour me réconforter.

- Je suis sûr que tu vas pas me croire, mais j'ai aussi des problèmes de famille. Je supporte pas mon beau-père. Tu sais, il essaie d'avoir une place dans ma vie mais c'est pas possible. Clairement.

Il faut que je me méfie, la petite Meyuki est trop forte sans le savoir, elle serait capable de me faire dire que la vérité et je veux pas que quelqu'un de cette académie connaisse ma vie. Je ne cherche pas à ce qu'on ait pitié de moi ou que ça prête à rire parce que ma mère avait pas de thunes et qu'elle s'est foutue avec un gros moche, ce serait pas très glorieux. C'est peut-être pour ça aussi que je ne sors jamais avec une fille sérieusement, je me vois très mal lui présenter ma famille que je hais. Autant éviter tout malaise. Bref, il faut que je sorte un truc un peu dramatique pour qu'elle se sente un peu triste.

- Je veux pas qu'il fasse partie de ma vie, parce que c'est à cause de lui que mon père est en prison aujourd'hui. Et ma mère vit avec lui... Tu sais, elle croit bien faire mais c'est horrible.... enfin bref !

Je m'étais mis dos à elle pour qu'elle croit que je suis gêné au point de pas pouvoir la regarder mais en fait si j'avais eu son regard sur moi, je crois que j'aurais pas pu m'empêcher de rigoler en voyant sa tête. Même les émotions des autres me font horreur.
Je me tourne vers elle, en ayant retrouvé mon visage précédent, et je tente de changer de sujet pour lui faire croire que c'est trop difficile d'en parler, et qu'elle pose pas trop de questions parce qu'à force d'inventer des trucs, je vais m'y perdre, ou je vais finir par y croire et y'aura bientôt un avis de recherche sur mon beau-père... Ce serait tellement drôle !

- A te regarder, je dirais que tu es en colère, et que tu te sens victime d'une injustice ! Raconte-moi ce qui t'a pas plu ? Et puis pour les vacances, oublie ça, tu n'as qu'à pas y aller... !

Chaque problème a sa solution, et je suis bien le genre de mec à relativiser au plus simple. T'as pas envie d'y aller ? N'y va pas. Tu veux dormir ? Allonge-toi là. La vie est faîte d'opportunités à saisir mais faut pas non plus faire son difficile quand ça va pas dans son sens, faut s'adapter.

- Tu trouveras bien un autre endroit où aller si t'as pas envie de rentrer chez tes parents non ?

Je fais mine de réfléchir en posant l'index sur mon menton et en fronçant les sourcils et puis je mime une idée lumineuse qui me tombe sur le coin du nez et je rajoute en souriant, n'oubliant pas le but de toute cette manoeuvre abracadabrante :

- Ou sinon je te kidnappe et on part en Chine pendant les vacances ? Ça tombe bien, j'ai rien de prévu !

Je lui fais un dernier clin d’œil, j'ai cru comprendre avec ses petites joues roses tout à l'heure qu'elle les aimait bien. Si elle me disait "Ok !" par le plus grand des hasards ? Ah ben pas de soucis, j'fais les bagages et on y va. T'as pas entendu quand j'ai dis que fallait saisir les opportunités ? Elle serait bien folle de refuser cette proposition !
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Dim 3 Sep - 21:12
Meyuki Harada
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Plûtot dure à convaincre ? Convaincre de quoi, de lui avoir parler plus que ça ? Arf.. Je pensais pas qu’il était du genre à se vexer. Se confier et tout ça, je pensais pas que c’est le genre de chose qui aurait pu l’intéresser vu que les seuls échanges qu’on a pu avoir c’était ici, au club, et ça se résumait souvent à prendre des nouvelles ou parler karaté. Comme quoi j’ai jugé trop vite l’étudiant, et là pour le coup je m’en veux, parce que je l’apprécie bien du peu qu’on ai discuté.

«  Excuse moi, merci en tout cas ça fait du bien de parler. Oh, bah tout a été mis de côté pendant presque un an et demi, mais là le sujet était inévitable. Quoique dans un sens ca valait un « merde » mon départ de table vendredi soir, donc ça compte ? Mais c’était à ton tour, je crois, alors essaye pas de m’avoir !  »

Je lui avais dit ça pour le taquiner et alléger l’ambiance, mais quand il commence à parler… J’me dis que j’aurai mieux fait de me taire et de pas forcer. Les problèmes de famille ça vaut aussi pour lui apparemment, et le sujet n’a pas l’air facile à aborder. J’ai encore mis le doigt sur ce qui fallait pas. J’suis vraiment pas douée niveau tact moi… Je l’écoute attentivement, là, face à lui et me contente de l’écouter. Ça au moins je sais faire, et puis je voudrais pas le couper dans son élan, il se confie rarement. Je n’ai jamais vécu la situation dans laquelle il est, mais avoir quelqu’un qui veut définitivement prendre une place dans sa vie, ça doit pas être évident. Il se tourne, et continue de parler, mais ces mots-là je m’y serai jamais attendue…

Je veux pas qu'il fasse partie de ma vie, parce que c'est à cause de lui que mon père est en prison aujourd'hui. Et ma mère vit avec lui... Tu sais, elle croit bien faire mais c'est horrible.... enfin bref !

Mon dieu… Je comprends que ce soit difficile pour lui d’intégrer cette personne dans sa vie. C’est horrible comme situation, et je me serai bien approchée de lui pour essayer de le réconforter mais il change déjà de sujet. C’est sûrement trop douloureux pour lui. Je vais pas l’embêter avec ça.

« En colère, y’a de ça oui. En fait ma sœur est partie un an et demi loin de la famille pour suivre son truc. Ca a la limite je peux le concevoir, j’suis pas égoiste et je la soutiens. Ce qui m’a fait mal, c’est que pendant tout ce temps elle n’a donné aucune nouvelle, n’a pas cherché a en prendre, et là elle est revenue comme une fleur en s’attendant à ce que tout soit comme avant. J’suis gentille, mais faut pas trop rêver non plus. Du coup le weekend s’est pas passé au mieux, et c’est en grosse partie de ma faute, enfin bref . »


Hm.. Pour le coup, moi aussi j’abrège, mais c’est pas agréable comme sujet. Par contre je m’attendais pas à son offre. Il s’était mis à réflechir, doigt sur le menton et m’a sorti une offre de preu chevalier à la « fuis avec moi, princesse » et ça me fait sourire. Et rougir aussi, un peu. Mais c’est son clin d’oeil aussi là. Pour éviter qu’il s’en rende compte, je m’approche rapidement de lui et encercle sa taille de mes bras, posant ma tête contre son torse. Parfois les gestes valent mieux que des mots. Et vu que je ne sais pas trop quoi dire face à sa confession, je pense qu'un calin ce sera le meilleur moyen pour lui montrer que si besoin, je suis là pour lui, et pour le remercier aussi.

« Si j’pouvais, j’accepterai crois moi. Et puis, la Chine quoi, t'aurai pas pu mieux choisir ! Mais je me dis que fuir c’est pas la meilleur option et qu’il faut que les choses s’arrangent un minimum. Mais merci Brian, t’es vraiment gentil.  »

Je décolle ma tête de son torse, bras toujours autour de sa taille et le regarde droit dans les yeux, pour lui parler de manière sincère. J’apprécie qu’il se soit confié et qu’on discute ensemble, et si il a besoin, je veux qu’il sache qu’il n’a pas a hésiter. C’est mon rôle de présidente, mais c’est aussi mon rôle d’amie. Parce qu’après de pareilles confessions, que je garderai pour moi parce que je me permettrai pas de parler de son père ou autre avec quelqu’un d’autre, ou tout autre choses d’ailleurs. Ce qu’on se dit, ça reste entre nous, et ça vaut pour tout le monde je pense.

« Si tu veux venir me parler de quoi que ce soit, ou si t’as besoin de moi ou juste d’être écouté, quoi que ce soit, n’hésite plus d’accord ?  »
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Mer 6 Sep - 20:36
Brian Johnson
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Je repense à ce qu'elle a dit un peu plus tôt -avant que je ne me lance dans mon monologue intense de débordements émotionnels-, elle a dit qu'elle avait quitté la table. C'est ce qu'elle appelle dire merde ?! Dans une famille bourgeoise et putain de guindée et coincée du cul peut-être ouais. Chez moi... ça pourrait plutôt s’interpréter comme un "ta cuisine c'est de la merde en boîte" mais après chacun son langage. Si pour elle, c'était une forme de courage, alors tant mieux.
N'empêche que ça me donnait une grosse envie de foncer dans sa famille pour danser à poils sur la table du salon, pendant un repas de Thanksgiving avant de fourrer la dinde avec ... ok ok je m'égare, je suis carrément en train de perdre la boule là.

Meyu reprend la parole, tant mieux, ça m'évite un peu de partir dans des pensées obscènes et à la limite du dégueulasse pour le coup. Ah tiens, elle a une sœur ? Première nouvelle ! J'imagine qu'elle est aussi canon qu'elle. Mais alors c'est ça la source du problème qui l'empêche d'être zen et qui la conduit à se défouler au gymnase ? Une petite fierté mal placée à mon avis. Elle est là, pas contente parce que sa sœur a fait sa vie tranquille pendant 1 an et qu'elle lui a pas donné de nouvelles. Hin hin.
Meyu, tu es mignonne, mais là tu te trompes, tu es totalement égoïste. Tu avais juste envie qu'elle fasse attention à toi à son retour, tu voulais qu'elle te montre que tu lui a manqué. C'est un manque affectif mais aussi une émotion très égoïste. Moi, elle ne me dérange pas, je trouve ça juste mignon.

J'ai pas envie de la réconforter parce que la colère lui sied bien au teint et plus elle reste longtemps ici à se confier à moi, plus je peux profiter des courbes de son corps comme de son joli petit visage de poupée. Elle semble perturbée par mon offre. Est-ce qu'elle serait sérieusement en train d'y réfléchir. Qu'elle ne me tente pas trop, parce que je risque vraiment de faire mes valises pour ce week-end. La chine c'est pas la porte à côté, bon j'ai pas spécialement de thunes mais le beau-père, il est là pour ça, merde, ou alors elle aura qu'à demander à sa famille de bour....
Mes pensées se stoppent en même temps que mon corps se raidit par réflexe. Je réalise un peu tard que Meyu est dans mes bras. Mon coeur s'emballe avant de réaliser qu'elle ignore tout de ce que je pense en mon for intérieur, elle n'a eu que la version soft de mes mots, donc forcément tout ça pour elle, c'est que de la guimauve et elle a craqué. Je me savais assez doué dans la séduction mais pas à ce point là, j'suis vraiment devenu bon.

Je meurs d'envie d'en profiter. Elle est là, collée entièrement à moi qui ne porte qu'un t-shirt et je peux sentir son petit corps contre le mien. Elle a même la tête contre mon torse, elle doit entendre mon coeur qui bat. Si je pouvais lui donner l'ordre de s'emballer encore pour qu'elle pense qu'elle me chamboule un truc de malade ce serait top mais lui ça fait longtemps qu'il s'est calmé. Maintenant c'est mon deuxième cerveau qui commence à s'alarmer. J'ai les mains qui tremblent tellement je les retiens de venir l'enlacer à son tour. Je sais pas trop comment elle le prendrait et je sais même pas pourquoi je m'en soucie. Je crois que je suis tellement surpris que ce soit aussi simple que ma parade de séduction a été toute ébranlée et je me sens désemparé. Il faut que je reprenne mes repères.

Je l'entends briser mon rêve de week-end avec elle. J'ai plus trop en tête de rêver à ça de toute façon mais je lâche pas cette idée, surtout si elle kiffe la Chine, y'aura bien moyen de lui vendre du rêve avec ça, au moins jusqu'à ce que j'arrive à atteindre mon objectif, mais il semblerait que j'ai même pas besoin de dépasser la porte du gymnase, alors la Chine on oublie.
J'ai presque mal pour elle quand je l'entends dire que je suis gentil. J'ai envie de mettre ma main sur sa bouche pour l'empêcher de dire de telles bêtises, en lui susurrant qu'elle se trompe et qu'elle ne sait de moi que ce que je veux bien lui dire. En gros rien, puisque je lui raconte quasiment que de la merde.
Mais là encore, elle me déstabilise en faisant exactement ce que je rêverais qu'elle fasse.

Ses petits yeux plissés là, au-dessus de ses joues rosies, rivés dans les miens. Bon sang, elle ignore tout de son sex-appeal cette imbécile. Je serre des dents, ce qui rend visible la contraction de mes mâchoires sur mes joues, et je quitte son regard quelques secondes pour prendre une décision. Ses gestes me tentent, ses mots aussi, et tout d'elle en fait. Je suis en train de crever d'envie de lâcher la bête en moi.
Je replonge mon regard dans le sien, ardent, et fixe et je murmure en prenant son menton entre mon pouce et mon index :

- Y'a bien des choses que j'aimerais te dire Meyu.

Je pose ma main libre dans le creux de ses reins, imposant une très légère pression sur son bassin contre le mien pour lui faire comprendre de quoi je parle. J'ignore si elle a comprit mais je vois son visage s'empourprer davantage, et son regard devenir fuyant. J'ai pas envie que cette proximité s'arrête, j'y prends énormément de plaisir et je suis sûr à 95% que si elle s'est retrouvée dans mes bras là à cet instant, c'est pas anodin. Elle est peut-être naïve mais elle sait très bien quel genre d'homme je suis. Je lui fais du gringue depuis des mois, alors si elle l'ignore, elle est carrément aveugle.

- Non attends... reste-la.

Je la retiens doucement. Ma voix n'est plus qu'un murmure comme si le fait de ne pas parler fort, voire pas du tout rendait l'instant encore plus privé. J'ai pas envie de l'effrayer. Elle est comme une biche qui s'est prit d'affection pour un lion et alors qu'elle va hypothétiquement se faire bouffer, elle commence à se dire qu'elle a peut-être pas fait les bons choix dans la vie. Trop tard, darling.
Je meurs d'envie de l'embrasser. Ses lèvres sont là, à quelques dizaines de centimètres des miennes. Mais si jamais le fruit n'est pas assez mûr, je risque de tout gâcher en mordant dedans... J'hésite sincèrement. Je sais qu'un énorme dilemme s'offre à moi et qu'en fonction de ce que je vais faire maintenant, ça peut tout changer.

Je ferme les yeux et je me contente de poser mon front contre le sien. D'habitude je ne me serais pas posé autant de questions parce que les filles que je chope habituellement sont faciles, pas farouches et surtout pas aussi bourgeoises et éduquées que la petite Meyu. C'est sûrement une sacré coquine au lit quand elle l'a décidée mais avant ça, elle va rester dans son rôle de vierge effarouchée alors je dois apprendre à jouer encore plus fort. Et je sais comment faire.

J'ouvre brusquement les yeux et alors qu'elle doit se demander à quelle sauce elle va être mangée, j'effleure doucement son front de mes lèvres, comme si je lui volais les prémices d'un baiser. Puis je relâche mon étreinte dans son dos et je m'éloigne d'elle. Si elle savait à quel point je prends sur moi là putain, elle pourrait applaudir l'effort.
Je me retourne comme pour marquer l'effet de ce chamboulement hormonal qui n'est pas feint cette fois.

- Excuse-moi... je sais pas ce qu'il m'a prit...

Bien sûr que si ! C'est maintenant que je sais pas ce qui me prend, putain !
Je me détends, cette technique est bien usée aussi. Après avoir été si proche d'elle, au point de lui insuffler un semi arrêt cardiaque et qu'ensuite je recule, pour m'excuser, elle va sûrement penser que je la respecte de ouf, et que je suis un sacré gentleman de pas profiter de cette situation exceptionnelle. Je vais passer pour un prince et elle va en redemander dans quelques jours quand elle se rendra compte qu'elle pense sans arrêt à moi et là quand elle reviendra, j'aurais affaire à la bourgeoise débridée en manque d'affection.

Pour l'instant, si je ne veux pas la perdre, ou tout foirer comme un con de puceau victime de sa première érection, je dois jouer la patience. Je me retourne vers elle, et je lui offre mon sourire gêné, le numéro 17 de ma collection travaillée.

- Tu es beaucoup trop attentionnée avec moi, j'étais obligé de craquer !

Je me force à rire légèrement pour bien rentrer dans le personnage. Elle va fondre pour moi, c'est o-bli-gé.

- Bon, on devrait y aller, t'en penses quoi ? En tout cas, pour ta sœur, ça va s'arranger, t'en fais pas. Si elle t'aime comme tu as l'air de l'aimer, elle va comprendre qu'elle a peut-être raté quelque chose à son retour, et elle va revenir vers toi.

Je rajoute une belle couche d'attention bien placée, c'est ma façon à moi de pisser sur le tatami pour marquer mon territoire. Je laisserais pas la belle Meyu me filer entre les doigts.
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Attention, version où Brian ne se comporte pas comme il faut  I know you like me 1420517930

Spoiler:
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Mer 6 Sep - 20:56
Meyuki Harada
Invité
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J’entends son cœur s’emballer alors que je suis contre lui. Il ne s'attendait peut-être pas à un câlin et du coup, son rythme cardiaque s’accélère sur le coup de la surprise, c’est sûrement ça. Il est devenu tout tendu en plus, donc ça confirme ce que je pensais. Je n'aurai peut-être pas dû, j’espère juste qu’il ne le prend pas mal. À cette idée, le mien se met aussi à s’emballer. C’est sûrement le stress d’avoir pu le froisser. Je brise un peu la glace en rebondissant sur ce qu’il me disait. La Chine, vaut mieux oublier et arranger les choses, même si son idée était pas mal. Je me décolle de son torse et lève la tête vers lui pour lui dire de ne pas hésiter s’il a besoin. Le voyant contracter les mâchoires avec le regard fuyant, je me demande si encore une fois, je n'aurai pas mieux fait de me taire. Il n’a peut-être pas envie de se confier, après tout on ne discute vraiment que depuis aujourd’hui. Je baisse les yeux pour y réfléchir, mais quelques secondes plus tard, il prend mon menton entre ses doigts pour me relever la tête et me fixer du regard en murmurant :

- Y'a bien des choses que j'aimerais te dire Meyu.

- « Ah.. Ah bon ? »

Qu’est-ce que… Sa main posée au creux de mon dos supprime la distance entre son bassin et le mien, et je crois que je dois être pire que rouge tomate, si c’est possible. Je ne sais pas si ce que je sens est vraiment ce que je crois, enfin.. Si je crois que je sais, mais je ne veux pas y penser et avoir l’image en tête , noooon nononon. Alerte, PLS mentale. Un peu perdue et paniquée, j’essaye de me décoller en plaçant mes mains sur son torse pour le pousser et m’excuser de la situation, mais il me retient, nous gardant dans la même position, si ce n’est que nos visages sont beaucoup trop proches. Il va quand même pas m’embrasser ?

- « Brian je... »

- Non attends... reste-la.

Je serre les dents, surprise par son murmure et j’ai les joues en feu. Mais qu’est-ce qu’il se passe chez lui ? Normalement, faut avoir fait ou dit des trucs exprès pour avoir ce genre de réaction physique non ? J’ai juste proposé mon aide et fait un câl- … Oh... le câlin. C’est ça, il doit penser que je l’apprécie d’une autre façon et... Non non non… Non Brian ! Il ne faut pas que ça arrive, et il ne faut surtout pas y penser. Je crispe ma mâchoire en le voyant fermer les yeux et s’approcher encore. Je ferme les yeux à mon tour, craignant que la distance entre nos lèvres ne partent en fumée, mais il pose juste son front contre le mien. Je rouvre les yeux, un peu sur le qui-vive. Je ne sais pas ce qui se passe, mais ça me stresse. S'il a décidé de me faire paniquer aujourd’hui, c’est réussi ! J’ai le cœur qui bat à la chamade à cause de son approche et ses gestes, j’ai les joues qui brûlent, et mon ventre qui fait des siennes. Ouais, c’est forcément du stress ! Quand il ouvre les yeux, j’ai un petit sursaut. Il frôle mon front de ses lèvres puis il me relâche et s’éloigne.

-Excuse-moi... je sais pas ce qu'il m'a prit… Tu es beaucoup trop attentionnée avec moi, j'étais obligé de craquer !

Je me frotte le bras, le regard fuyant et me mords la lèvre. Ouais, je ne sais pas ce qui lui a pris, mais surtout, je ne sais pas ce qui m’a pris de ne pas réagir. Le repousser ou lui faire une prise de karaté pour le bloquer ou je ne sais quoi d'autre, dire quelque chose au moins. Bordel, ils sont ou mes réflexes ?? Il m’a fait quoi pour que je perde mes moyens ? Intérieurement, je le remercie beaucoup de s’être reculé. Il a dû voir que j’étais plus que rouge et mal à l’aise, et heureusement qu’il s’est éloigné, sinon je ne sais pas ce qui aurait pu arriver. Il est tellement imprévisible… Non. Je ne veux pas y penser, il ne faut pas. Et puis c’est quoi ce sourire gêné la, et comment ça “obligé de craquer” ?

« héhé, euh.. , tu exagères un peu quand même, je suis attentionnée avec tout le monde »

Je ris un peu gênée. On n'avait pas encore discuté et du coup vu ce qu’il m’a dit, je ne me voyais pas être autrement qu’attentionnée envers lui. C’est pas facile a vivre ce qu’il m’a raconté. Et je n’ai peut-être pas eu la bonne réaction, en lui faisant ce câlin vu ce qui a suivi. Il faut que je retire tout ca de ma tête. Sortir ? Oui Brian, c’est une très bonne idée ça ! Je hoche la tête en souriant quand il propose d’y aller.

« Je te suis ! »

Sortons de là et prenons l’air, que je retrouve ma couleur d’origine ! J’en ai bien besoin ! Je sors du tatami, fait le salut, me penche pour attraper mes bottines et m'assois sur ma chaise de tout à l’heure pour les enfiler. Une fois mises, je me relève, range la chaise et attrape les clés dans ma poche pour me diriger vers la porte de la salle de karaté. J’insère les clés et ouvre la porte, attendant que Brian passe pour refermer derrière lui.

« J'espère que ça se passera comme tu dis avec elle, je ferai en sorte que ça se passe bien, encore merci de m’avoir écoutée »

J’ajouterais bien “désolée de t’avoir fait réagir comme ça, c’est pas grave je t’en veux pas” mais ça rendrait l’ambiance encore plus bizarre, du coup j’aborderai ça après. Mes excuses à ma conscience aussi, pour ne pas avoir réagis tout court. Vite qu’on sorte de ce dojo et que je profite de l’air frais pour retirer cette odeur de menthe fraîche de mon nez !

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