Viens semer la
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Dim 1 Oct - 17:53
Meyuki Harada
Invité
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Ahhh la Saint Valentin. Des couples partout, des jolis scènes digne de films ou de shojo, le bal organisé par le doyen… C’est mignon à souhait mais, quand on est célibataire, on se contente de manger des chocolats et d’en offrir. Et en tant qu’accro des fourneaux, j’en ai fait des tas ! Bah oui, c’est pas interdit d’en offrir à ses ami(e)s que je sache ! Du coup j’en ai fait pour elles, et aussi pour les membres du club de karaté. Ils ont une bonne présidente quand même. une fois tous les chocolats emballés dans des petites boîtes blanches enveloppées d’un ruban rouge, je les range dans mon sac et part en direction du gymnase, où a lieu le bal de la Saint-Valentin. J’y rejoins quelques camarades de classes et d’autres de club, la soirée passe et je distribue tout, sauf deux boîtes.

Quand la soirée touche à sa fin, sur les coups de vingt-deux heures (le doyen tiens a son couvre feu), tout le monde sort peu à peu du gymnase et je me dirige vers le bâtiment des étudiants. Il n’est pas loin alors je vais aller leur déposer, puis je rentrerai dans ma chambre et voilà ! J’entre dans le bâtiment, me dirige vers la chambre de ma soeur et frappe à la porte. Après quelques secondes, elle m’ouvre en m’accueillant à bras ouverts, attrape la boîte de chocolats et me met à moitié dehors parce qu’elle doit se lever tôt demain. Bien, je comptais pas trop traîner de toute façon mais merci Yukiko. Allez, plus qu’une dernière boîte à déposer et je rentre dormir ! Je fais les quelques pas qui me sépare de ma destination en lisant les noms sur les portes pour trouver celle que je cherche. Ah, voilà, Brian Johnson. Je me racle la gorge et frappe timidement à la porte. Timidement, parce que ça fait deux mois que j’évite d’être seule en sa présence pour me retrouver rouge tomate. Vous méprenez pas, je lui depose juste les chocolats et je repars ! Il y a droit en tant que membre du club de karaté, n’y voyez pas d’autres intentions, non mais. Une minute passe sans réponse et je refrappe à la porte, qui s’ouvre presque aussitôt. Je baisse ma main qui était encore en l’air et déviseage mon interlocuteur, qui est tout sauf celui attendu.

- Je peux t’aider ?

- Euh, oui s’il te plait. Je cherchais Brian, je suis sa présidente de club et je voulais lui donner quelque chose. Il n’est pas là ?

- Ah, non désolé, il est rentré chez lui il y a deux trois jours. Il était malade et doit encore l’être. Mais si t’es sa présidente, je peux te filer son adresse. Normalement vous les avez dans vos registres alors ça posera pas de problème.

- Oh, je veux bien. Je n’y aurait même pas pensé.

Alors Brian est malade... J’aurai peut-être pu m’en rendre compte si je ne l’évitais pas autant. C’est peut-être pour ça qu’il n’est pas passé au gymnase cette semaine et n’a pas envoyé de message pour demander d’ouvrir le dojo. Son colocataire marche jusqu’à l’un des bureaux, griffonne sur un bout de papier et reviens en me le tendant.

- Voilà, je peux pas faire mieux. Il risque de ronchonner mais t’y fie pas, c’est les microbes qui auront pris le dessus.

- Merci beaucoup, bonne soirée ! lui dis-je en attrapant le bout de papier et en m'inclinant.

Je sors du batiment des étudiants et retourne dans ma chambre, me met en pyjama et me glisse sous mes draps. Demain on est vendredi, j’irai après les cours au lieu d’aller au club, au moins pour vérifier qu’il va bien. C’est mon rôle de présidente et puis, c’est le moins que je puisse faire vu comment je me suis comportée ces derniers temps.

-------------

Vendredi, après les cours.

Allez, c’est l’heure. Courage Meyu ! Sacoche sur l’épaule, je sors du campus et sors le papier de ma poche. Je note l’adresse dans mon téléphone et lance le gps, c’est vraiment magique ce truc. Avec une carte j’aurai eu bien du mal et me serait surement perdue. Je parcours les rues de la ville en suivant les flèches sur l’écran, tout en faisant attention où je marche et, après 15 minutes de suivi assidu du GPS, un “Vous êtes arrivés” s’affiche sur l’écran. Je relève la tête et la tourne vers la maison sur ma droite, c’est bien le bon numéro. Une jolie maisonnette ni trop grande, ni trop petite, assez moderne et un peu à l’écart des autres. Je marche sur le petit chemin pavé entre le trottoir et la porte puis pose le doigt sur la sonnette et repose la main sur la bandoulière de mon sac. Quelques instants plus tard, une grande et jolie femme ouvre la porte,  m’accueillant tout sourire. Elle a les cheveux du même roux que Brian. Aucun doute je suis au bon endroit.

- Bonjour, je peux t'aider ?

- Bonjour ! Excusez moi de vous déranger, je venais prendre des nouvelles de Brian, c’est bien ici qu’il habite ?

- Oui oui, tu es au bon endroit. Entres ! me dit-elle en libérant l’entrée.

Je souris timidement et entre en suivant ses pas. Il n’y a que les étrangers pour tutoyer aussi facilement, et son accent confirme le tout. Elle me parait beaucoup plus sympathique que le portrait qu’il m’avait dressé cependant. On discute des raisons de ma venue tout en avançant dans la maison puis on croise un homme, surement son mari, un peu plus petit et plus agé. Je le salue en m’inclinant légerement puis continue de suivre la mère de Brian quand on arrive devant les escaliers

- Il est là haut, première porte à gauche, me dit-elle en s’arrêtant devant. Tu peux monter et entrer, il est réveillé.

Euh… Monter dans sa chambre ? Mais.. Mais c’était pas prévu ça. Je la regarde me sourire et tourner les talons en me laissant devant les marches. Je les regarde, un peu hésitante et prend une grande respiration avant de grimper. Pas de souci à se faire, pas de situation gênante, je viens juste prendre des nouvelles et lui donner les chocolats, et je rentre aussitot ! Ca va aller, tout va bien se passer ! Je monte les dernières marches, m’arrête devant la porte que Madame Johnson m’a indiquée, frappe timidement à la porte et l’ouvre doucement pour entrer sur le pas de la porte.

- Salut Brian, ta mère m'a dit d'entrer alors, je.. suis entrée. dis-je en montrant le couloir du pouce avec un sourire timide et gêné. Désolée. Tu vas bien ?

Citation :
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Ven 13 Oct - 12:26
Brian Johnson
Invité
Anonymous
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- Ça fait longtemps que Brian n'est pas tombé malade à ce point-là. Je n'aime pas voir mon fils dans cet état.
- Allons, ce n'est qu'un petit rhume, ça va vite passer.
- Pas du tout ! C'est sûrement une grippe et il ne faut pas être négligeant !
- C'est justement avec cette réaction qu'il va être encore plus malade.
- Hého, ch'ui là hein. Lâchez-moi bordel, pas la peine de chercher 12h à 14h. Ch'ui malade point.
- Brian, tu es ici chez nous, respecte ta mère ou va dehors.
- Ah ouais ? Et elle, elle en dit quoi ?

Ma mère semble sur le point de craquer, totalement suspendue à mes lèvres et à celles de Gollum. Elle ne sait pas sur quel pied danser. Ben oui, difficile de choisir entre l'amour et l'argent. Je pose ma main sur le comptoir près de la cuisine et je lui fais un signe qui lui fait comprendre que j'attends sa décision. Elle est pas débile, elle sait que son affreux mari sera bien plus facile à calmer et à garder que son fils en colère. Alors elle se range de mon côté.

- Victor, c'est bon. Il est malade, laisse-le tranquille.

Ah il s'appelle Victor ? Merde, j'ai toujours cru que c'était Hervé, ou Rémi. Enfin peu importe, je m'en fous de toute façon. Il essaie de rétorquer quelque chose mais il sait qu'il n'aura pas le dessus sur cette conversation et il n'a pas envie de perdre cette jolie paire de lolos qui lui font rêver monts et merveilles pendant la nuit. Il sait très bien qu'il en retrouvera jamais alors il ferme sa gueule et se promet sûrement de lui filer une sacré correction coquine au lit ce soir pour se persuader qu'il porte encore la culotte dans cette maison.
Je vole une pomme en sortant de la cuisine, et  je mords dedans avec hargne pour lui témoigner tout mon respect.

- Oublie pas la petite pilule bleue... Thierry.

Je lui fais un clin d’œil et je monte dans ma chambre. Je claque la porte pour clore cette conversation qui m'a totalement épuisé. Je fais le malin mais je me sens vraiment malade. J'enlève mon jean que j'avais mis juste pour pas être indécent quoique si je m'écoutais, je me promènerais en boxer dans cette baraque. Y'a rien dont je peux avoir honte et si ça froisse quelqu'un, il lui suffit de détourner les yeux. Je retire aussi mon t-shirt et je ferme le store aux 3/4 pour calmer cette lumière qui me brûle la rétine et réveille mes maux de tête. J'ai de la fièvre mais j'ai pas envie de me coller un gant de toilette sur le front, j'ai pas envie de sentir un truc poisseux sur mon visage. Je me glisse dans mon lit et je soupire... Ça fait plusieurs jours que j'ai pas été à l'académie. J'y serais bien resté pour cuver cette maladie relou que j'ai dû choper en traînant avec Bae, mais avec mon colocataire c'pas évident de mourir tranquillement alors je suis revenu ici. Je sais que les jumelles sont pas là en semaine alors j'en profite mais aujourd'hui c'est vendredi, elles vont sûrement rentrer d'ici une heure ou deux.

Dans mon état un peu léthargique, j'entends la porte d'en bas s'ouvrir et puis se refermer. J'entends des voix mais je comprends pas ce qui se dit. J'ai envie de dormir et j'alterne entre frisson et vagues de chaleur. Je déteste être malade encore plus que de voir deux mecs se rouler des pelles, imagine un peu.
Des pas se font entendre dans l'escalier, putain les gamines sont rentrées. Si elles osent venir fourrer leur nez dans ma chambre, je vais les buter. Va falloir que je fasse mon sac et que je retourne à l'académie. Dans mon état, ça va être juste ... horrible.

Quelqu'un frappe à ma porte, j'ouvre les yeux surpris. J'ai pas le temps de dire quoique ce soit que la porte s'ouvre doucement.

- Putain mais c'est ma..... Meyuki !?

Je reste totalement pétrifié en voyant Meyuki sur le pas de ma chambre. Pendant un instant, je sais pas quoi dire, ni quoi faire. Il y'a tellement d'informations qui se bousculent dans mon crâne. Qu'est-ce qu'elle fout là ? Alors c'est elle qui a frappé ? Comment elle sait où j'habite ? Putain mais j'suis malade, merde ! Nooon elle va voir ma famille ! Putain mais j'lui ai raconté de la merde ! Ça fait combien de temps que je l'ai pas vue ? Elle m'a évité, je dois la jouer vexé ? Putain, elle est trop belle, j'ai envie de... J'ai pas la forme, Meyuuu, laisse-moi tranquille...
Ou plutôt, viens sous la couette avec moi... Bon qu'est-ce que je fais ... ?

Je remonte la couette jusque sous mes yeux, j'avais pas du tout imaginé que ça pourrait m'arriver ça. Je me sens super gêné pour la première fois de ma vie. Mais vraiment mais qu'est-ce qu'elle fout ici ? C'est encore moins respectueux que de me promener en slip dans la cuisine ce qu'elle fait lààà ! C'est typiquement japonais ça, et peut-être que chez eux, c'est un signe de sympathie et d'attention ? Moi je vois que de la curiosité malsaine ... et peut-être même qu'elle est venue m'achever parce que je l'ai allumée comme une braise incandescente la dernière fois ? Je regrette rien et j'attends que de pouvoir continuer mais elle m'a vraiment très savamment ignoré et évité depuis des semaines.

- Entre et ferme la porte.

Je la laisse s'installer où elle veut/peut dans la chambre. J'ai pas du tout fait attention à ça mais ma chambre ressemble à un espèce de gymnase qui a accueilli des migrants qui ont fait une fête pendant 4 jours. Tout est en bordel partout, mes vêtements traînent par terre ou sur la chaise. Merde, j'ai même un boxer sur le dossier de la seule chaise disponible, alors à moins qu'elle veuille s'asseoir sur le lit ... je dois me lever.
Je repousse la couette, alors qu'elle est entrée dans la chambre et je me lève. Je suis en boxer mais je m'en fous moi, je suis pas pudique. Heureusement que j'avais pas assez la forme pour soulager mes envies sexuelles quotidiennes parce que j'aurais été partagé entre l'envie de lui proposer de me rejoindre ou la frustration de pas pouvoir me finir.

- Attends, bouge pas, je vais ...

Je finis pas ma phrase, je vais chercher la chaise de mon bureau qui ne m'a jamais servi et j'enlève le boxer qui était posé dessus. Je le jette vers le fond de la chambre, et je rapproche la chaise. Je frôle son épaule et je lui jette un coup d’œil. Elle est toute petite et gênée et moi je suis quasiment nu et je dois avoir une tête à faire peur à un zombie de walking dead.

- Voilà euh... ben assis-toi.

Je toussote, mal à l'aise et je retourne sous la couette.
J'ai trop de choses à lui demander mais si je pose toutes ces questions maintenant, j'ai peur qu'elle ne se sente agressée. Je sais pas dans quel état d'esprit elle est là pour être venue me voir. Je reste assis dans mon lit avec la couette qui cache jusqu'à mon nombril. Je meurs de chaud pour le moment alors elle va devoir se contenter de baver sur mon torse nu. Je divague.

- Qu'est-ce que tu .... comment tu as eu mon adresse ?

Je suis un peu sur les dents parce qu'aucune fille n'est jamais venue ici, j'ai jamais présenté une fille à ma mère, et c'était volontaire. Je ne veux pas lui faire partager ma vie sentimentale, alors là je suis un peu agacé oui. D'un parce que ma mère va pas pouvoir s'empêcher de me faire passer un véritable interrogatoire en me voyant déjà marié "la belle petite brunette qui est passée te voir". Me dis pas brunette maman, ça me fait trop penser à Youporn et Meyuki elle est bien mieux que tout ça...
Et puis merde, elle va voir la famille merdique que j'ai, et elle va prendre pitié de moi, ou pire encore, elle va les trouver formidables et je vais passer pour un gros guignol qui raconte de la merde. Mais putain on sait très bien que les apparences sont trompeuses alors oui c'est vrai mon père n'est pas en prison, et si elle croit que c'est cette mocheté, elle va sûrement me poser la question. Je me sens déjà comme un animal traqué avec un pied au-dessus d'un piège à ours. La situation sonne rouge dans ma tête, et ça m'angoisse.

- Je vais bien ... enfin ça va quoi... ça doit sûrement être une grippe, mais ça va passer, t'inquiètes pas.

J'ai envie de rire sournoisement. C'est tout à fait la réponse que Roger aurait attendu de moi, en bas. Mais non, avec lui je suis toujours dans la défensive agressive et je comprends tellement qu'il peut pas me voir. Ça nous fait un seul et unique point commun mais lui il me paye quand même mes études. Si c'est pas un putain de gros loser ce mec.
Je regarde Meyuki, j'ai envie de choper ses cheveux et de la rapprocher de moi pour lui demander comment ça se fait qu'elle se rappelle que j'existe aujourd'hui ? Il faut être en état de faiblesse pour avoir ton attention. Mais je peux pas. Je peux pas lui parler comme ça, elle va fuir.
Et même si j'apprécie pas qu'elle soit là dans ma chambre parce que je suis pas du tout en état de supériorité... j'ai pas envie qu'elle parte.
Ça me fait plaisir de la voir et de l'avoir rien que pour moi. J'ai l'impression qu'elle est encore plus jolie que d'habitude, comme si mon absence lui réussissait. J'hausse un sourcil, j'ai envie de me foutre des baffes.
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